et de 0,13 , mais où la longueur totale est Ù peu près la même, o,h5.
La largeur d’une apophyse post-orbitaire à l’autré ésf de 0,7 daùs
le fossile, et de 0,8 dans le vivant ; mais elles sont pëùt-êtré un peu
mutilées dans le premier. Dans un loup plus vieux la différence de
proportion entre lés deux parties de la tête est eribore plus sensible.
La tête représentée par M. Goldfuss avoit depuis le bord incisif
jusqu’au bord du trou ôecipital , 0,235, Gét Observàteur lui trouve
la crête sagittale plus élevée et en même temps s-ébaisSant davantagë
en arrière qu’au loup ordinaire.
Notre muséum possède quatre mâchoires inférieures dont je donne
les trois plus entières, planche XXXVII, figure 2 , 3 et 4. KUés
viennent toutes de Gaylenreuth. J’en ajoute ( fig.Sg)' üné' du lilèine
lieu, du cabinet de feu Câmpe'r:%'
Elles ressemblent tellement à leurs analogues dans les loups et les
grands chiens, que l’oeil a peine h y trouver dè.vdiffénmcesl; même
individuelles. La branche montante1,’ fig:' 2, ressemble cependant
plus au chien qu’au loup, parce qu’elle ést'plus petite à proportion,
et que le condyle articulaire y iëst plus gros. La fosse pour l'insertion
du linisele masseter est aussi plus étroite et plus profonde : mâis’j je
le répète,’ ces caractèresièt même ceux que Ton pourrait tirer dés
proportions de la tête sont si foibles qu’on n’oseroit les proposer
comme distinctifs , si l’analogie des autrèsèahimaur fossilès ne nous
autotisoit 'à'croire qu’il y avoit aussi pour eelui-ci des’ différences
spécifiques.
Au reste, si ces différences né sont pas^suffisamment prouvées,
l’identité d’espèce ne l’est pas non plus par cette’'ressemblance de
quelques parties.
Les différentes espèces du genre du chien, les divers renards, été.,
se ressemblent tellement par la taille êt la figure, qu’il seroit fort
possible que quelques-uns de leurs os fussent indiscernables.
Il est bon de remarquer ici que ces oè, quels qu’ilssoient. Sont
dans le même état qûê ceux d’ours,' de félis et d'hyène même Cou-
lèùr j même cortSlstaiifto' ; même enveloppé : t'Oùt annonce qu’ils datent
de la même époque: et qu’ils ont été ensevelis ensemble.
J’ai retiré moi-même, d’un bloc de tuf pétri d’oss.cmens, la dent,
fig. 6 , p i XXXVII, et l ’osiidu mpigoapp^^tt'Pftùùe/H'jfig.-9;et 10,
Celui-ci. ressemble.en tout à son analogue dans un loup ou dans un
grand chien.
La ; caverne Aa.Iiirkdiile, renferme airssi quelques ,os do loups ou
de grands chiens ;;;mais.,ilnparpît quul y 0,0, a,bien,.peu., Les depts
même, que AJ, Ruelcland donne pour) telles, pl, .XXIV: de, son niém.,
fig, i 5 ,—u8f,,ne(f;Spnt que de jeunes hyènes:.,
'C e p e n d a n t S ir G. Cailey m’ en a c om m u n iq u q u n e m âp h e liè re , q u i
es t la 3 e. in fé r ie u r e dU|:CÔté;droit e t n e d i f fè r e p a s d e , ce lle, d u lo u p
o rd in a ir e . ;
Cette espèce (le loup ÿest.trpwée, comme,celle de lhyène , avec
des ossemens d’éléphans. M. Joeger..rpjapepypyé lp1(dessin.;ide>^,a
principale molaire inférieure, trouvée à , Cantstadî ,j p l XXXVII,
fig, ,7, J’en ai vus à Florence,une .mâchoire mutilée dans le cabinet
du grand duc, eppn.e portion d’.uneiautr,e dans,celui de M, Targigni
T o z z e tti, jCt npus ayonsjdéjih parlé dans ce, volume, p. ,228, d’pn
dessin envoyé ,par (an. Ca/rifier, représentant une dent de même
sorte trouvée à Romagnano dans, le lieu.o.ù étaient .accumulés lefs ps
d’éléphans; décrits par Jèorrw, Ç’qst,celle qui .est grayéepl. XX^YH,
«g- 8- -,c 0 c,. jto • • ;
lisp cr dit aus,<i (pi’il y avoit de. ces têtes de loup à K a h ld o rf,
dans le pays d’A ichslcedt, dans la fouille où fut prise la tête à!hyène
décrite par ColUni, et dont j’ai parlé ailleurs.
Enfin j’apprends par M. Buckland qu’il s’en est trouvé dans- les
soupiraux qui conduisentà la caverne d’Oreston près. dfi.jP.lymçsufk.
§ 2. D ’un animal fo r t voisin du renard, .« ce n ”est le renard
lui-même.
M. Rosenmiiller peqsc que les ossemens de renard de Gaylenreuth
sont, ainsi que ceux d’houime, do.mouton et. de blaireau, beaucoup
plus modernes .que. ceux d’ouiis , parce quuls^o.nt mieux, conservés,
Cependant ceux dont je vais parler étaient pétris dans le .même