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le courage, que les décrels du Ciel appellent à regncr, et que les Dieux
meutes enueuus de Trotc so font un devon de soustealtc aux daugcfs
ou sa valeur l’cnlraînc (1).
Ott sait ,,uol prix attachoit Jules-César à la tradition qui lui donnoit
une 01,g,ne celeste; a F en e r e J u l i i , disoit-il, cujas g cntis fam ilia
est nostra (2). Il falffit h.cn passer ecttc prêtent,o.t au vaittqiur dc
Pompee, encore plus à ses successeurs; el Néron uc trouva pomt de
eoutracheteurs, lorsqu’,1 établit sa géuéalog.e dans un d,scours que
Scneque lu, fit prononcer à l’âge dc se.ze ans, cn faveur des babltaus
dihou ( J ) : tua,s le voyage d’Euée n’en resta pas moins au nontbrc
des laus qu on esl tae.tcmcttl convenu de ue pomt approfondir. Ce fut
pour les Romains une de cos léget.des que la foi la plus résignée ne s!
Cfott pas obhgce d admettre mléneurement, mais que de justes égards
défendent d attaquer, ct donl oti ne doit jamais disputer les ,Musions à
une innoceuLe crcdulilc.
Dos exploits du fils de Vétms, reçurent d’ailleurs dos beaux vers de
Vugde un caractère sacré; et le poète maîtrisa l’opinion bien plus
Victor,euscmcat que u’cùl pu faire toute la puissance des empereurs
Mais cclu, qu, se prévaut du t.tre plus grave d’itisloricn ue doit pas
espeicr toulra-hut les mêmes complaisances; ct parm. les gens les plus
.ustru,ts de Rome, quelques-uns laissèrent éci.apper des signes d’incrd-
Ætc, en voyant Denys d-IIal.caimassc scvcrlucr, dans ses efforts
adulateurs, à prouver ee qui, depuis si long-temps, se passoit si bien
de p.cuves (4). Au reste, les esprits co.icil.a.is avoient trouve le iiioyc,.
d accorder le sens naturel, cl prcsqu’cvidoul des vers d'Homère, avec des
pretcuous qu’on ne contesto,t pas sans quelque peine. Si le pieux É.iéo
uavo.t jamais porle ses pénates sur les côtes tlu Lat.um, ct si scs
dcscendans avo.ent au coulraire régné long-temps sur la Dardanic il
ucn cto.t pas moins certain qnc fital.c avoil reçu, dans les siècles les
plus reculés, des eolonies de Grecs qn. y répandirent leurs dogmes
leurs rnomrs et lour langue. Dc ces fa.ts incontestables naquit, sa.Ts uu!
irop lorte i.ivra.semblaucc , l’opin.o.i quo Titilo.. , frère dc Priam
upuit quitte les rivages troycus par fordre dc sou pè.-c , pour tente!
»1. I.il,. XX. 3,r .
Tome I I.
(3) Tacii. Annal. Lib. XIL cap. 58.
(4) Dionys. llalic. Aiulq. Roman. Lib. I,