
t e ' ‘ L i ' :
L t - i . :’■
f ié '• \ •
'i :
p / à
ù i i '
soins onl élé apporlos à l'oxamcn Je ces lieux, ol aux op.’ralions qui
poinoicnl l e s laii-e parfailen,cul coimoilre. Des n.yellcinen.s qui ne Uusscul
rien à désirer, oui élé |)ris, eu Jeux dircclloiis dil'H’rciiles, par le meme
ingénieur, qui a leie la earle, cl au.picl ou doit une parlic des Iraïaux
(lue j’ai dirigés.
La prmuiérc corq.c, prise sur la ligue A Tî. Iraver.sc le sommet sur
lequel étoil l’Acropolis, ou Pcrgama, passe au pied des liots tombeaux
déjà décrits, ct laisse aiierecvoir uu peu eu arrière, ecttc crele encore ¡ilus
exhaussée (pii portoit la liautc tour d’ Ilion. Le sol, sur lequel sc recon-
uoisscul encore les foudciiicus dc celle tour, est élevé de iiyS pieds
au-dessus du lit du Simoïs ; et l'on peut juger sur le dessin dc l’ellrayaiue
hauteur dc ces rochers iuacccs.siblcs, et presque pcriicndu uluircs, qui
cutourciil les deux tiers dc la moutagiic.
Une sceotido coupe, prise sur la ligue C D, traverse le Simoïs, l’exlre-
mité du morne de la citadelle, tout l’cmi>lacemeiit de la ville, et jiassc
ensuite sur le sommet de l'Erinéos, sur le Zy.,mi ( l’obscrvatoirc), au pied
du lomljeaii cjui le doniiuc.
Il reste à nous rendre coml>tc dc l'élcnduc du terrain que uous venous
d’examiner, el du iu.ml.re de délcuseurs qu'il pouvoit recevoir. I.a suriace
comprise daus l'cncciute, quo je me suis cru autorisé à désigner sur le plan,
couüciil plus dc cinq cent mille toises carrées ( . ) ; ee qui, eu supi,osant
quatre toises ¡.ar individu, donneroil la ¡.ossillilité d'ç [.lacer au moms
, 2 5 0 0 0 ballilaus; mais cc n’est [.as ainsi qu’il làut calculer. Les villes, alors
bien différentes des noires, n’éloicnl [.roprcmeut que des l'orlercsscs,
eaux qui filtrent à travers le roclier «le !a citadelle.
Cette roclie, dont M. Dubois a rapporté uu éctiau-
t.llon, est une pierre calcaire, au jugement dc M. l'al.be
llaiiy, qui a bien voulu e.xaminer ce fragment, avec
sa complaisance onlinaire. Les c.ailloux ou éclats qui
forment le luinulus d'Hector sont e.icorc de même
nature , ct on peut présumer que cc sont des cailloux
semblables qui forment les deux autres tombeaux ,
recouverts dc gazon, situés sur la pente, du Pcrgama.
Enfin le sol de la citadelle de Troie offre bleu une
surface plane, mais peu unie, et qui , tlans les creux
de la niche, laUse croître quelques arbustes (le houx
et le chêne nain en sorte qne l’on peut dire encore
aujourtl’bni avec Lucain : Totn legunlur Pergama
damelis. ( Noie de l’Edileur-)
11 ) A la dcrn.ande de M. dc Choiseul, M. Letronne,
Membre dc l’Académie Royale des liiscriplioii.s cl
liellos-T.elIrcs de rioslilnt , a fait l'évalualion do la
surface de l'ancienne ville d'Ilion, «rapies le plan
gravé, Cl il a trouvé que celle superficie est de 5Gifi.'|0
toise.s carrées, qui font .'|i8 arpcns , ou ai 3 hectares
et 3 '| arcs. « II s'eu suit, dil AI. Letronne, que la ville
» de Troie étoit seiz.c fois plus iielilc que Pans. ()uel-
» <|ue peu considerable que pavois'e celle éleiidtie,
.1 elle suffit pour répondre ;'i l'idée qu'on pourroit se
faire de la popiilalioii de cette ville à l'époque du
I. siège; cn effet, Ty r , si riche el.si peuplée, ofcu-
» poit une lie qui , sur lo plan d’Olivier, n'a que
,, 17000 loiscs carréov tle surface ; c'c-.t le liens ilc la
,. superficie do Troie. La grandeur que AI. dc CboLseul
Il donne à celte ville, n'a donc rien que dc conforme
» à la vraisemblance. D'ailleur.s, elle coincide parfai-
II temenl avec un témoignage conservé dans une
I, scluilic(l'llomere(cf.Ileyn. in lliad. XXll, v. 208),
I, oti il est ¡Ht que l’ancienne enceinte de Troie éloit
» de 3r> staile.s, yxil 5s tvv r.alxiw -r.cplSolov Tfin'ct; zpix-
» zèvTa çaieh'J th«. En |.rcnant ces stades pour ties
.. stades ülymjiirjues, la niesiiie éqiiivaiini uHùo toi.ses
I. à peu près. Or, la cii'conscriplioii de Troie, selon
.1 le |)!an, est d'environ 9.900. n { L ’Édilcur.)