contient deux arrière-molaires inférieures avec les empreintesde deux
autres;etle second, pl. X III, fig. 8, deux arrière-molaires supérieures.
11 n’y a qu’une dent entière dans chaque morceau. La substance des
dents, ainsi que celle des os et fragmens d’os qui les accompagnent ,
est d’un blanc pur; le brillant de l’émail se laisse encore;apercevoir.
Ils sont empâtés dans un ciment rougeâtre, percé irrégulièrement
comme s’il eût été rongé des vers, et contenant, outre les os, des
morceaux irréguliers de marbre gris, de différentes grosseurs; la
ressemblance de cette brèche avec les autres est donc très-frappante.
Il ne peut y avoir de doute sur la famille ni sur le genre auxquels
appartiennent les dents; la petite pointe très-distincte dans la supérieure
et dont il reste quelque parcelle dans l’inférieure'montré que
ce sOnt des dents de cerfs. Mais leur espèce ii’eSt pas si aisée à déterminer,
puisque nous n’avons de ressourcé que dans leur grandeur.
La longueur de la grande arrière-dent inférieure , a b ,-fig. 5, est
de'0,027; la hauteur de son fût, e d , dé ôjôâ; la longueur de la
précédente a c , de 0^022, et sa hauteur g ƒ , en y Comprenant une
portion de racine, de 0,023. Ces dimensions sont un peu moindres
que'telles d’un cèrf ordinaire et pluS'grandes que celles du daim.
La dent supérieure de la figure 8 est un peu plus petite. "Elle a
d’avant en arrière 0,617 ; et transversalement, en aVant, 0,018. Je
l’ai comparée à sa correspondante dans le daim, sans y apercevoir
de différence dé grandeur ou de conformation, si ce n’est que la
petite pointé caractéristique du genre y est un peu plus détachée du
corps'de la dent.
Les figures 6 et 7 sont gravées d’après des dessins que feuM. Adrien
Càïnper m’avoit adressés. Us représentent aussi deux portions de mâchoires
de ruminans, qui paroissent venir d’une espèce de la taille
du daim.
Autant que j’en puis juger, la fig. 6 contient les quatre premières
molaires inférieures du côté gauche vues à leur face externe, et la
fig. 7 , leS quatre dernières vues a leur face interne.'La petite pointe
de la quatrième, fig. 6, montre, encore qu’il s’agit d’un cerf, mais
les dessins ne sont pas assez précis pour rien dire surLespècei ■ ■
John H u nier, qui a aussi .examimé-desiosfdsIDalinatid; dit.éga-
lement qu’ils;apppartiennent, en général},!à la famille des ruminans;
mais.il assure avoir trouvé parmi eux une portion de l’os hyoïde
d’un, cheval. (Voyez son Mémoire sur les os fo ssiles d ’ours d’A llemagne^
Trans. phil. 1794, p- 4 12-)
, , . V i t i c iE X L '
D es brèches osseuses de Vue de Cérigo.
On ne les çpnnoît que par la description de Spa llanza ni, insérée
dans les Mémoires de la Société[itq lienfie, t. III, p. 43.9 (1), laquelle
,est fort loin d’être complète , ni même yraisemblable dans
toutes sesjpartiesv
,« Ondes trouve, dit-il (2), dans une mqntagne inculte, en fortae
» de çô.ne tronqué,.peu éloignée de la mer, et distante d’un demi-
», mille du villagp qui porté le nom de l’ile. On lui donne le nom de ,
». la montagne depps• A l’endroit où elle commence, à en mpntrer,
» sa circonférence est d’un mille ; et depuis là jifsq u ’à la, cim e, elle
» lestpemplie de ces dépouilles animales, tant à l ’intéripur qu ’à
"» ï extérieur. »
Sans douté que l’auteur n’a pas culbuté toute cette cime de montagne
pour vérifier cette dernière circonstance, et-qu’il faut expliquer
sa phrase, en supposant qu’en effet on y trouve des os sur un grand
nombi;e de points.
On n a pas beaucoup besoin d’études Rajoute-t-il, p. h v f) pour
reconnaître que la p lus grande partie sont des os humains,^Je
crois îavoir vu clairement par quelques phalanges des doigts, et
quelques morceaux de radius e t de tibia.
Or, il faudrait au contraire beaucoup d’études pour être en état
de vérifier une espèce sur des phalanges, et des morceaux de radius
Ossetfazioni jîsicliê istituiée nell isola di C it er a , oggidi detia C erigo;
(2) Loc. g&ûa p .:4§ ï i e^M Ïo -‘.lb l i o i l 1 ; J t ) t.i K.mç.» U § | ■ •