pour 1 uncifôrme. Celui qu’il regarde comme scaphoïdo-semilu-
naire , ib. fig.'4, en est bien un, mais du genre du lion, et non de
celui de l’ours»
Le véritable, celui de sa fig. G, étant un peu plus petit que le
notre, il se pourroit qu’il vînt de la deuxième espèce d’ours.
Dimensions du nôtre : largeur transversale, o,o52 ; diamètre
antéro-postérieur aumilieu, o,o3i ; longueur de la tubérosité, o,025.
' -/3. - Le cunéiforme m a manqué; mais M. Rosenmiiller le représente
bien et sous son vrai nom, àsapl. VIII, fig. 12, par sa face
inférieure. Il paroit ressembler à celui de l’ours,-h la grandeur
près. Çelui du lion est si différent, qu’on ne peut les confondre.
y. pisiform e, qui;a manqué à M. Rosenm iiller, s’est trouvé
trois fois dans notre collection, pl. X X V I , fig,.22 et a3.
Il ne diffère de celui de l’ours que parce qu’il est un peu plus
grand., j wobw tm au a r ili -.. ,s ijr
cÇ Je naipas eu le trapèze, nûM. Rosenmiiller non plusçinais
il pareil; avoir donnéçe nom à Cunéiforme.
h J>ai eu deux trapézoïdes, pl. X X V I ,fig ,>24 et a5. Mo Rosen-
rnüller ne 1 a point, mais il donne ce nom au grand o s, dans sa
pl. V III, fig. 8. Le vrai trapézoïde fossile ne diffère de celui de l’ours
noir commun, que parce qu’il est un peu plus large à proportion
de sa longueur.
C- L e grand os que M. Rosenmiiller, comme nous .venons de le
dire, a pris pour le trapézoïdev est représenté p hX X V Ip fig . 26
et 27. Outre sa grandeur qui est d’un tiers plus forte; il serdistingue
encorejjde^celui de 1 ours par un enfoncement très-marqué vers a ,
pour la tubérosité de la, tête du métacarpien de l’indei. L e lion
ayant quelque chose d’approchant , quoique hien moins fort ;/; je
pourrois bien n avoir eu.'ici'que le grand os de ce genre dont on » a
vu que les débris se trouvent aussi, quoiqu’en petit nombre, dans
ces cavernes, b
Le dessin de.M. Rosenm iiller,n’ayant point cet enfoncement, il
sç pouiToit que ce fut lui qui eût trouvé le véritable grand os de
■ l’ours:
j L Pour Cunéiforme, je l’ai eu bien certainement d’ours, et seulement
d’un cinquième plus grand. C’est lui que M. Rosenmuller
paroît avoir nommé trapèze. Voyez pl. X X IV , fig-9 > Par devan ’
fig. 10, par la face externe fig. 11 , en dessous.
20. L es os du métacarpe.
M. Rosenmiiller n’en représente qu’un; sur sa pl. VIII, fig. i 3 ,
qu’il donne pour'celui de l’index', mais qui est bien certainement
celui du petit doigt du Côté droit.
J’en ai réuni quatre du côté'gauche ; qui sê conviennent assez pour
être considérés comme venus du même individu. Voyez pl. X X V l l ,
fig. 5.11s ont tous les mêmes'cdnformations que dans léS Ours communs ;
celui du petit doigt est aussi leplus gros.Celüi dupouce me manque ,
maisM. Rosenmiiller dit qu’il est presque aussi grand que les autres,
nouveau rapport avecdes burlfÜne différence' très'-sensiblexepen-
dant, c’ est que ces métacarpiens fossiles sont tous plus gros1 de près
d’un quart," et en même'temps plus courts d’un sixième que dans
notre grand ours brun; de qui devoit donner à la main une forme
plus large'et plus courte.
3o. L es os du tarse.
L ’ours'en a sept comme l’homme. J’en ai trouvé six parmi les os
de eesbavemes.z■ ! - " 'm '■ r ' ■ , .. .
a. L e calcanéum. Vous en avons deux: un grand, pareil à' celui
que M. Rosenmiillerreprésente en dessous dans sa pl. VIII, fig. 1 ,
long de o,ioff, large en bas,- à l’apophyse latérale, de 0,066 (E sp er
en a un plus grand encore, à sapl. XIV, fig. 1 ) , et un un peu
plus petit de 0,087 sur o,o56. '
Celui-ci ne diffère pas sensiblement, même pour la taille, de celui
de notre grand ours brun. Le premier est plus grêle à proportion,
et son apophyse latérale est un peu plus pointue. On le voit dans
notre pl. X X V , fig. 10. II est cependant aussi d’ours. Le lion