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plaine. II loiida la ville d’Ilion au pied du luoiu Jda ( i ) , el cleva, pour
la prouver, uuc citailellc qui reçut le 110111 dc Pergania (2). Son Ois
I.aoimidon, liériticr de sa puissance el de scs richesses, voyant s’accroître
la eajnlale dc scs états, Ibi-ina le projet de l’entourer d’uiic enceinte de
fortes murailles, pour la garantir de toute surprise, il profila dc l’arrivée
dc dciLX élrangers hahilcs dans l’an dc construire, c’éloiciil Neptune et
.'Vpollon, ipii, selon la l'ahlc, chassés du eicl |iar Jupiter, avoient élé
oliligésile rcvèür la l'orme himiaiiic cl de sc luctlre an service du prince
Troycn.
Les Grecs allribuoieiit au.x divii)iLès (ju’ils j)la(Joienl dans l’Olympe ,
les mêmes passions, les iiiéincs venus, les mêmes délàuls qu’ils recoii-
noissoiciil en eux. L’eiii|>irc du grand Jupilcr ne pouvoil donc pas élre
plus Iraniiudlc (pic ceux des souverains de la lcrre. Souvent agilé [lar des
intrigues eldes complots, il éloil le joncl des caprices de ces divinilés
loujours en discorde, cl plusieurs fois le mailre du tonnerre l'ul obligé
d’employer lous les moyens que lui donnoit sa puissance pour réduire
les rebelles cl rétablir la paix dans le ciel. Peut-être aussi son joug
paroissoil-ll 1111 peu dur k des divinilés indociles (lu’il prétemloil assn-
jcllir ù des lois (pie souvent il n’obscrvolt ]ias lui-iiiéme? Un jour lous
les Dieux formèrent le ¡irojcl de le vaincre el de l’eiiehainer. A la léte du
complot éloicnl Junon, Pallas, Neptune et Apollon. J.a Irame fut découverte;
.lupilcr condamna son iqiousc à élic allaclnie dans le ciel avec
des chaînes d’or; oir ignore quelle fui la imiiilion de Pallas; quant à
Neptune el Apollon, ils furent bannis du séjour des Dieux ct obligés
peiidanl un an de servir le fier i.aomédoii (3).
Ces deux divinités conclurcm un Irailé avec le Prince el convinrent
d’élever les murs de 'Proie moycmiaiil nn certain prix qu’on leur payerolt,
lorsque l'ouvrage seroit lormiué. Us commcnccreut leurs travaux,
enlourércul la ville doul l’élcnduc liloil dijii considérable (4); cl le reste
du lemps Apollon alla garder les troupeaux du roi, sur le moiil Jda. Ainsi
eonslruites de la main des Dieux, les murailles de Troie fureul regardées
(1) Ilomer- lliad. Lib. XX, v, 216- Apollod. L. IH,
c. 1 2 . § 3, Diod .Sic. Lil). IV, c. 75, pag. 3 i 8. Slrab.
Lib. Xlll. pag. .593.
(2) Ilomer. Iliacl. Lib, IV, v. 5o8 ; Lib. V l.v . 5i2 ;
Lib. VII, V, ai. Virgil. Æoeid. Lib U, v 55(i. Pseudo-
Didyni. ad lliad. Lib IV, v. 5o8 ; Lib. VI, v. 5 C2. .Servius
ad VirgtI. Æiieul. Lib. I , v. 99 ; Lib. I I , v. 556,
(3) Homer. Ili.ad. Lib. I , v, 397 et seq. ; Lib. XXI,
V. /i-'is. Pstnidn-Didym. ad lliad. L. 1, v. 400. Tzetzès
ad l.ycopbr.v. 34- Eii.stach. ad Ibad. Lib. XXI, v. 44a.
(4) Selon plusieurs schoiiastes d’Homère la ville
de Troie avoil 60 sladc.sde lour; .selon un autre, simplement
3u (lleyii.ad liiad. Lib. XXlI,v. i65 et 208.).
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