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Métacarpe du doîgt médiüs, pl. X X X I , *fîg. longueur.
?ne fossile. . Hyène tachetée.
Métatarse de l’ anté-pénuîliëmè, ôü second doigt après le
vestige de pouce , fig. 16........................................ ö,b8Ö' . . . .................. 0,093
Large u r a u imilmuVf ^ /fiua fCifiS J. g a h n A . JMT. . siQL r» a t I
j Du pénultième, fig. ï 7 . . . . . . . 'ii. ’
Largeur au milieu. i . . . . . . . . . .........
D u dernier oü petit d o ig t f ig . 1 8 . . . .".Y. , . __f: i p P .. .
La même différence s’est montrée dans les "phalanges dont nous
avons plusieurs, et l’on peut bien en conclure que l’hyène fossile
avoit les extrémités plus grosses et plus courtes à proportion que
l’hyène vivante, car l’hyène rayée est encore plus sveîte que ta
tachetée.
M. Buckland a donné dans sa pl. X IX , fig. !>, g , io ,
un métatarsien, un métacarpien et des phàfett^es ankqhelles îés‘
mêmes observations s’appliquent, et qui confirment notre conclusion.
Cette différence s’étend aux os du carpe et du tarse; l’astragale et
le calcanéum que j’ai eus de Kirkdale par les soins de MM. Salmond
et Gibson, sont plus gros, plus larges et plus courts que leurs analogues
dans les autres hyènes, ainsi qu’on peut le voir par les dessins,
pi. X X X I ,f ig .g e t 4-H n’est pas jusqu’à la rotule, pl. X X X I ,
fig. 2, où cette plus grande largeur ne se remarque.
Pour ne rien négliger de ce que j’ai eu de l’hyène fossile, j’en
donne la tête inférieure de péroné, pl. X X X I , fig. 3; le grand
cunéiforme du tarse, ib., fig. 10, et le scaphoïde du tarse, fig. 19.
Ces trois morceaux ne diffèrent pas sensiblement de l’hyène tachetée.
§ 5. L es os du tronc.
La caverne de Kirkdale a fourni plusieurs vertèbres semblables à
celles des hyènes, mais presque toutes trop mutilées pour offrir des
caractères spécifiques; j’ai eu par exemple un atlas, un axis, une
quatrième ou cinquième cervicale, une dernière dorsale et une lombaire,,
avec quelques autres fragmens.- Tous ces morceaux, incontestablement
du genre de l’hyène, sont un pèu plus grands que leurs
analogues dans l’hyène tachetée.
Dès ma première édition, M. Adrien Camper m’avoit envoyé le
dessin d’un atlas de G ayïenreuth, que l’on voit pl. X X IX , fig. 6,
réduit au tiers, à côté de celui de Xhyène vivante, fig. 5. Sa circonst
/ i î^ û o u g o n o r a l c a ’ cM. j ia a a d u a îa p p c r r t i a v o o o o l lo d o c t î g r o e ol■ d o c
canis, mais c’est à l’hyène qu’il ressemble le plus par la direction du
trou a , a. .
P . S. Au moment où se termine l’impression de ce chapitre,
j’apprends par M. Pentland, jeune naturaliste anglais plein de con-
noissances en histoire naturelle, que l’on vient de découvrir des
ossemens d’hyène dans les, couches meubles du val d’Arno.