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recueilli ceux d’aucuns quadrumanes. Parmi ces lions, ces tigres, ces
rhinocéros, ces éléphans, il n% a jamàis nn'singe; et ce n’est pas
leur petitesse qui a empêché de les découvrir, puisqu’on a trouvé et
reconnu jusqu’à des os de rats et de musaraignes, ( iommeul est - il
arrivé, par exemple, que ces hyènes de Kirhdale qui ont entraîné
vers leurs repaires des cadavres et des membres des plus grands
quadrupèdes comme des plus petits, n’y aient jamais porté ni itû
singe, ni un maki, si ce n'est parce qu’il n’en vivôit alors aucun dans
leurs environs.
Cette absence des quadrumanes parmi les fossiles, Fait qu il ne
nous reste plus à traiter en ossèùMs de mammifères' terrestres, que
ceux des. rongeurs et dés édentés"; ils feront 1 objet de1 notre 'cinquième
paître} après quôf nous traiterons dans la^liièmë-, des
mammifères marins, phoques, lamantins et'cétacés, et.dans le reste
de l’ouvrage nous examinerons les os des oiseaux et des reptiles;
ADDITIONS
A CE VOLUME ET A U X TROIS PRÉCÉDENS.
Je continue d’insérer en appendice à la fin de chacun de mes volumes
les découvertes qui se font pendant l’impression de mon. Ouvrage,
et à la multiplication desquelles j’ose croire que cet ouvrage
lui-même contribue,; ^appelant l’attention des personnes instruites
sur un ordre de phénomènes aussi.intéressant.
L’abondance,des objets curieux, qui m’arrivent continuellement,
me paraît prouver que malgré les efforts des géologi§tes, cette partie
de nos connoissance^està peine effleurée, et que l’on peut s’attendre
à tout instant avoir sortir de terre des espèces non moins extraordinaires
que toutes celles qui en ont déjà été tirées.
Addition aux découvertes d’o sjo ssile s d’Éléphans.
Tome I, page 87.
Comme je l’ai déjà remarqué dans un des volumes précédens, il
ne m’est pas possible de citer toutes les découvertes d os d éléphans
qui se font chaque jour et dans tous les pays; mais je ne puis m’empêcher
de mentionner trois têtes de ce genre déterrées récemment
en Toscane ; deux de ces têtes font été pendant le mois de novembre
dernier ( r8aa ).
Elles sont au Muséum du grand duc à Florence, et je ne désespère
pas de les faire connoître bientôt avec plus de détail.
Tome I, page 187.
On a trouvé à Atwick, près de Hom-Sea dans le comté à’ Y o rk ,
une portion de défense d’un bel ivoire, longue d’environ 38 pouces
( anglais), et de 20 pouces de circonférence.
( Magaz. philos, de Tilloch. Août 1822. Page i 54-)