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 p o la ire,  et qué toutes eès différences fie  surpassent p’ointcèlles  que  
 l’àge’-peut  produire  dâfis les animaux  carnassiers ; assertion vague'et  
 mémo  erronée,  fl 
 Il  y   joint, pl. X X ,  les  figures  de deux sortes d’humérus que nous  
 décrirons plus bas;ifiais il se borne à en indiquer les différences d’une  
 manière générale. 
 Enfin, M. Bosenmüller,  revenant une troisième fois sur cèt objet  
 favori  de  ses  études,  a publié en 1804 une dissertation en français  et  
 en allemand où il décrit et représente  parfaitement  bien  et  de  grandeur  
 naturelle'le  même  crâne  qu’il  âvoit  déjà  donné  en:  ï jg § , ‘  
 et  un  autre  moins  complet;  un  bassin  entier,  un  atlas-,”un'axis;  
 unéVertèbre  lombaire,  un  tibia,  un  cubitus1,5 ùn’ïâdiùs^^tt hu-  
 mérusif  un  fémur ;  un  calcanéum ,  un  astragale',  quelques  os  du  
 carpe;  du  métacarpe  et  quelques  phâlângfeS  :  dë-’manière  que  
 mon  travail  actuel  seroit  presque  superflu  SMs  les  comparaisons  
 plus-  détaillées ' que  je5suis  à  même  de  faire  des  ours !ÿbssüè&  
 entre'  eux ,  et  avec  -les  ours  vivons ®  car  M.  Rôsenmüller  ne  
 paroît  pas  avoir  suffisamment  distingué  les  espèces  fossiles’;'’ et  il  
 attribue au sexe les différences qu’il paroît n’avoir entrevues quéntre  
 leurs  crânës  seulement,  si même  les  deux  crânes  qu’il  a' eX’aniinés  
 étoient réellement de deux espèces différentes. 
 La première  trace  apparenté  que je  trouve d’une  distinction  établie  
 entre  les  espèces  d’ours  foSsileS’appartient  à  Pierre  Camper.  
 C'ést  ce  que  dit  d’après1  lui  Merck y  troisième-  lettre,  pag.  2^.:  
 <f  Outré  Ces  oS  (  de  Yours  inconnu ) ,■  on  trouve  des  restes’ dé  
 »  lion  ou  de  tigre,  de  vrais  ours  et  des  animaux  de  l’espèce  du  
 jf  chien.  »  Par  vrais1'Ours ;  Camper  et  Merck  vouloient  peut-  
 être  distinguer  l’un  ou  l’autre des  ours  à crâne  moins bombé. 
 Feu  Adrien  Camper  suivit  cette  distinction  dans  les  dessins  
 des  fossiles  de  son  cabinet  qu’il  voulut  bien  m’adresser ;  i f   nié  
 fit  remarquer  les  grandes  différences  qui  se  trouvent  entre  deux  
 sortes  d’humérus  dé  ces  cavernes';  différences  sur  lesquelles  je  
 reviendrai. 
 Je vois  aussi par  les  lettres  de  ]VI.  Blumenbach, qu il a distingué  
 des  espèces parmi  les  ours fossiles :  il en compte deux , et nomme  la  
 première,  la  plus  anciennement,çpnnue,. ursfts speloeup-,  et  ja  seconde  
 ,  ursus  arctoideus  ,  sans  doute  parce  qu’il  la, trouve  avec  
 raison  beaucoup  plus  semblable  que  ne  1 est  la  première  a  1 ours  
 brun,  ou  plutôt  à  Yours  noir  d ’Europe ;  deux  ours,  qui  sont,  
 comme on  sait, confondus par Linnæus sous le nom  d ursus  arctos. 
 Ce  sont  probablement  les  différences  de  ces  espèces  qui  ont  
 fait  dire  à  J .  H unier  que  les  crânes des,  cavernes  ne  ressemblent  
 pas moins au  crâne  de l’ours  polaire,  qu ils ne  se  ressemblent  entre  
 eux ; idée qui  l’aura empêché d’examiner de  plus près, les  caractères  
 spécifiques des uns et des autres. 
 Tel  était Tétât de  la science  à  l’égard  de  ces ours  fossiles  au moment  
 où je  publiai  ce  chapitre  pour  la  première  fois.  Quoique  je  
 fusse éloigné  des  lieux où*se trouvent  les os de  ces  animaux,  j avois  
 été  assez heureux,  par m a  position près  des  riches, collections  de  ce  
 Muséum et pur les  soins  de  mes,amis,  pour  me  voir  en  état  d’en  
 traiter  d’une  manière  plus  complète  encore  que  tous  ceux  qui  
 m’avoient  précédé,  et meme qule ceux qui habitent  le plus près  des  
 grottes  où les os se  trouvent. 
 M.  de Jussieu me  donna  plusieurs morceaux de S charzfels qu’il  
 avoit dans  son cabinet p M. Autfrm eih- me fournit .la  notice, la  plus  
 complète  de  tout  ce  qui  avoit.été,écrit sur  ce sujet;  feu M.  Adrien  
 Camperrdadressa des dessins  faits par  lui-même et de main de maître, 
   des  morceaux  de.Gaylenreuth  qu offroit. sa  collection ;  feu  
 M. Karsteneut la bonté de me faire faire parM. JFachsmann,  artiste  
 du plus  grand  talent,  de  superbes  figures  coloriées,  des morceaux  
 de  Sandwich  qui  sont dans  le cabinet  de  la Société  des naturalistes  
 de Berlin ;  M.  Benzenberg  m’adressa  des  morceaux  considérables  
 et  un  dessin de  crâne  entier  de  cette même  grotte  d a  Sundwich;  
 M.  Fischer m’en  procura  de  tous  les  osSemens  de  Gaylenreuth  
 et  d’autres  endroits,  qui  sont  déposés  dans  le  cabinet  du  landgrave  
 de  Hesse-Darmstad :  la  permission que  lui  en  accordèrent  
 MM.  Schleyermacher,  secrétaire  intime  de  ce  prinoe,  et Bork- 
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