. n / (- I A r t i c l e II.
De leurs caractères ostëdlogïquëi.
§ i. Des dents.
Nous avons déjà' indiqué d’une manière générale:.le& caraçtèr^s
des’denls dans lé genre de l’ours, mais il convient de donner ici quelque
« détails de plu-v
Il à's'ix’ incisives'à chaque mâchoire ( p l»X X , lig. ; les
deux' ëxtérnês d’èn haut fortes; pointues, un.peu obliques, la pointe
dirigée' en'dehors', avec nu bourrelet en arrigfe, descendant obliquement
en avant, de dehors en dedans, et Se tçnminànt de manière
à 'laisser ühe’ légère échancrure à leur base; infçrnp,, L^,qpatrq in-
tèriiièdialres' sont un peu pointues par leur tranchant, antérieur,, ,et
'éht'èri arriéré un talon échancré enideux lobes ou en, djautjçgs termes
deux petits tubercules à leur face interne;
Lés dêuX' eXternes d’en' iras sont larges.’’; assez pointues avec
Un lobe latéral profondément séparé »à-.leur base externe., Lejs denx
suivantes plus comprimées outfléèr bapejpoçtég plus,en aj;ripre>,iplus
H'érsilé dèdsfis'dê'là'bouehe que toutes les, autres; elles sont. en. coins
'et marquées>*mr leur pente postérieure de deux sillons (lui se terminent
par deux petites échancrures dont l’èxterne estplus profonde.
Le bord externe est aussi plus, recelé. L’échancrure interne, manque
'gtteîqdéfblS°entièrêment. Les rmtay.ennes^QiiX les.plqs petites..ret
n’bnt qu’une Sefnleéchancrure un peu plus en dehors, que le, milieu.
Lès Canines au nombre de quatre (ibid.;), aoqt,noniques.j arquées
comme celles de la pluparfedes carnassiers, et onlcjiacuuu deux,abjtfiS;
on-ay remarque point ces. sillons.qui. distinguent .celles des grands
l’élis. P|
Immédiatement derrière la'canine et presque1 sur sa base , est une
première fausse-molairé qui èstpe'tité, simple ét eil fortne de cône
très-obtus et un peu comprimé. Celles d’en haut et d’en bas se ressemblent.
On voit ces petites molaires aux figures 1 , 2 , 4 , 6 et 8 de
la pl. X X I et aux figures 3, 4 et 5 de la pl. X X II. Après elles vient
un intervalle vide que suit à chaque mâchoire une série de quatre
molaires. /
En haut la première de la série est extrêmement petite, et cest
celle de derrière qui est la plus grande ; celle-ci est oblongue, un peu
plus étroite en arrière; sa’ couronne est ridée irrégulièrement. Elle
porte en avant, au bord externe, deux fortes éminences et une médiocre';
et à l’interiie trois ou quatre médiocres, quelquefois réduites
à de simples crénelures. L’extrémité postérieure n’ est que crénelee.
11 y a quatre racines/une en avant, conique, une de chaque cote
un peu comprimée, et une en arrière très-comprimée, s’avançant
jusque’ entre les deux précédentes. Cette dent est representee
pl. XX VU f fig.' 34’ ( r). ............... - v .
La pëfiultiême, fig. 3-3 , est rectangulaire et a deux grosses emi-
nencès coniqnes en dehors, et trois moins marquées en dedans,
àvéé üiie’jjétité àù' coté externe en arrière; et trois racines, deux externes
et une interne plus forte.’
L ’antépénultième, fjg.-32 , est triangulaire, a trois éminences; coniques
, deux externes et une interne, un peu en arrière; deux racines;
une antérieure et une postérieure.
En avant de celle-là est, comme je viens de le dire, une petite
dent simple, et après un certain intervalle, et presque sous la base
de la canine, une autre également simple.
En bas; e’éSt la pénultième, fig. 3o , qui est la plus grande; elle
ësCrèctangülàire et’irrégulièrement bosselée; on y compte quatre
ou cinq éminences1 Vers le bord interne et quatre à l’externe, dont
deux plus marquées. Il y a une élévation transversale de la plus
grande éminence externe à l’interne, vers le quart antérieur; deux
Ci) H. B. Cette figure et celles,qu’on va citer sont faites d’après les dents fossiles , mais
leur ressemblance avec celles des ,onrs.jvijans est telfe qtie les jnêmes dessins peuvent servir
ppur iqs pps.ç t les autres^; et même les.fiyriles étant toujours moins u s é e s , ont mieux conservé
les petites proéminences dè leur cburonfne.
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