peu robsourité répandiie par les naturalistes sur l’histoire de ce
gpnre, et dont on peut prendre une idée;par le çésumé que je,, vais
faire de ^eurs, ppinicms,, ,
Quoique les anciens aient bien connu les ours et qu’ils en aient vu
souvent ; quoiqu’ils, aient expressément distingué l’ours, blapc; que
Ptalomée Philadelpkc en ait montré un à. l’Egypte (Atlien., lib. V,
p. a o l, édit. .iSq y); qu'A ristote dise qu’il y en.avoit en Mypj.p
(De mirab. quscult, sub fin.), et Pausanias en 2Â rà ç e f(Arcad.,
p. 483 , edit. Hanau i 5i3 ), ils n’ont rien dit sur les différences des
ours bruns efnoirs.’, i
De fameux dominicain-, et évêque de Ratisbonne, A lb ert-le-
Grand, paroît être le premier qui,,ait aperçu ces, différences|jet (pii
ait regardé les ours noirs et bruns.commc déU^ races, particulières,
ts. Su.nt autem apud n osn ig ri , f u s ç i et albi. Alb. » ;
George Agricpla semblé avoir considéré les couleurs comme
accidentelles,, et ne. distinguer deux racesique par la taijle.
Gessner l a suivi [Quadr., p. 941 ), pt dit qu’on appelle en allemand
la petite race Stein-boer ^oxsK de roche), et la grande Haupt-
bair (ou,rs,capital),
Selon eux, les petits ours grimpent plus facilement;-aux arbres.
Les, Allemands et les Russes,distinguent depuis long-temps, selon
P a lla s, de grands ours noirs plus cruels, et d’autres plus petits, d’un
grçs brun et d’un naturel plus doux (S p ic il.,zp q l.fa sc ic , X jV ,
p. 4). Ilparoît que p’est la mêriie distinction que fait Pontoppidan
en ours-cheval (hestebiorn ). et en p etit ours des fourm is.
D?autre?;natnra%f^ ont distingué trois racesç mais chacun d’eux
semble l’avoir fait ^sa manière.
Qadd établit up grand ours noir plus rare; un ours à co llier ,
brunâtre avec un collier blanc, et fin ours des fo u rm is, brun et le
plus petit de tous.,
JYprmius dit que,(selon les Norwégiens, cèst Vours brun, qu’il
nomme Groessdjur ( ours d’herbe), qui est le’plus grand et le moins
dangei;eux-?(pe vivant que de3yégétaux; l’ours noir [Ildgi^sdjyr')
esLpius petit et carnassier , , attaquant les chevaux ; enfin Youj-sdeS
fourmis ( M yreM orn)éii lé plus petit de tous, 'et cependant encore
assez dangereux. Cëâ trois racés se mêlent et produisent des individus
de couleurs et de grandeurs intermédiaires ( VForm. M u s.,
31 s y.-
R za czin sld et K le in , d’après lui, nomment ours desfourm is la
grande Variété noirâtre dont ils distinguent une variété fauve plus
petite, et une autre argentée ou à pojls blanchâtres. C’est aussi la
distinction adoptée par M. Illumenbach, qui du reste paroît attri-
büer à l’âgé lés1 différences d’appétit (Trad. fr., t. gg p. n 5).
Buffon (Hist. nat., VIII, p. 249) réduit tous les ours à une espèce
brune éï une espèce noire; mais comme Duprats et Lahontan éta-
blisspient une distinction semblable entre les ours d’Am érique,
Buffon suppose'qu’ils sont les mèmès que ceux à’Europe, et attribue
à la race noire de 'cés dérniers tout ce que les voyageurs ont observé
sur celle d’Amérique, et particulièrement sà douceur èt son naturel
frugivore. T)u reste il né leur donne d’autre caractère que la couleur
du pqij. jPaubehÈon y ajouté cbnjecturalemënt le nombre des dents,
parce que le'squelette de celui qu’il avoit disséqué, qui étoit dé la
race brune, en avoit quatre de moins que celui de Perrault qu’il
suppdsOiï de la race noire. Buffon regarde aussi l’ours blanc maritime
ëomme spécifiquement différent des deux autres, quoiqu’il
ri ait jpâs. èu d’occasion de l’examiner par lui-même,
Linnoeus confondit tous les ours, même le blanc maritime, en
une sèulè espèce, Ce ne fut qu’â sa dixième édition qu’il commença
à soupçonner que cëlui-ci pourrait bien êtrè distinct.
Pallias' fut iè ‘premier qui constata les caractèrés distinctifs de
l’ours blanc maritime (Spiq. zool. fasc. X IV ) et qui indiqua ceux
de ' Tours poir U Amérique { ib ., p. 5 j 4barüctèréS que j’ai confirmés
depuis dans la descriptionde l a Méhdgerie du Muséum,• mais, à
l’égard des ours ordinaires, d’Europe ,, il paroît disposé à attribuer
leurs différences à l’âge), conformément àtf sentiment de Riedinger
(1. ,c. , p. 4 et. f>)î
Gmelin ne fait de YoUrS noir et de Yoürb brun que deux variétés
dont la seconde serait à la fois la plus grande èt la plus carnassière;
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