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« Je crois, ajoute M. Dclambrc, le problème éclairci autant qu’il a
» besoin de Iclre. La liautcur du mont Allios n’est que médiocre, et
» cependant il peut étendre son ombre sur IMyriua, aux environs du
0 solstice. Si l’on veut que la durée du pbénomèiie sc prolonge jusc[u’aii
i> jour du solstice, on donnera plusieurs milles à la base de la mon-
I) lagnc, cc qui n’a rien que de très-naturel.
» Ou pourroil muUiplier les calculs à riuliiii, mais sans aucun
» avantage réel. Il n’y avoit qu’une question ([ui présentât quclqu’jii-
)> lérct : comment concilier les récits sur l’ombre du mont Atlios
n avec la liautcur probable de cette monlagne ? Celte question me
u paroît pleinement résolue. »
Au reste, tous les doutes, s’il cn reste encore, seront bientôt éclaircis.
Le mont Athos va être observé, et décrit par un voyageur zélé, qu’un
style élégant ct pur place déjà parmi les écrivains appelés â conserver
les vrais principes du goût, dans les circonsianecs périlleuses où il sc
trouve. M. Alexandre dc la Borde a formé le projet courageux d’aller
passer six mois au mont Athos, pour y liîcn rcconnoîlre cette pénins
u l e , dc tout temps consacrée au culle de la divinité; pour observer celle
répiibli([uc religieuse qui, au milieu d’un empire souvcnl déchiré par
l’anarchie cl livré aux plus affreux désordres, présente au malheur ct
au repentir un asyle révéré des Musulmans eux-mêmes.
zcnit de Myrina, et cette distance au zénit est toujours
= 9 0 ° -4 - 7 distance dc Myrina au mont Alhos;
ainsi, en supposant S/ pour la dislance terrestre, la
distance au zénit sera 90" 26'. „
o Jesupposc ensuite que le centre du soleil est àmérae
distance duzénitdeMyrina; jcdiminucccUcdistance
de 16 ', j'ai la distance du bord suj>éricur du soleil
au zonit dc Myrina. Je calcule la réfraction du bord
supérieur du soleil, je ia retranche dc la distance
vraie du bord au zénit, j'ai la distance apparente. Je
supposcà présent que la monlagne est justement assez
haute pour c.acher lo soleil tout entier. Pour trouver
ia hauteur dc la montagne au-dessus de l'borizon , ou
la partie vi.sil>lc, je multiplie la distanee en toises dc
ilia .au mont Alho.s, par la cotangonte de la liis-
5Iyri
.„„V.C (lu bord du .soleil au zénit. A celle h.auleur,
j'ajoute la partie dc la montagne qui csl cachée par la
convexité de la terre , et qui .se trouve par celle formule;
rayon </c latiTicXlaiigenledcln diuaiicc terrestre
•angeiue dc la 7 disCntice terrestre. Je l'ais lu raj'oii
3,271,900 toises, r.'ineei-litudc qui reste .sur
de k le
le rayon ne peul afToclcr sensiblement lu liauleur. »
nJc suppose ic i, comme \pollonius, que c'est le
sommet du mont .ilhos qui jette son ombre ; mais si
ce sommet étoit fort aigu et moins large que la partie
supérieure du distpic solaire, celle partie ti'op étroite
ne donneroil pas d'ombre , ce à quoi personne ne
paroit avoir pensé. .Viiisi, dans le cas où la montagne
finiroit en pointe, tout cc qui seroit moins large que
la corde correspondante du disque solaire, ne scroit
pas compris dans mon calcul, ol lous mes nombres
seroicnt trop foibics ; mais il est jircsque impossible
qu'il y ait lüü toises, pcul-élrc mémo 5o , à ajouter
.ù mes hauteurs totales; el poul-é-tre m('-rne n'y a-t-il
pas d'erreur. Cependant il scroit bon d'avoir la figure
de la monl.igiie telle qu'on la voit de -Myrina. ).
«Dans mes liypolli(‘.scs, l'ombre du mont Allios
s'éteiidroit iiidéfuiiinciil ; mais si l’on veut qu'elle sc
termine au fonnn de Myrina , il suffira d'(5tcr quol-
(jucs toise.sdc me.s hauteurs. Le bord supérieur dusoloil
enverra des rayons qui, ra.sanl le soiumel de l'.Mlios,
iront tomber dans le forum de Myrina; ou bien eomme
l’ombre doit tomber .sur les flancs de ia vache, el (jiie
cet te vaelie peut être élevée de quelques loiscs sur le sol
du forum , el le forum lui-uiOme dc quelques loi.ses
au-dessus de la mer, il esl i.mlile de rien retrauelier
de iiie.s hauteurs : l’ombre ira londier .sur la vache , où
elle se terminera. <> T.ctirf d<- .M. Dix.imihie.
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