appartenir. Us sont évidemment du genre du cerf, et ressemblent
assez à leurs analogues dansTl’élan ; mais, par leur grandeur, ils n indiquent
guère qu’un individu de quatre pieds et quelques pouces de
hauteur au garrot.
J’ai reçu depuis peu de M.'âfe Roissy , naturalistéî;am^i'»élé,qu:l ç -
bile , un canon de derrière qui ressemble beaucoup h celui de Ifla n .
On l’a trouvé dans un -terrain meuble à VïUers-sur-M#?'; prè? de
Dit>es, département du Calvados, et j’ai lieu de croire, sans oser
l’assurer, qu’il vient de. notre espèce. Quoique jeune * et manquant
de l’épiphyse inférieure, il a encore; 0,28 de long sur .o,4 d(‘ hu-
geur dans le haut. TjJn;;cerf commun et un cerf de.Canada 1 auroient
a longueur égale un peu plus mince; il est a pçp près dans ^M proportions
de l’élan. •
Je vois dans le bel ouvrage de M. Bropahi .intitulé Conclliolo-
gia fo s s ile subapenninaf. tonael, p. 194) qpîpq ®
de cette espèce dans plusieurs endroits de la Loînbarcpe , savoir^un
crâne manquant dlnn des bois, dans la poi'tioii.du?torj'it.oii'o ù i'lfv ic
située au midi du Pô ; m antre wàne dans de .même çanton près du
Pô même, non loin de Kogbpra, et un fragment de crâne avec des
bois mutilés près du vieux L o d i, sur les bords du Lambro. L auteur
comprend vraisemblablement dans pe nombre ceux que j’armhsprvés
-à. P a v iee.t à Turin.
Ainsi le .cerf à bois gigantesques a lajs.sé de çes- dépouilles nôn-
seulement dans les îles britanniques, rpais en diverses,contrées du
continent de l’Europe, et les couches, ou on les deterre parqissent
de inême nature que celles qui enveloppent les os d éléphant pt de
rhinocéros de l’ancien monde,;; mais pourquoi deyiept-il pjus rare
à mesure qu’on avance vers l’orient et le nord, ou les olçph.tns. au
contraire deviennent plus nombreux ; pourquoi, comme les anciens
Celtes, étoit-il ainsi relégué vers les extrémités occidentales (Ic i fiu-
rôpe , et n’a-t-il pas encore été découvert en Sibérie ? Ce sopt des
questions sur lesquelles la géologie demeure encore muette, et le
demeurera probablement long-temps. , .
A rticle II.
D'une espèce fo ssile de cerf, très-voisine ,du. renne, dont les os
se sont trouvés en abondance près d’ErXMPES, et dans, la ca-
■ Verne dé Breügue y département du Lot.
Guetiard, qui étoit A’Étam pes, a fait connoître cette decouverte'
, et décrit cés o f avec étèiid'ue dans ses Mémoires sur diffé-^
rentes pârfiès'dés sciérià,és‘ e t dés arts, t. I , pagra9-8o;malheureusement
ses dèscrijatidiïs, quoique fort longues, ne sont pasdoùtçs
accompagnées de mesures, et ses figures sont sur dés échelle»différente^:
maiTèomme nous' avons sous les. yeux quelques-unes des
pièces dont il à parlé , nous pouvons1 les'> décrire et les comparer
directement.
La ville d’Étarùpes êst placée dans une vallée qui ne fait , eu quelque
sorte’, qu’effleurer la; superficie de la Beauce, et qui n’y pénètre pas
''assez profondément pour arriver au-desàous des sables remplis pe
grès, qui forment le massif principal decette vaste plaine, elevée.
On creiisè ‘ le*s‘ flancs' de la vallée pour y prendre un sable utile
aux fondeurs, ou des grès propres aux constructions iet au payé, et
la surface de la plaine supérieure.Offre de nombreuses excavations
pratiquées'’dâhs’ lè tuf d’eau douce qui la recouvre immédiatement
"soiis là terre végétale, et que l’on emploie à faire de la chaux.
Les grès'd’Etampes; comme tons ceux des environs de Paris,
sont des!Concrétions formées dans le sable, et environnées de sable
de tous côtés. C’est entre des blocs de ces grès, et dans le sable qui
les enveloppé, et qui Cn remplit les intervalles, que se trouvèrent,
dit-on, les os én question.
Ilparoît qu’ils ètoient en fort grand nombre, et qu’ils apparte-
noient à dés anilriaux d’espèces et de tailles assez différentes ; car il
y en avoit un (pl. III, fig. 9 , du mémoire de Guettard) que l’on
soupçonna d’hippopotame, mais qui me semble plutôt d éléphant;
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