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^ A h x a iu h ia -T r o a s I'uL liàtic sur «uc ciuiiiciicc qui ilomiiic la mer,
s abaisse a mesure qu’cllc s’cii approche, ct u’est séparée du mout Jda
.]ue par uue vallifo i>roi'oude. De chaque côté sc dévcloppoit mic vaste
plame arrosée [lar des courans nomhreux qui favorisoieut la culture,
ct aupncuLoicul la fertilité naturelle du terrain. Les avantages d’uuc
.situation SI iavorahic, auxquels ajoutoil encore la proximité dc l’IIel-
losiiont, nc pouvoil éehapjicr à Alexandre.
Le poi'l, siiné au pied, de l’éiiiineiiec, est enloiirc par des liautcurs
ct hieu garanti; il etoit divisé en deux hassuis, séparés par des constructions
ct des jellies; ils donnent l’un dans l’autre; ils sont tous les deux
mamlenant ensablés, surtout le jilus petit, qui est jircsquc à sec; le
grand bassin n’a qu’un peu d’eau, et tous deux onl leurs bords
incrustes de sel. L ’uu ct l'autre, qui paroissent être l’ouvrage de l’an ,
ctoient destinés a recevoir de petits vaisseaux et des galères; les m-os
bâtimens mouilloieul dans la rade hors du môle ( i) . Cette deseriptfoi.
conforme au plan levé cn 1786 par M. Cassas (2), s’apjdiquc avec moiii.!
d exactitude au plan dn p orl, dressé vingt-huit ans après, cn i8 i,j, par
M. L.-J.-J. Dubois (3), ce qui tient sans doute à cc que, dans cet
mlcrvallc, les lieux ont beaucoup souffert par suite des Ircmblcmens
de terre qm ont détruit une partie des édifices dont nous allons décrire
l’état, à l'cpoqne â laquelle sc rapportent les Planches de cet ouvraoe.
Les restes do celte ville ont long-temps servi d’une sorte dc carrière,
d -OM non-senlemeni les Turcs, mais même leurs lu-édéeesseurs. pend.aut
plusieurs siècles, ont tiré des matériaux pour leurs bâtisses, et eiieore
à-jiréseut ils en retirent quantité de Ifaginons en marbre, donl ils se
servent pour lairc des bonlels. Long-temps avant la destruction de
l’Empire grec, les magnifiques édifices d’A lexandria-Troas furent mis
à contribution pour les conslrlictioiis puliliqucs dc Constantinople;
cl il ii’v a Jicnl-ctrc pas do mosquée dans le jiays qui nc port!
témoignage dc ces diLapidations dans quelque fragment de jaspe, de
marbre, do jiorpliyrc ou de granit, provenu de cc riclio maga’sin;
ct, ajirés loul cc qui cn a été enlevé, il est encore étonnant qu’il en
reste une si grande quantité (4); car les ruines de cetlc ville, quoique
conliises, soiil très-considérables. Nons Indiquerons ici les principales.
L e s m u r a i l l e s d c l a v i l l e s o n l d ’ i i n c é p a i s s e u r p r o d i g i e u s e , e t c o n s t r u i t e s
d ’m i c I i i e r r e c a l c a i r e r e m a r q u a b l e p a r s a d u r e t é c l l a m u l t i t u d e d e
c o q u i l l a g e s q u i y s o n t i n c r u s t é s . F l a n q u é e s d e d i s t a n c e e n d i s t . i n c e d c
(1) ami,.lier, Voyages dans l 'Aiic-Mi.ieui c, T. I, p. 56.
(2) ro p c -z la I‘Ia,icl,cXXXIX.
(3) Voyez la Planche XLIV.
(•*} Clarke’s Travels,e ic .,T - I l ,p , i5a,
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