
i i # '
•J ü
■» •• '• II- i
y/'-..'
y - i
' t e t e '
i
M .
# ' /■ \ ' Í
V f
t e -
, ,
'
!
#
t e ?
* •
■' b i
M ! .
1 'N é
Í
é. , , ;
-li
■'il
é , é i■ 4 ' -7
ü i b i üb LV' l i 1. -'1
l’HcIlcspont: telle est cette rivière, si pen scniblalilc à elle-inèmc, cpii,
après avoir usurpé le nom de Scamandre , nc juil suffire a désaltérer
l’armée de Xcrxès (1). Ou fa représentée à sa sortie des montagnes, à
fcndroit où, après avoir cerné les précipices du Pcrgama, clic commence
à répandre douccmcntses eaux dans la plaiuc. Trop peu aboiulaïUc pour
couvrir le lerrain «pii f environne, elle se divise cn plusieurs liras, forme
des marais, cl circule paisiblemcul cuire les masses de sable cpi’ellc a
amoncelées et des tertres plus élevés, couverts cfarlires dc toute espèce.
Au-dessus sont les montagnes à pic qui descendent dc f Ida , ct semblent
fermer la vallée, mais qui laissent pourtant au Simoïs un ¡»assagc étroit
â travers lequel il s’échappe ¡»our continuer son cours.
Dans le reste de la plaine qu’cllc a exhaussée, celte rivière offre eu
général uuc largeur de ¡»lus dc cent toises, à peine humcilce dans l’été,
mais qui dans l’hiver n’a plus dc bornes, ct sou courant porte à la mcr
un torrent dc limon que fou distingue encore à ¡»lus d’uuc lieue dc
son embouchure. Ou ramasse sur scs ]»ords des cbalet-donies d’uu bleu
pâle; scroient-ce ces sortes dc pierres que les aucioiis_ap¡)el(»icul ,
pie r r e s o c cu lle s , ct qu’ils disoient nc paroître dans la contrée «¡u’aux
temps de la celebration des mystères des dieux (2)? ( l’E diteur .)
P LANCHE XXV.
F u e du Gargare ct de la source du Simoïs.
Q u e fon remóntele Simoïs jusqu’à sa source, ct que fon consulte
les récits d’Homère, on verra cond»icn cc poèlc est exact dans la peinture
des pays qu’il a choisis pour la scèiic dc son Iliade. Le Simoïs,
bien différent du Scamandre, «¡ui n’est alimenté que par les deux courants
ibrmcs dc scs sourccs, reçoit dans la partie supérieure dc son cours,
u n nombre considérable dc ruisseaux cl dc f<»nlaiucs, qui vicnucnt
ajouter au volume dc scs eaux. Pour arriver aux inoiitagiics d’où il
découle, il faut s’éloigner d’Ilion, ct s’ciilbnccr dans la gorge «¡ni borde
le Pcrgama. Cette valliie étroite, gat'iiicdc clia(¡uc coté dc roches cscar¡»écs
(jui s’élèvent â une Irès-grandc liautcur, peut avoir deux licucs ct demie
(1) llerodot, Lib. VU, cap. i\?.. (a) I’seudo-Plutarcli. de (liiviis, pag. 27, Ibid.
\iii' (lu (i.iioeaïc ri ilr la Siiiirri'
\iir .bi lonil.c.ui tiArliih