7°. Les caisses sont aplaties et petites ; toute la région basilaire est
plus plate.
8°. Le tubercule ptérygoïdien externe est plus en avant, tout près
de la suture avec le palatin.
9°; La lame horizontale des os palatins se prolonge en arrière
de façon que la portion du tube nasal située derrière les dents fait
plus du quart de tout le palais dans les adultes.
Dans les jeunes les dents sont plus en arrière, comme dans tous
les animaux. L’orifice supérieur du canal ptérygo-palatin y est en
partie formé par le maxillaire.
i i °. Le trou sous-orbitaire antérieur , l'optique, le sphéûo-orbi-
taire et le rond sont sur une ligne obliquement montante, protégée
en dessus et en arrière par une crête de l’aile temporale du sphénoïde
postérieur.
Le b â t o n se rapproche du chien pour la direction de l’orbite et
la forme de l’arcade, et de l’ours pour la proportion moindre de la
face; ses apophyses post-orbitaires du frontal sont moins saillantes;
son crâne s’élargit en arrière beaucoup phoque dans l’ours et le
chien; ses crêtes temporales se rapprochent beaucoup plutôt; ses
crêtes occipitale et sagittale sont moins relevées et ne forment pas
une grande épine.
Ses os du nez s’élargissent dans le haut; ses intermaxillaires montent
comme dans l’ours; le trou sous-orbitaire est très-près du bord
de l’orbite et quelquefois double; je ne trouve pas de canal vidien.
Ses caisses, sont grandes et bombées, plus encore que dans le chien,
et la partie du canal des arrières narines formée par le palatin plus
prolongée encore que dans l’ours.
Le tubercule de l’occipital, qui dans l’ours se joint à l’apophyse
mastoïde du temporal, en est séparé par une large échancrure.
La tête, du c o a t i n’est que celle du raton plus étroite et plus allongée,
surtout de la partie du museau.
La tête des c h a t s (.pi. XXX HT etXXXJV) -diffère essentiellement
de celle des chiens par la brièveté et la grosseur du museau.
Les sutures intermaxillaires ne vont de même qu’à moitié des os
du nez.
L’os lachrymal a un petit crochet au bord de l’orbite ; tout le reste
de l’os, qui est grand à proportion, est en dedans et le trou y est
percé.
Le trou sous-orbitaire est tout près de l’os jugal, et conséquemment
le canal sous-orbitaire est très-court.
On voit dans l’orbite une parcelle d’os planum au point de jonction
du frontal, du lachrymal et du palatin, comme dans legaléopithèque;
quelquefois elle ne touche pas le palatin.
Les trous sphéno et ptérygo-palatins sont dans le palatin.
Le sphénoïde antérieur s’avance dans l’orbite, comme dans le
chien.
Le sphénoïde postérieur va de même dans la tempe jusqu’au pariétal.
Les trous optique, sphéno-orbitaire, rond, ovale, sont comme
dans; le chien; je ne trouve pas de canal vidien entre ces deux
derniers.
Les apophyses post-orbitaires du frontal et du jugal sont beaucoup
plus saillantes et se rapprochent davantage l’une de l’autre que dans
le chien.
Les arcades zygomatiques saillent davantage en dehors.
Les dernières molaires sont plus écartées; la région postérieure
du palais plus large. Le bord osseux des arrières narines se porte un
peu plus en arrière.
Mais les ailes ptérygoïdes sont à peu près les mêmes ; toutefois
l’apophyse interne se soude de suite après la naissance.
Les caisses sont plus rondes et plus bombées que dans le chien.
Le tubercule mastoïdien du temporal est plus fort que celui de
l’occipital.