a38 OSTÉOLOGIE
berculeuses ont plus d’influence que les fausses molaires > nous plaçons
le ratel après les hyènes, quoique celles-ci aient une fausse
molaire supérieure de plus, mais parce que leur tuberculeuse n’est
encore que rudimentaire.
A la mâchoire supérieure il y a trois incisives, une canine, deux
fausses molaires, une carnassière et une tuberculeuse. Les incisives
n’offrent rien de remarquable, et sont ce que nous les avons vues
chez les chats; il en est de même des canines, sauf les sillons caractéristiques
des chats. La première fausse molaire, plus petite que la
seconde, a les mêmes formes; ce sont des dents analogues aux fausses
molaires normales que nous avons décrites jusqu’à présent; mais elles
sont un peu plus épaisses que celles des chats, et au lieu de suivre
la direction de l’os maxillaire, elles sont placées obliquement par
rapport à cet os. La carnassière ne diffère de celle des chats que
par son petit tubercule interne qui est plus distinct, et par sa partie
moyenne formée d’un tubercule plus aigu. La tuberculeuse s’est
beaucoup agrandie, et est toujours beaucoup plus large du côté
interne au côté externe que d’avant en arrière, et dans ce dernier
sens elle est plus large à sa partie interne qu’à sa partie externe.
Chacune de ces parties se compose de trois petits tubercules, et elles
sont séparées l’une de l’autre par une cavité assez profonde.
A la mâchoire inférieure on trouve trois incisives, une canine, trois
fausses molaires et une carnassière. La première incisive est très-
petite; les deux autres sont à peu près de même grandeur; mais la
seconde est plantée plus en arriéré que les autres, quoique sa couronne
vienne en avant se placer sur la même ligne. La canine n’a rien
de particulier. La première fausse molaire est petite, placée obliquement
dans la mâchoire, et plus large au côté interne qu’à l’externe ;
à ce côté la dent se termine par un tubercule conique,.et à l’autre
par un talon ; la seconde ressemble à la première, excepté qu’elle est
plus grande ; la troisième a la forme des fausses molaires normales,
seulement elle est plus élargie à sa partie postérieure. La carnassière
est épaisse, principalement à sa partie postérieure, et garnie de trois
tubercule!;, un en avant, un au milieu et un en arrière.
D E S C A B N A S S lF . l tS .
Les. relations de ces dents entre elles sont les mêmes que celles
que nous avons observées dans les hyènes; c’est la partie postérieure
très-agrandie de .la-carnassière d’en bas qui correspond à: la grande
tuberculeuse supérieure. Le condyle est sur la ligne des dents, et il
en est de même pour tous les genres suivans.
Le- ratel, dont on ne connoît point encore bien le naturel, doit
être à quelques égards plus carnassier que les hyènes, et à d’autres
moins; en effet-, si ses dents sont plus minces-et plus tranchantes, sa
molaire tuberculeuse supérieure s’est sensiblement agrandie; ce qui
le rapproche de la manière la plus intime du groupe que nous allons
décrire, ; - ;
§ 4- 'u k sP u to is , Z orilles et Martes. (Martes, Cuv.)
PI. X V I I , % III, IV et V.
;, bious ré unissons ces animaux pour décrire leurs dents, parce que
la seule, différence; qu’ils présentent sous, ce rapport c’est que les
martes, ont aux deux mâchoires, une petite fausse molaire de plus
que le putois et le zorille, et que le zorille a Je,tubercule interne
de,.la carnassière inférieure plus développé qu’on ne le trouve sur
la dent analogue des martes et des putois, Du reste'leurs systèmes
de dentition sont tout-à-£ait identiques et leur différence dè celui
des chats consiste dans le développement plus grand des tuberculeuses,
A la mâchoire supérieure on trouve trois incisives, une canine ,
deux ou trois fausses molaires, une carnassière:et une tuberculeuse.
Les incisives et les canines n’offrent rien de remarquable et sont ce
que nous les avons vues chez les chats, les,hyènes et les ratels,-si
ce n’est que le lobe interne est très-petit. La première fausse molaire
des martes est une très-petite dent à une seule racine et dont
la couronne se termine par une pointe très-mousse. Les deux suivantes,
qui sont les analogues des deux seules fausses molaires supérieures
des putois et du zorille, sont à plusieurs racines, minces
de dehors en dedans, larges d’avant en arrière et très-pointues; la
première est un peu plus petite que la seconde. La carnassière ne