Il y en a des peaux d’un fauve plus blanchâtre; à taches plus brunes
que noires. . :
La tète est longue de 6 pouces; son corps, sans la tète, de 3 pieds;
sa queue de 2 ; il est haut de 2 pieds au garrot.
L ’e§pèce habite plusieurs contrées de l’Afrique. A notre.connois-
sance il en vient des peaux du Sénégal et du Cap. Nous savons aussi
par lë.térpoignage de MM. Liard et Duvàùcel, et par dës portions
de son squelette qu’ils nous ont envoyées avec sa figure, qu'elle se
trouve dans les îles de la Sonde. Ainsi,, rien n empêche qu’elle, ne
vive aussi dansTlndostan et les autres contrées intermédiaires.
Agi» gttépdkl est là dernière des-'espèces de félis qui peuvent être.âppeKbi
grandes'/ et dont nous avons beSèin pour déterminer tes1 os dé ce genre reconnus
jusqu’ici parmi les fossiles.
7 Cépéndant, comme il 'n’est pas impossible que l’on découvre un-jour des-os
d’espèces plus petites, et la matière ayant d’ailleurs un grand intérêt poiir la
zoologie, on ne nous blâmera pas sans dohte de suivre plus loin celte énumération.
.Nous pfàcerons donc après 1 e guépard le serval oujchat-tigre des fourreurs
(/dis serval. Gm.) qui par ses bandés longitudinales du cou commencé ^ annoncer
les espèces qui vont suivre.
PerraulTfa représenté une fois, Mém. de l’A c., tomé III, part. Irw. , pl.' XÎÎI,
d’àpiés un individu fort engraissé, sous le nom de chat-pardqü’HérnàftdèàkVpU
donné au tlalco-ocjêloïl, et une autrefois,’ part. III, sOiià lé VibrA’ déplàriïherë^
é. p l u s exactement. BufTon l’a nommé serval en lui appliquant
assez arbitrairement un passage du père Vincent Marie, sur un chat de l’Inde,
moindre que là civette, ce qui assurément ne peut se dire du serval.
Le fait est que les peaux de chat-tigre des fréteurs' n;6‘u£aŸftstéht !jteïJcétifâirîès
du cap de Bonne-Espérance, et que d’après les renseignemens que j’ai reçus à cet
jigard des négocians , je ne conserve plus aujourd’hui de doute sur l’origine africaine
de celle espèce - je. suis donc convaincu que M. d’Am fâ è’ést trompé ÏOrscjüè
dans un de ces chats-tigres du cabinet il p cïu‘ retfd^oîtré^Ori mvàràcâfâ:
Ceà?'^Jiàts-tigréV'ôti'Vériàîé,' B ff que ceM dé Bùffbri, t. X llt , p f 3| ; dèïùi qüé
j’àidèyHtdaliérfibri histoire-de là Ménàgèrie^édii. in-i2','fom; II, pl. i'ÿ é iJcelui
qifa iTâit liüiôpàphïer mon ïi^fë f ént ler^elàÿè lahVé clair ; plù's oü îtioiiis’tîràrrt
sttf ï e 'g r l^ ê t ; qbéï^uéfô^^làvâMàge tour de&’ïèVrèày îà^gor^e*,
le dessous du corps et le haut de l’intérieur de# cûBééàIsôtitJMàl^liM¥eSr;Dë'-p‘étU<f5
mouchetures noires pccnpentjî.eîIront;-et datjoue>/ Une. ligne de ces mouchetures
occupe transversalement le pli de la gorge, et il y en a une autre un peu,plusJpas.
Sur la convexité d.e l’oreille sont deux bandes noires-séparées par une tache blanchâtre]
quatre lignés noires régnent dépuis(ïe yérfexi le long dé k nuque! Arrivées
vers l’épaule, les deux extrérriès!^y intéWônipent , puis reprennent pour finir ün
peu plus en arriéré. Au mêmé endroit des deux intermédiaires s’écartent pour en
laisser t naître -deux Autres quj.] se; <terminent~:aussi ,yer§(le tiers antérieur du dos,.
Ensuite , il n’y a .que :des tpclms isolées sur la; groupe tôjt les flancs j elles sont plus
grandes stir les cuisses , plus petites sur les épaules et lé,s jambes. Elles'forment
trois bandes transversés sur le d'evànt dé là cAisse ët flé la jambe , 3êt il y a'deux
largés^bàndes iioirës à-Iâ facé interne dé l’humérüs. La queué est annëïéë de noir,
plus ou moins haut 5;quand;.elle .l’est entièrement, il y^a, huit ou neuf anneaux,
mais souvent les anneaux supérieurs sont interrompus et réduits à de simples taches.
Dans quelques individus les bandes sont plus larges, plus.continues, les taches
plue krgéSjimoins nombreuses et plus anguleuses, les, mouchetures du front etjde
la joue plus nuageuses.. Dans d’autresdes.taches.vokines du dos sknissent pj;uSjOu
moins en bandes longitudinales.
Lai taille.de/pes obàts-dgres d’Afrique ,-est un peu moindre que celle des animaux
d’Amérique qui vont suivre. Nousfen ayons vu de yingt-quatr& et,(de vingt-six
pouces sans la tête, qui a quatre pouoes^ et.demi, ni, k quepe, qui en a huit ou neuf.
Leur hauteur au garrot est de quinze pouces. Perrault donne aux deux siens trente
pouces sans la queue, ce qui revient! peu près au même.
ne puis, plvjs doqtçr. n f plusque iQchatdu.cap deFprster(Trans. phjl.,
vpl. LXXI) n’ait été un deLceSichats-tigres jeune.; çèla est certain du moins des
individus que lui rapportent Pennant et Miller, sur quoi l’on peut consulter Snàw ,
Qpfi, Zqol. r.yoL J.,.part-. II > p. 36t. Epfin il est manifeste .quelle prétendu car4acal
de,Barbarie sans pineaux aux oreilles,,à raies, et taçhesnoires, dont Buflon parle
d!près; rBrqc.e> ,?uppl. I l f , 231 p.t, 2^2,, n’est aqtre que ce seryal.
L èçhat, c$pdfé\àe1 Guinée de, Pennant qt de.Sh&w. ? d’apr,ès la.desçription que Je
preipier donne de,se^ taches ^d^fencçre très-peu différer de la varié té plus grise
du serval j je le sjippqse, o^me içlçnti.qae, attendu que je n’ai point vu d’autre peau
dé cette ^.^ihqtiq^.^e^ne^d’Àfriqqe,,
Buflprj rapporte encore au serval son chat sauyagedela Nouyeilç-Espagne
(suppl. III, jpj,,,43,) qui doit,ayp^r trois pieds de haut, quatre de long, le pelage
d’un, cendré bleuâtre ^tacheté de noir par pinceaux. Si cette notice, qui lui a voit
été adressée d’Espagne .sans nom d’auteur, a quelque chose de réel pour objet,
ç’est une grande espèce très-différente de toutes celles que nous connoissons.
Pennant 311 a 1 fait son çhad de la J^ouvélle-Espagne; maisfcfrest é.tablir^bien
légèrement; une espèce.; La synonymie en est établie »plus légèrement encore y car
il.y;rapporte, la fig. 2, pl.-XLVIII,, de Séba, qui ne peut guère être qu’une mauvaise
image de très^jeupe panthère.
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