d’articulation *des mâçhouîes,:le condylep est sur la ligne des, dents.
Les chats ne se nourrissent absolument que de chair,- et autant
qu’ils le peuvent de chair fraîche ; e t ils ne mangent les os que lorsqu'ils
sont tendres et que la faim les presse vivement.
§ 2. D es Hyènes. (Hxæna, Cuv, ) :
P lJX V lI , fig. H; i , 2, 3,
Le système de dentition qui paroît ^voir le plus de rapport avec
celui des chats est celui des hyènes. En,effet, çgs aniiïiaux ne (lifïp-
rent,guère des chats,squs ce rapport, que par une f^u^e, molaire,,çte
plus à l’une et à l’autre mâchoire, par des.beiÿ^çn gfgprql béauqqup
plus épaisses,-et moins tranchantes., et par un léger.liüpu.À la.c.arnas-
sière inférieure.
A la mâchoire supérieure les hyènes ont trois, inpisives, une canine ,
trois, fausses molaires, une carnassière .et une tuberculeuse} Les incisives
supérieures diffèrent de celles des chats en qe que lp lo.be interne,
qui résulte de l’échancrure transversale, e,st partagé en Jeux
dans les deux premières, et que la troisième est longue, crochue .et
. s,emblab.]é aune petite canine. Les,canines sont.liss.es et non sillonnées.
La première fausse molaire est une petite dent-à.une seule,racine,
et dont la. couronne consiste dans une pointe mousse. Le-, deux
fausses molaires, suivantes sq distinguent surtout par leur .extrême
épaisseur , qui en fait des dents coniques, plutôt .que des dents
tranchantes. La carnassière a le tubercule interne beaucoup plus détaché
et distinct de la dent.que nous ne l’avons vu,dans les chats, et
la tuberculeuse a bien conservé les niâmes formes, mais a pris plus
de dimension que Celle de ces derniers; elle a plus de deux racines.
A l^mâçhoire inférieur^ on trouve, trqis incisives, une canine ,* trois
fausses molaires et une. carnassière. Les incisives, ne présentent rien
qui mérite d’être remarqué, ,çjt il en .est de même des canines. Pour
.J,çs.,trpis faussçs molaires nous répéterons ce que nous avons dit pour
les deux piincipal.es de la mâchoire.opposée:, elles,,ont presque les
mêuies dimensions dp,dehors en dedans que d’avant en arrière, ce qui
Élit quielles ne conservent presque rien du tranchant (pie nous avons
remarqué a. celles des chats. La carnassière! a de particùlier‘ ûii talon
assez développé en arrière dé*sa partie postérieure, etun petit tubercule
à la face interne, qui toutefois n’ëxiste pas dans toutes les espèéès.
A l’égard des relations de, ces deux mâchoires entre elles, tout
ce qui résulte des différénéès que nous àvems fait remarquer, c’est
que le tubercule interne de lajSarnassière/d’en haut établit entre
cette dent et la troisième fausse molaire d’en bas des rapports, plus
étendus que ceüx qui existoient entre fc’es.denfs chez lés chats, et que
la dent tubérculeuse dés hyènes n’est plus rudim.ëntaire, puisqu’au
moyen du talon de la carnassière inférieure elle exercé une influence
réelle dâbs11& mastication.
Il est bèpendânt à remarquer que l’épaisseur des molaires que nous
venons de décrire diminue leur qualité tranchante, què l'augmentation
du1 nombre dès"'TàuSsèS môlaires j en nécessitant l’all'ongément
des mâchoires, affaiblit leur action, et queleur forcé est encore réduite
parla situation du eondylc placé fort au-dessus de la ligne des dents.
Lès hyènes sont - eu effet dés animaux bien moins carnassiers que
les chats ; aussi-ne mahgënt-elles' guère de viande que lorsqu’elle commence
à se corrompre et h se diviser plus facilement. Il n’est point
difficile de les habituer à se nourrir dè substances végétales, de pain,
par exemple; et ce qui se trouve en parfaite harmonie avec la grande
épaisseur de leurs dents, c’est l’extrême facilité et le goût qu’ elles ont
pour briser les Os les plus durs.
§ 3. D u Ratel. (Viverra mellivora , Sparm. et Gmel.)
PI. X V II , fig. 9, io , n , 12, i 3.
De tous les animaux carnassiers c’est le ratel qui nous montre le
système de dentition où celui des chats a le moins été altéré, quant
au nombre des dents : il n’a qu’une petite fausse molaire inférieure
dè plus qu’eux; mais sa carnassière inférieure et sa tuberculeuse supérieure
se sont agrandies et ont pris assez exactement la forme des
dents analogues des martes et des gloutons ; et comme les dents tu