recueil , n°. 3g4 ) une perche isolée bien entière, de cinq pieds trois
pouces anglais de longueur, quoique le nombre des andouillers indiquât
quelle provenoit d’un individu plus jeune que le précédent.
On en voit la copie pl. VI, fig. 6. L’auteur donna en meme temps
une bonne description des lits sous lesquels ces bois se déterrent.
En 1746, il s’en découvrit en Angleterre, à Cowthrop près
North-dreighton, dans le comté à’ Yorck , un crâne avec ses bois,
mais de six pieds seulement d’envergure; aussi étoient-ils encore
couverts de duvet, au dire de Thomas Know lton, qui les décrivit
et en donna une assez mauvaise figure dans le n°. 479 des Trans.
p h il., t. 44) P- la 4-
Pennant en publia une autre dans son Histoire des quadrupèdes ,
p. 98, pl. X I , fig. 1, que nous avons fait regraver pl. VI, fig. 4- U
ajoute que ces bois sont communs dans les cabinets et dans les maisons
des gentilshommes irlandais. Nous voyons en effet dans l’ouvrage
de M. Parkinson sur les fossiles, t. III, p. 3i 5, que l’archevêque
d’Armagh en avoit dans la grande salle de son palais à Dublin, et
que l’on en avoit présenté un à Charles II, qui fut pendant longtemps
exposé à Hamptoncourt dans la galerie des cerfs.
Le docteur P crcy , évêque de Dromorc, en fit connoitre, en 1785,
dans le sixième volume de 1 -drciit'Ologtc hritanniguo, une tete et
un bois presque aussi grand que celui de Molyneux ; car son envergure
étoit de neuf pieds dix pouces ; on l’avoit trouvé près de D ro-
more, dans le comté de Don>n, en 1783 (1). Nous en copions une
des perches, pl. IV, fig. 2.
Le plus grand de tous seroit cependant celui qu’a décrit Thomas
Wrigth dans sa Louthiana, si, comme on l’assure, chaque bois
avoit huit pieds, et si leur envergure étoit de quatorze pieds. Mais
on entend sans doute ici par envergure la mesure des deux perches
et de leur intervalle, prise en suivant toutes leurs courbures. Mesurés
ainsi, le bois de Molyneux et celui de Percy ne paroîtroient pas
moindres.
(1) J’ai du la première coimoissance de la description de ce beau morceau àTinte'rêt que
M. le comte de Linange Westerbourg a bien voulu prendre à mes travaux sur les fossiles.