• Il pàroit ,d ’apfes è’e qiie JVT^ Faujas ajoute ( pag.,418 ), qu’ilriy a
aussi de ces filons remplis de brèches osseuses, prèssdss bruines de
Ocniîëzf anéiènhe ville p'iàèéé, comme dü sait.; un peu plus haut que
N$ëe‘ÿ et de l’autre côté du P a illo n , c’est-à-dire du çôt,é de la
Btanoë.' Je vois-àussi par le mémoire de-Mv Ri$so5 pal1 celui de
N . A làm , et par de® notes et des dessins de M. Brongniarl. qu’il
y-à dé ces fentes?remplies de brèclies sür le revers du Mont-R%rofi
au-dessus de Villefranche.
W M'. Provençal> professeur de Montpellier, s’étant trouvé à N ic e
précisément à Une éppque ou l’on faisoit des travaux sur les lianes du
Mont-du-Ghâteau, a été plus A portée que personne- d’en observer
lès’ particularités.“ « Malgré l’abondance des os que lion iretiroit,
» dit-il, je n’ai jamais vu de squelette entier; mais j’ai pu me.eon-
»- v ai mue, par lYxamen d’un grand nombre d os et de dents, I qu’il
)1 n’y a que des animaux herbivores. On y trouve aussi quelques
» coquilles terrestrèsy-et j’ai vu , suruine mlchoire qui me paroi!
%?!-trèS-Sémblablb à ’celle d’un eérfylùnë:!çAqUilfo>idecrh.éjiKuflgira.
bï "fïutre'léS fentés,;remplies dé Concrétion { ajttnrtc Mi.'Brévesçali),
~ff 11 y à quelques cavernes peu profondés;'’ dont'1 les parois, -sont
» tapiss’écs; en' certains endroits'; do la mênm brèche osséuseippii
qy remplit 85? fentes;’mais die y est très-.dur'è, peut-être la mer ou
cj îé terrijls en oht-ils ënfëvé lèà'portions lés; plus molles’; et.formé
blJ Jm&iYôsî*câVèrnesi ' h1-a 1
” M .'M 'èsnâÆ -Pa^oÿrél qui a fait1 uaë-'étüde’particulière dés
diverses*parties dé l'Apennin ,’ a donné line* grande ^attention -p-ce
point où l’Apennin ët 10s Alpes se terminent et s’uhissent en quel-
rfo<f,sorté.ij<r Il a remarqué ,1 dit-il, que les 'èouches dont ce: rocher se
•’^Vomprefo;'«e relèvent -vers lésudrouest-on du côté de la tuer.
» L’une des grottes principales dont ib’ést’ percé 'est »placée-de
» manière que léà’ vagues’y-e'ntrcnt lorsque la mer' est très-agitée.
“45i'C ,ést quand ori arrivé à là vue dit port et * & quoique hauteur que
’•hy l’dn observe cet èrçjglomërat 'Sdlidey de toutes sortes! dfossémejas,
brisés1, pilésJ,-mêlés avect des”fragriien,$, les uns anguleux!et "du
■ y> meme calcaire qui forme la masse du rocher,- lés autces.aÎTandis,
* qui sont probablement des galets et parmi lesquels il «, en a de
» serpentine.» ’
M.M esn ard, comme M. Risso, comme M. A lla n , affirment
qu’il s’y trouve des coquilles toutes semblables à celles de la mer
voisine, nommément des peignes et des patelles; mais, ajoute t 1 ,
« on y en voit beaucoup de terrestres, telles que Xhélix algira,
y, le lapicida, le vermiculata, le cyclostoma elegans, etc. Le
» ciment de terre rougeâtre qui unit tous ces corps, est pénétre
» foi-même de spath qui en remplit les fissures et en tapisse les
» cavités. Il y a beaucoup d’autres fentes remplies de débris du roc
» et de terre rouge, et pénétrées de stalactite, dans lesquelles on
» voit même des coquilles; mais M. Mesnard n’a pu y observer
d des os. »
M. Brongniart m’a procuré le profil de celles qui s’observent sur
la montagne de Villefranche ; elles sont verticales comme à Antibes,
et pénètrent dans la roche de calcaire saccharin grisâtre, semblable
à celui qui forme la plupart des hautes crêtes du Jura; les couches
de ce calcaire, relevées dans un sens,, s’appuient sur des couches
relevées en sens contraire, d’un autre calcaire marneux, compacte et
à grain fin, analogue à celui qu’on nomme calcaire des Alpes. ^ ....
Dès le temps de ma première édition, M. Provençal m avoit
procuré un assez bon nombre de morceaux de cette brèche de N ic e ,
et j’en ai reçu depuis en très-grande quantité, par les soins de
M. Risso. Malheureusement le plus grand nombre n’a pas été pris
en place, mais choisi dans un grand ébouljs, qui s’est formé au pied
de l’escarpemeut par la chute des brèches qui ne se trouvoient plus
soutenues, en sorte qu’on ne peut pas dire quelle hauteur occupoit
chaque morceau dans le filon, ni les autres circonstances qu’il auroit
été important d’observer.
En général la pâte de ces morceaux est rougeâtre ou jaunâtre et
fort dure, elle contient des fragmens du calcaire gris saccharin, dans
lequel les filons sont creusés, des parties considérables de stalactite
cristallisées par couches fort régulières, des veines de la même stalactite,
et des cavités qui en sont tapissées en couches plus ou moins
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