Le trou derrière Farcade zygomatique ne se trouve pas.
Les jeunes chats ont un interpariétal triangulaire qui se soude avec
l’âge aux pariétaux et non pas à l’occipital (i).
L’hyène, pl. XXVIII et X X IX , a quelque chose du chien et du
chat.
Son épine occipitale, formée par la rencontre de la crête sagittale
et de l’occipital, est plus grande que dans aucun animal; de, là sa
ligne de profil va toujours en descendant, en se bombant un peu
entre les apophyses post-orbitaires du frontal qui sont très-saillantes,
et en descendant encore un peu plus rapidement au museau, qui
est moins long qu’au chien et plus qu’au chat. La plus grande partie,
de cette épine qui est comprimée appartient à l’occipital.
Les arcades zygomatiques saillent beaucoup en dehors et en haut.
L’apophyse post-orbitaire du jugâl saille plus que dans le chien,
moins que dans le chat.
Les principales connexions des os sont comme dans le chien,
seulement l’intermaxillaire atteint le frontal vers le milieu de la longueur
des naseaux.
Le maxillaire s’avance entre le lachrymal et le palatin de manière
à toucher au frontal en cet endroit: Près de là, sur sa jonction au
lachrymal, reste un très-petit espace membraneux.
Ce lachrymal est tout entier dans l’orbite, ainsi que son trou.
Le sous-orbitaire est comme dans le chien, mais à canal bien plus
court.Le sphéno etle ptérygo-palatinsontplus grands quedansle chien.
Le trou optique et ceux de la cinquième paire, savoir, le sphéno-
orbitaire, le rond, le vidien et l’ovale diffèrent peu du chien.
J’ai un individu où il y a un canal vidien d’un côté et pas de l’autre.
Les apophyses ptérygoïdes internes- se soudent dès le premier
âge. Les externes se réduisent à un petit tubercule. La caisse est
assez saillante et irrégulièrement bombée.
(i) Pour l’ostéoîogie des te les 3 e chats j voyez celle du(i) 1 ly n x , Sp'éx, Cèphalogenësfs, pl. V I ,
fig. 19. Il donne pl. I , fig. III, une tête qu’il croit de lion, mais qui me parôît plutôt de‘tigré.
L’apophyse, mastoïde est toute de l’occipital. Le canal des narines
postérieures se prolonge plus que dans le chien.
Les rapports les plus marqués des Civettes et Zibeths sont avec les
chiens.
Leurs différences tiennent surtout à plus d’allongement de la partie
du crâne, d’où'résulte un allongement correspondant de là partie
ptérygoïde du palatin, de tout le sphénoïde postérieur, des pariétaux
et dés temporaux.
Le front est beaucoup moins bombé que dans le chien et par
conséquent la courbe du profil d’une venue. Le sphénoïde anterieur
s’aVance beaucoup moins dans l’orbite; la rencontre du lachrymal
avec le maxillaire et le palatin est aussi plus reculée et l’espace membraneux
de cet endroit plus petit. Les trous optique, sphéno-orbi-
taire et rond sont plus enfoncés; il y a un canal vidien. Le trou
ovale est moins rapproché du carotidien ; du reste les rapports des
trous et ceux des os sont les mêmes. ,
L’apophyse mastoïde qui appartient toute entière à l’occipital,
prend une forme large et concave où s’enchâsse le derrière de la caisse.
Les Mangoustes ont les plus grands rapports avec les civettes et
se rapprochent cependant un peu des martes par la brièveté du
museau et parla longueur du palais en arrière des dents. Les apophyses
post-orbitaires de leur frontal et de leur jugal sont longues
et pointues et se rapprochent souvent au point de se toucher et même
de s’articuler ensemble comme dans les makis (i).
Les Blaibeaux, les Gbisons, les Mabtes ont des têtes semblables
(1) M. Spix donne une tête qu’il croit de mangousteCephalogenesis, pl. V I , fig. 20 *
mais k coup sûr elle n’en est pas.