naissant leurs coutumes, me donna le mot de l’énigme.
11 est d’usage parmi les Indiens, quand ils quittent
leur maison, de laisser un pantalon à leur femme;
celle-ci le met chaque fois qu’elle veut concevoir un
enfant, et nul parmi eux ne repousserait une paternité
obtenue de la sorte. Le cas contraire serait un
véritable scandale,
Ayant relaté les forces dont disposent les divers
chefs de l’Afghanistan, à mesure que j ’ai fait le récit
de mon passage dans leurs États, je placerai ici une
récapitulation générale de ces forces; on pourra ainsi,
d’un seul coup d’oeil, s’en rendre compte plus facilement.
N ATIONS .
PR IN C IPA U T É S
ET KHANATS.
Effectif
de la
Cavalerie
dans
chaque
E'at.
Total
de la
Cavalerie
par
nation.
Effectil
de
l’Infanterie
dans
chaque
État.
Total
de
l’Infanterie
par
nation.
Total .
général '
par
nation.
8,000
12,000
21,000
500
8,000
10,000
6,000
10,000
5.000
3.000
1.000
2,000
Af g h a n s . . . K an d ah a r ..............
K a b o u l.....................
L à c h - D jo u ïw a in e
41,500 '31,000 72,500
2,500
2,000
U zbek s......... 200 18,000 8,100 26,100
Andek h o u y e . . . .
C h ib b e rg h à n .........
1,800
2,000
1,500
4,0001
600
500
1,000
H ézakèhs . .
E ïmaks..........
P o u ch t-K o u h s___
Y e k e u h o lin g ..........
D è h -Z in g u is .........
, S e r-D jin g u e lis . . .
F iro u z -K o u h is .. . .
5.000
1.000
400
500
3,750
»
10,900
4,050
3,000
300
1,200
800
6,400
400
5,300
16,800
16,200
21,750
T é h im o u n is ........... 1,200 10,000
75,350 75,350 61,200 61,200 136,550
Ce chiffre paraîtra peut-être un peu élevé à ceux qui
ignorent que les Asiatiques naissent tous soldats, dans
les villes aussi bien que dans les campagnes ; de sorte
que, dans un pressant besoin, chaque tente peut fournir
un combattant, et même parfois deux. Cependant
le tableau ci-dessus relate seulement les Sipahis âéf-
teris, c’est-à-dire immatriculés et recevant une solde
en argent ou une indemnité en céréales, une remise
d’impôts, ou encore la cession gratuite d’un Cours
d’eau. En dehors de ces combattants, il y a toujours,
en temps de guerre, une foule de volontaires attirés
Sur les champs de bataille par l’espoir du butin.'- Je
n ’ai point compris dans ce tableau les Béloutches du
Sistan, parce qu’ils sont en dehors de l’Afghanistan.
J’ai fait figurer seulement à l’infanterie de Lâch-
DjouiNwaine ceux qui sont à la solde de Châh-Peçend-
Khan. En cas de guerre, un chef habile pourrait,
dans cette contrée, obtenir le concours de quinze à
dix-huit mille fantassins béloutches excellents, qui-
feraient pencher le succès de son côté; mais une
pareille agglomération sous un même drapeau,
restera toujours très-difficile tant que le Sistan sera
au pouvoir des indigènes.
On a pu remarquer dans le cours de ce journal
diverses annotations propres à servir à la rectification
des cartes d’Asie qui existent actuellement. Il y en a
ppu ou point d’exactes. Des rivières et des lacs ont été
omis : le cours des autres est mal tracé. Des districts
entiers, regardés comme déserts, sont au contraire
fertiles et très-peuplés, tandis que des villes considérées
aujourd’hui (par exemple, Douchakh, Iloumdar)