
mande le style le plus clair, le plus dégagé dc toute cnlravc. On a besoin
de s’armer d’indidgencc pour les termes impropres ct l'orecs <pii s’y rencontrent
; mais 011 pourra parvenir à les entendre; el l’on s’étonnera dc
trouver sur ce marbre des connoissanccs cn geometric, qu aucun des
ouvrages conservés jusqu’à co jour, n’cxprimoit d’uiic manière aussi
simple ct aussi iàcilc à retenir. Examinons en détail cette iiiscriplioii.
eV ayaâ-tt roTç rs;;^viraK
T«v J 'ia r p tê n v ¿Troincn N ukùiv
¿VTTsipoiç di rnç jcvnjinç Z0''-
©«Ta y.d^ÔAov /pvcrsù)ç a,u.a nJgTaç
du 0 Kwvoç, n jipa.ipct, à xyAivipoç.
« Pour l’avaiUage des artistes habiles, ct pour perpétuer les notions
1) suivantes, Yicon a l'ail cette dissertation.
» Le cône , la sphère ct le cylindre sont des choses divines, ct prc-
» sentent des ronncs agréables. »
Ei z rA iv à p o ç a -rp iA a ,a ê aV ii a .a d o T - rp c t, Eiypov l i J r i a i t r a è ) « .
, Si le cylindre circonscrit les deux autres corps, le contact est
B doux. »
L ’auteur veut dire, sans doute , qnc les points dc contact ol'frcnl à
l’oeil un aspect agréable ; mais il faut convenir que cela n’est ni bien
rendu , ni fort instructif.
"Eirrai ftpaipaç dvoiyfj.ci. « ¿id,u.sTpoi ic» rraijiv
àiv/MH JlttpifVp“ «- A ’A A it tiicL il) y.ai i'-J/iiri».
1, L ’ouverture dc la sphère offrira un diamètre égal à tous les diamc-
» très du cercle ; il sera particulièrement égal aux haïUcnrs. »
C’esl-à-dirc que le diamètre du grand cercle dc la sphère, celui dc la
base du cône, celui des bases des cylindres seront tons égaux entre
eux , ct à la hauteur des corps ; ce qui est vrai.
"A f tiA A tt 0 A iy o î XM i l (TT ifm sV ri irp o xO T Î t t (J' y .
, De pilus , il existe outre les solides uu rapport progressif, tel que
1 , a , 3. «
Le cône est en effet un tiers du cylindre; la sphère cn est les deux tiers.
Si le cône vaut i, la sphère vaut 2, et le cylindre 3.
Tiwint) B^ict n ç é'^KTùnnç, « A A c t uctt c v ^ T r a S io ,
TCûv (TTSpsêv d i Aoyog , d ^ y .
H C’est une loi générale de la nature, une sympathie divine entre
» ces trois solides, qui sont entre eux dans le même rapport que les
» nombres j , 2 , 3 . »
Cette vérité est assez naturellement exprimée.
K o -A a Si KO.) ^xv/u.d<nct i\n dv STipéd rpict ffy^u\uxrtx.'
dïStn y d p Aoyov ïcov TTodei k m trrepsoU k m o A a i i i z K p x n M ç
0 x v ë o ç , KXl ù ¿VXpfKojjn XVAiVtTpûÇj itAACt iSia. KM ^ i i x CtpMpa.
cLTrxQiv îiy n / iia , x i€ o ç fxiv fu.Ç, x yA iv J^ o i S i A y , c ô aT p « . S i k ^.
'iSia. S i TodifSi toÙtîüv siv A o y o ;
3-doç KXi iv CTfpSû), à j iX KXÎ iv Tr\ oAll S ’ iTTiCpaViict.
« Trois figures sont belles et dignes d’admiration, car elles présentent
0 toujours égalité de rapport entre les solides et les surfaces entières; le
» cube, le cylindre inscrit au cube , et sur-tout la divine spihère, qui est
n la première dc toutes les ligures, celle qui sc présente ù leur tête. Le
» cube est 4^, le cylindre 3 3 , cl la sphère 22. C’est une chose reniar-
» quable que le rapport de ces ligures se trouve le même, soit que l’on
» considère les solides, soit que l’on considère les surfaces entières. »
Cet article est le plus curieux dc tous : c’est ÎM. Dclambrc qui
veut bien encore venir à mon secours, et eu donner l’explicalion.
Si le rayon de la sphère csl i , la hauteur du cylindre, ou le coté du
cube circonscrit sera 2 ; la face du cube 4 ^ Us six faces du cube seront 24.
La surface dc ia sphère sera quatre fois celle du grand cercle,
ou....................................................................................................... 12,5064-
Ajoutez-y deux-fois le grand cercle...................................... 6,2832.
La suriace enlièrc du cylindre se ra...................................... 18,8,496.
Au lieu (le 2.4, prenons 4 '^ pt>ur la surface du cube, c’est-à-dire,
niulli[)lions 2,4 ]>ar -g”) nous aurons pour le cu b e .................. l\2.
Tome 11. 41
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