Première et plus grande espèce] Outre ies molaires supérieure
(tom.II, tapirs; p t ‘ï , fig.’ i ) et inférieure postérieure 0 8 , fig. 2),
j’en ai eu de placées plus en avant dans la mâchoire : une supérieure
semblable à celle de la pi. I , fig. 3 , ’mais.a 3 emi-usëe'; une pénultièpie
inférieure analogue à celle de la pi. IÏÏ, fig, 4 j enfin, deux inférieures
antérieures fort semblables aux detfopremières déîàfigi'a, ÿS VII, m.
La plus petite des' deux, si elle étoit un peu plus usée, représen-
teroit frès-bien la dent i , pi. I, fig. 1, it>.
Àvec'eës dents sè trouvoient des fragmèns dé mâchoire remar-
quablespar leur extrême épaisseur.
Espèce secondaire. Outre la répétition des’dèhts (tom. II, tapirs:
pl. ÎL,‘fig. 9, ro, 12, i 3 et 14), j’ai^eu de'cétte espèce dé^încïsives
semblables pour la forme à celles de Tèspèfie precedenite^fo. fig; 4
et' 3 ) l mais d’une grandeur borréspOndanté à celle-ci.
ÎTofis y rapportons aussi à raison de la grandeur, une portion d’axis
treë-sëmblable pour' la1 forme à celle du paléothérium, tom. Ill,
pi. XX.X.VIT, fig. 6 et 7.
L à troisième espèce]planche HL, fig. i 5 — 19, des deux tiers de
la1 grandeur du tapir d’Amérique, nous a foürni dés portions de son *
cubitûs',:dé'so'n Fémnf ']de sonéàlcanèüm, désdh àstï&galé et de plu-
siéurs'de sès phalanges dans des formes très-analogues à eelles du tapir,
maïs plus grêlés; *
La quatrième espèce, qui a à peu près les deux cinquièmes du
tapir, nous a aussi présenté son tibia, et plusieurs de ses dents et
de ses phalanges.
Nous, avons reconnu encore une cinquième espèce dont nous
n’avions point parlé jusqu’ici, et qui n’a que le tiers des dimensions
longitudinales duUapir.
Enfin,' nous noos sommes assuiîésïfcpte ces carrières d’Argenton
recèlent aussi de&.os de l’espèce de palæotherium que nous avons
nommée ÿ Orléans et dont l’angle interne des molaires inférieures
est éçhancré, et une autre espèce plus petite; et qu’il y a encore
ceux d’une petite espèce d’anoplotherium un peu supérieure à celle
que nous avons nommée leporinum.
Les os et surtout les dents de crocodiles se sont trouvées dans
ces dernières fouilles, extrêmement abondantes.
M. de B asterot, jeune naturaliste anglais, qui a visité la marniçre
où M. Rollinat a fait toutes ces découvertes, en a lu une description
à la société d’Histoire naturelle de Paris. Les collines au nord de la
vallée de la Creuse sont de calcaire oolithique en couches épaisses;
au midi commence un grand plafoau dé calcaire caverneux qui se
continue jusqu’aux terrains primordiaux du Limousin, La marnière
qui contient les os de lophiodons pargît avoir rempli une sorte d’enfoncement
ou de ravin du terrain oolithique. Elle n’açcupe pas plus
de six cents pieds de long sur cinquante ou soixante de large ,'et dif—
fère,jpar la véritable marne qu’elle contient, de toutes les autres
marnières du canton , qui ne sont que des parties plus friables des.
couches calcaires. On n’ÿ voit avec les os que quelques coquilles
d’eau douce, et elle est recouverte par d’anciens atterrissemens.
M, de Basterot croit qu’elle appartient à notre formation d’argile
plastique et de lignite qui a succédé immédiatement à la craie. Il
assure quelle a les plus grands rapports av,ec des marnes appartenant
à la même formation,; qui se voient sur la lisière dgs craies en Cham--
pagne. En ce cas elle seroit de beaucoup antérieure à nos plâtrières.
Sur les cavernes d! Ores ton.
Addition à la page 5 5 , du IL. vol., et à la note p. 373 du troisième.
J’ai témoigné l’opinion où j’étois, que la caverne d’Oreston près
de Plymoutb, où il s’étoit trouvé des os de rhinocéros, devoit communiquer
par quelque crevasse avec l’extérieur. Cette opinion a
été confirmée. J’apprends par M. Buckland que l’on a découvert en
cet endroit une vingtaine’de cavernes, communiquant ensemble et
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