collègue, M. Geoffroy , ils portent au quart de la hauteur (bien plus
b^npar conséquent quadans le cheyreuiI)uuandouiller dirigé en avànt
et on hau!>; .ensuite f le, merrain arrivé aux deux tiers de là hauteur
se bifurque, une des fourches, qui est la plus longue, se dirigeant
un peu eu avant, l’autre un peu en arrière; le merrain* et le bas de
l’andouiller sont hérissés de tuberculeSîépars et pointuss-Le merrain
montre une disposition ù prendre .une forme prismatique, tj
.Un bqis.( pL III, fig. 4y ), probablement plus âgé, venu du Port-
Désiré, par les 5o° de latitude australe, et qui m’a été communiqué
par M. Desmarets, ressemble au précédent, mais il porte un quatrième
andouiller dirigé en arrière, placé un peu plus haut que l’antérieur
et plus petit. C’est ce bois dont parle M- Desmarets dans sa
Mammalogie, pag. 443, note, et qui sent si.fort l’oignon. |
Dans un individu (pl. III, fig. 48) , sans doute encore plus âgé, originaire
de l ’intérieur du Brésil, dans la partie sud, et donné au cabinet
par M. le chevalier Letoum eur, officier de marine, la base du
bois et le premier andouiller d’un côté, .sont comme dans le précédent
; mais le merrain est en prisme triangulaire, et au lieu de se
bifurquer simplement, il donne de son bord postérieur jusqu’à cinq
andouillgrs, tous ascendans ; l’inférieur, qui. est court, se dirige un
peu en dedans; il y a même en outre un petit andouiller qui part de
la face interne du côté gauche; le grand et premier andouiller en
fournit deux autres.
Si l’on compare le premier de ces bois avec la description que
d’Azzara donne de ceux de son guazouti o u deuxième s cerf (eewur
campestris, Fréd. Cuvier), on trouvera une telle ressemblance*, que
jointe à l'identité de pays,; ellesemble démontrer,celle de l’espèce,
et M, Desmarets en a jugé de même-
Nous avons, reçu, encore du même pays , c’est-à-dire des Pampas
b’U&if grandes plaines découvertes àe BuçnosMires,, jme petite
biche ,£yec(£on faop^qui nops .paraît, ressembler ..aussi.beaucoup,
par son.pelpge.j.ù pe .guazouti ou. deuxième, cerf de d Azzara; sa grandeur
n’est que celle du chevreuil, mais elle est àuSsi élancée que la
biche de Virginie ; sa couleur est aussi à peu près le même gris-fauvé
que dans le chevreuil ; tout le dessous du corps, le dedans des cuisses
y compris une partie des festas, le dessous et lè bout de la quelle qui
est très-courte, sont blancs; le dessous et lcs côtés de la mâchoire
inférieure sont blancs* ainsi que là gorgé ;*mà?s lè devant dti cou-est
seulement dmn gris*ffâuve; plus-pâlè que lé do’s ; de chaquè côté du
bout de la lèvre supérieure’ est une tache blanche ; rùaiS'il n’y ’a point
de tache brune sons’ l’angle des lèvres, ni de tour blanc’ au musfeâu,
comme datts le cerf de Virginie, ni de 'partie' glanduleuse' ên dehors
de la narine, comme dans les cerfs rotiges à dagués, de Cayenné; le
dedans des oreilles’, le tour des yeux et une petite’tàché sur le front,
à l’endroit’où devroit être le bois, sont blâiics. La convexité de
l ’oreille est un peu plus grise. Le poil de cette espèce est âssez long,
doux et un peu crépu-, surtout vers la croupe.
Le faon est‘de la couleur de la mère, mais on n’aperçôit, Sur Son
pelage, que de petites taches un peu plus pâles que le fond, peut-
être est-il à ’’son second poil.
La mère'et 16' faon ont le poil de l’ épine du dbS recoürbé vèfs la
nuque, et formant au garrot une sûrte d’étoile. Ce poil est plus doux,
plus laineux que’celui de la plupart des autres espèces.
MM. M artin et Poiteau nous ont envoyé en abondance, des
grandes forêts de Cayenne, sous le nom de biche des bois, une
espèce remarquable par sa couleur rouge-bai et ses dagues toujours
simples et pointues, telles qu’on les voit pl. III, fig. 4i et t\i.
Ce cerf ( cervus rufus, Fréd. Cuv.) devient plus grand que le
chevreuil, mais il est moins élevé à proportion sur ses jambes. Son
poil est ras et luisant. Sa teinte générale est un rouge-bai plus ou
moins doré, qui se change en gris-roussâtre sur les côtés du cou et
des joues; et en gris-blanchâtre sous la gorge, sous le cou ét à la face
interne des cuisses: Ses jambes et le dessus de sa queue sont de la
même teinte que le corps; le dessous de la queue et une ligne longi