Diamètre latéral àe la: tète inférieure de l’humérus......................... °)°S9
Longueur du radiais- , . . . - .... • ■ ■ u • • • • • • , • , \Y •; * * * * • y *
— du.cubitus, y compris l’o l é c r a n e . ............. .. 0,496
— du carpe.'.:'..".,.......... ............... ..................................*........... o,o5 i
— du métacarpe........... ........................................................................ .. .............*.*
— . des premières phalanges.................................................................. 0,076
des secondes., ........ . . . , ......... • • ..............!................................ . ........... 0,001
’4i l âéé trbisièrae'i.y. ; . . . . . ■ ■ . ; .‘ . . . ; ............• • • • ................................. .. ■ ° j°^9
Largeur du bassin de l’angle infér. d’une épine à l’autre.........- • - • •. 0,55^
Distance, entre un angle super, d’une épine à l’autre............... ........................ 0,483
Plus grand diamètre du trou ovale........... .'........................ .. r . . 0,1076
Plus petit id................................................................. .. ........................... i . 1
Longueur du fémur..................................... > • * • .............■ .•••— . ............. 0*446
— du tibia..-, ----- . . . . . . . . . . v . . lV ? • : . y ; ; VUU4XV ’ l ï ’^ !
— de l’astragale................................... .. ......................................... ..............'> • ■ • 0,070
— (1 u, calcanéum.............................- • .. ............•'............ . . . . . .Y . . . . . - - - ■ ■ ■ ' o, 11)0
— du métatarse..................................* .............*«............i0—V’ 1
Les os de cette espèce, comme ceux des autres espèces fossiles
de genres, connus, se trouvent dans des'couches assez superficielles.
La tête décrite par Molyneux étoit à quatre ou cinq pieds de profondeur,
dans une espèce de marne recouverte de tourbe et de terre
franche.
Knowlton dit que la sienne fut trouvée dans un lit de mousse,
p ep t Tnoss3 et rapporte quuu IM. Joice, bailli du comte de Carliste’
en avoit trouvé une autre sous deux pieds de terre^ végétale ,
un pied de sable, dix-huit pouces de pierre, six pouces dé sable,;et
encore un troisième ht de pierre '■ mais il est probable que cette pierre
n’étoit que du tuf.
K e lly décrit aussi avec soin les lits qui recouvrent les bois de
Dotpn, P a p ick . C’est en cherchant de la marne dans les lieux enfoncés
et marécageux qu’on les'trouve. On rencontre d’abord trois
pieds, de,tourbe, puis un lit de gravier d’un demi-pied, suivi d’uné
tourbe meilleure, dans laquelle sont couchés des. troncs d’arbres ,
et qui recouvre des feuilles de chêne encore reconnoîsSâbles, mais
trop décomposées pour supporter le tôucter. Un demi-pied d’argile
bleue mêlée de coquilles', annonce la vraie marne qui est blanche,
et aussi mêlée de coquille^. Celles-ci, dit K elly, sont dé petits t'urbo
(perrywinkles), semblables -à ceux qu’on nomme en Ecosse V ectra
d’eau douce ( fresh-water wrilks ) ; ce qui me feroit croire que
•cette marne est un tuf formé dans l’eau douce, comme celui qui est
si abondant et souvent si épais dans nos environs de Paris.
C’est dans cette marne qu’on trouve les bois fossiles. Leur situation
seroit donc exactement la même que celle de nos ossemens fossiles
d’éléphans.
Il s’agit maintenant d’examiner, dans quels pays on a trouvé de
ces bois hors de l’Irlande.
On voit par le mémoire de Knowlton , qu il y en a en Angleterre,
et M. Parkinson le confirme (fossil. remaind. tome III, p. 3i 8 )
par des parties de bois et de crânes qu’il a trouvées sur la.cote du
comté d’Essex. .
II y en a également en Allemagne et en France.
Déjà l’on y a rapporté l’élan trouvé en 1729 à M a ssel, village
du pays d’O ëls, en Silésie, en réparant un fosse, et dont Léônhard
David Hermann, curé de ce lieu, a publié une description particulière
imprimée à Budissin en 1781 , et en effet, bien que ces
figures soient fort mauvaises, on ne peut guère croire qu elles vinssent
d’une autre espèce.
L ’auteur prétend qu’en 1664 on avoit trouvé dans le vieux Rhin
près de Dourlach un bois du même animal pesant 60 livres.
Nous devons croire que c’ est aussi à notre animal qu’appar-
tiennentles os et le bois d’un élan trouvés dans la tourbe à V ich eld e,
pays de Brunswick , par M. Berger, dont parle B allensiedt ( Archives
du monde primitif, I vol. p. 66).
M. de Rochow, chanoine de Magdebourg, homme digne de respect
par les fondations utiles dont il à enrichi sa patrie, représente
dans le IF. tome des É crits de la S ociété des naturalistes de Berlin
(Berl. 1781), p. 388, et pl. X , fig. 2 , une portion de bois enduite
d’une légère -couche pierreuse , et trouvée dans le Rhin , près de
W orms, en 1771, dont nous donnons Une copie réduite, pl. I d ,
fig. 3; sa longueur, depuis la meule a jusqu’à l’endroit b, oùdâ
perche est rompue, eàt de 3 pieds 4 pouces du Rhin. La meule a un