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avoit fuit (Jcvor assez ¡»ros do là uno liaule jijraiuide oriié<‘ dc toutes
sortes dc figures d’animaux, dc plantes cl <ic fruits; ou y voyoil des
amours qui sc sourioicul cl senibloieiU se jouer tes nus des autres;
(rautrcs qui souffloieiit dans des trompes d'airain; et sur le sommet de
la pyramide ou avoit plaeé une figure mobile pour iuditjuer les vculs.
Du Lemps dc Gyllius, ou voyoil, cL l’on voit encore, sur le sommet de
la troisième colline, le lombeau de Bazajet avec une mosquée siqicrbc,
bàlie à rimiLaliou dc Sainte-Sophie, voûtée en briques et couverte cn
plomb; le vestibule eu est très-vaste, paré de marbre blanc, ct entouré
de quatre porli([ucs, soutenus par dc siqierbes colonnes du plus beau
marbre; au milieu s’élève uu jet d’eau qui retombe dans un grand
bassin, dans lequel uu nombre de tuyaux font jaillir leurs eaux de lous
cotés. Cet édifice est environné, dc trois côtés, d’une grande ¡»lace; du
quatrième, par un jardin <¡ui renferme lo tombeau do Bazajet. On
trouve encore trois citernes antiques dans lu septième région : une dans
le Forum F a u r i, et l’autre entre le tombean de Bazajet et le quartier
des Bezestan; toutes doux soutenues par des colonnes de marbre; cl
une troisième, sur le liane de la troisième colline vers b' sejilenlrion,
soutenue par six colonnes corintliiciiiies dc marbre d’Arabie, d’un
beau travail et d’une belle proportion. Au-dessus de la citerne ctoit
autrefois le temple de la Religion, que les Turcs ont détruit ])our
emplovcr ses débris à construire des mosquées.
H U I T I È M E R É G IO N .
L a huitième région étoit située derrière la troisième colline, vers
le midi; elle étoit plus longue que large, et ne Louchoit point à la
mer du côté du Forum T a u r i; elle conlcnoil une partie dn Forum
Conslautinum et la partie gauche de ces ¡»ortiqucs que nous avons dit
renfermer la septième région. On y voyoit aussi le (''apitoie et la Jiasi-
liipic Théodosieune, qui éloit vraiscmlilablement placée ¡»rès dn Forum
et dc la colonne de Thèodosc : il paroît, par le témoignage dc Lous les
auteurs, que ces édifices furent brniès dans l’incendie qu’ordonna l’empereur
Léon (sans doute pour détruire les temples des Payens). Je crois
que c’étoit par une suite dc sa fureur à détruire les images.
Le Capilole étoit un édifice où les sénateurs sassembloienL ¡»onr
paroître délibéiær sur les aifaires publiques, ct où l’empereur, jouant
le rôle de consul, venoit recevoir beaucoup plus d’hommages <pio de
conseils. Ge Capitolc étoil soutenu par douze colonnes dc marbre
enlevées daus los ruines dc Troie.
Là
N E U V I È M E R É G IO N .
l.-l iicuvuano région ctoit aitssi située vers le midi, eu partie au-
dessous du sommet de la troisième colline, où nous voyons encore
aujourd’hui un aqueduc ct la mosquée de Soliman, ct cn jiartie dans la
plaine ipii s’étend sur le rivage de la Propontide jusqu’au port Tkéodosia.
C étoil dans cette région que se trouvoieut le temple de la Concorde
les thermes A n a slu sien s, ain.si appelés du nom C A n a s tn s ia , soen!
dc Coiistanlin, et ces fameux greniers publics, nommés A lc xa n d r ia
parce qu’ils servoieiil à garder les blés <,u’o,i apj.orloit tons les an.!
d l^ryptc pour assurer une snhslstaiiee facile aux liabitans de la capitale.
Ea place où l'on cxécutoit los coupables n’étoit jias éloignée dc cc
moimmcnt, non |)lus que le temple immense du S o le il el de la L u n e-
on y voyoit le soleil porté .sur uu char blanc, cl la lune, comme soi!
e]iouse, assise auprès de lui; dans une autre partie du temple, il ctoit
assis sur un trône, tenant un scciitrc à la mam, et ordonnant aux
peuyiles d’obcir à leurs souverains. Lc premier ouvrage étoit de Pliida-
lias, et le second dc Phidias.
D IX I È M E R É G IO N .
U-l dixième région étoit située vers le septenlrioii, en partie dans la
troisième vallée et sur son flanc oriental, eu partie sur le sommet du
promontoire qm domino la troisième , allée; elle eonicnoit le leinidc
dci S a u u -A ca r iu s , les Thermes de Constantin, le P a la is d ’A ug us la
lacu lm , et beaucoup d’autres édifices dont il ne reste Tiliis aucune
trace. .
U’aipicduc que l’on voit encore, et qui traverse dc la troisième
colline a la quatrième, fut bât, par l’emiicreur Valei.s, avec les matériaux
des nuira,Iles dc Chalcédome, qu’il fit détruire jionr punir cette
vdle d avoir secouru Procope, sou cnucmi; mais il paroît que cet
ouvrage utile nc lut pas long-temps entretenu, car tout le rè-mc do
V.oosUnam Jcono,„aque, fils dc Léon, i’ai, ySy, ,1 y eut une sécheresse
affreuse qui fit tarir toutes los citernes.
Ec gouvernement, averti [lar le malheur môme des précautions iiu’il
■mroil dô prendre i>onr le premier, sc bâta de réparer l’aqtieduc
Naleiituncn, ct les eaux fureul rendues à la neuvième et à la dixième
n'gious.