large à l’endroit le plus saillant des accadès de 0,187, cette tête
ne surpasse que de o,o i5 , celle de notre grande hyène tachetée;
cependant ce dessin ne suffisoit point pour établir les différences
qui peuvent se trouver entre l’espèce fossile et les vivantes; et je-
dus chercher quelques autres documens.
Déjà MM. Kielmeyer et Jàeger m’avoient procuré le dessin d’un
occiput, gravé, pl. X X IX , fig. 3 , à côté de celui de l’hyène rayée,
ib., fig. 2, et dont le profil est fig. 4 - Ce morceau, plus grand d’un
cinquième que l’hyène rayée, en diffère par plus de largeur proportionnelle,
et comme l’hyène tachetée a cette partie encore moins
large à proportion de sa hauteur, elle s’éloigne encore plus que la
rayée de l’hyène fossile. •
On voit encore un occiput de l’hyène fossile, fig. 4 > pl- XXX:
Il vient du crâne, ib., fig. 3 et 5 , qui étoit conservé au cabinet
de Ml E b e l, à Bremen, et que j’y ai dessiné ; son profil, dans tout
ce qui en reste, est aussi semblable qu’il est possible à celui de
l’hyène rayée.
La face supérieure de ce crâne est aussi beaucoup plus semblable
à l’hyène rayée qu’à l’hyène tachetée. Dans celle-ci le crâne est plus
gros, plus bombé sur les côtés; les crêtes temporales ne se rapprochent
pas si vite en une crête sagittale; l’hyène rayée les a plus
promptement rapprochées, et sa crête sagittale est plus distincte,
plus élevée, plus comprimée. Ces deux caractères sont encore plus
prononcés dans l’hyène fossile, et cela indépendamment de l’âge,
car mes individus des deux espèces vivantes sont fort âgés.
La longueur de ce crâne, est de o,3 ; et sa hauteur à l’occiput de
0,11 ; Ce qui est de près d’un cinquième plus grand que dans l’hyène
tachetée, où ces dimensions sont de 0,255, et de 0,095.
A ce crâne j’en joins un autre, pl. X X X , fig. 6 et 7, qui est fort
curieux par la blessure qu’il a reçue et dont il a été guéri. Il vient de
Gaylerireuth, .et m’a été communiqué par M. de Soemmerring. C’est
celui d’une vieille hyène, qui avoit probablement éprouvé une
viplente morsure à sa crête occipitale, soit de la part d’une de ses
semblables, soit de lapart d’un de cesgrands lions ou tigres quivivoient