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rOriciiL ( i ) ; mais ccL évècliè avoil peu d’cclal , oL, coiniiic celui
(r.\lcxajKlria-Ti'oas, il éloit .subordonné à la mélropole do Gyzi([uo,
i;Tandc Aille dc la province de rilcllespont (y.). A coniplcr de cclLi'
époijue, lüum et Alexaudria-Troas disparois-sent cn <jucl(iuc .farou de
riiisioirc; rAbnwialcur dc SlvaJ)on rapporte cpic do .son temps eclle
denuère étoil dé.scrte (3), ct tout ¡»oiTc ù croire qn’ Iliiim étoit dans le
même (Tat. D'ailleurs on ne trouve plus cc's deux vilb's meutiouuéc.s
<jae dans les uoliees ecelésiastiipics, (.[ui douueut la liste complète des
évécliés, soit (pie les .sièges titulaires dos (na'qiics cxista.ss('iit an moment
oil ces notices ont été laites, soit (¡u’ils oiasscnt été détruits çj). \\aiiL
1’ Vbréviateur dc Slrabon, rempcreur GoiistaïUin-Porpbvrogcuèle, daus
.sa noN\elle (lislriliiilion des proviiioe.s dc rempire, garde le silciicc à
l’égard d’ ilium et d’Alexandria-Troas (Ô); cc qui semblcroit indicpicr
([lie c('s villes n’existoicnl (bqà plus, ou du-moins (¡u’ellcs n’éloient
¡»lus habilèe.s. Quelle eu serait la cause? Ne seroit-ce ¡»oiiiL les ravages
des proAinres maritimes, ¡»ar plusieurs peuples iiavigaLciirs, et surtouL
par les Sarrazins, (pli , ¡»ciidaiU sept aimées cousèeiUives, avoic'ut o.sé
assiéger la capitale des empereurs grecs. Depuis celte époque, (¡ni
remonte à l’au (»78 de fère clir(dicime(6), leurs déprédations se renouvelèrent
souACiiL, cl sans doute elles eureiU encore lion raiiuèc 90.4 où
uu reiiègal grec, commandant une dc leurs ilolLes, jxàiétra ioiT avanl
dans rilelIe.spoiil, v iiiaintint sou [»omoir (pielcjue tcmp.s, et ne quilla
ce détroit (juc ¡»our ¡»orler plus loin ses dévastalions ot mettre le sic'ge
dcA-aiit Saloniijue (¡u'il prit, ct dont il emineiia tous les babitaus
capui:s(7).
i/C .s c (» L e s de l’Asic-iMiiieure ain.si livrées aux Barbares n’oriroieiil
plus de sûreté pour leurs habitans, aussi ruvoienl-ils do L o .u t c s parts,
( i) Le Qiiieii, Oriens ctirisûanos , T. i , co). 776,
77C, 777 el 778. Mém.dc A illoison dans le Voyage de
la Troade de Le Clievalier, T. 11, p. 121.
(a) A clcris orliis descripiio aGollioIredo édita, p. 28.
llieroclis Syiiecdeni. T. I , p. 5 8 , Liiperü oiiemalis; el
p. GG2, Edil. AAdsscling. Vcler. Itineranor. Leonis
sapiciiiis Nolilin græcoriiiii Episcopaluum, ad cuiccm
Cocliiji, p. 5 t i .
Le Synecdéiiic ou Nolice d’IIiéruclè.s n’est poinl une
Nolicc ecclcsiasu<iup, mais une lisle civile de loulcs ou
de presrpie loulcs les villes do l’enipirc classées dans
leurs priivinccs rc.speclives sous une niclropolc, faile
dans le ooinniencemcnl du règne de Jn5tiniei)( Wessol.
in lliei-oclis sytiocdemnm prolegonieiia, |i. 624 e t 627);
elle a licanoonp de conforinilé avec la Notice de l’empirc,
dressée plus do cer.l Biisan]iaravanl, son» les empereurs
Arc.adins cl lloiiorius, cl même avec la Descri plion anonyme
du raondc éditée par Godefroi, ei qui fut faile
sons les cin[iercurs Conslaniinns ci Cnnsiant, fils de
Conslanlin. La NolicedeLéon-lc-S.igc oulcPlnlosojilic.
an conlrairc, esl bien posléricure; c’c.sluneNolice pnre-
nicnl ecclésiasliqiio, qui 110 coiilienl qno les noires de-
villes o ù , du lenijisdc cci empereur, se irouvoicni de-
évcqiies sous leurs niélrü|ioliUiiiis.
(ô) Cliresioniallilæ ex Slrab. geogr. Lib. XUI, p. iGi),
ap. Gcogr. min. gitcc. T .I I.
(-k) Notiliæ græc. Episcopalunm, ad calcem Codini,
p. 56i)ct 385. Bandnri, Imperium orioiilale,T. I, p. 25(i-
( 5) Constantiiius-l’orpliyrog. do Tliomaiibiis, l.ib. I,
Tbcma quavlum, T'. I , (>. <|, Impcrii oricnlalis.
(6) Cedren. Cumpcnd. bislor. p. .1.17. l.c Hcau, llisi
du Bas-Empiro, Livre Gi, J 12, T. .M il. p. 108 cl sniv.
(7) Cedren. ibkl. p.Goo. Le Beau, lù«/. I.ivre72, J 3 a,
T. XV, p. 3 a3.
pour sc souslrairc .,ux dangers rpii les menaeoiciil. i . ’i,uërlcnr de
cette corurec aelo.t pas pins trancpiille; les ïu re s Seldjoucides sV
cio,cul elabljs, cl poussoienl leurs conrpiêtes jusqu’.a la mer. Après
avoir ravage le pays, ils sc le ¡lartagèrcm, comme s’il eût dil loulou,s
leur apparleiur Cl .appcicrcul la ¡irovluce dans laquelle sc Irom oit la
Troade Ca.-asi-ll,, ou Ibiys dc Carases, <lu nom de cclu, i qui elle «folml
ou partage ( ,) . (.’esl encore aujourri’hui sous celle dénominalion que
la (Ic.signcjjt les OtLomaiis (y).
Cqmndaut les Empereurs grecs dispulèreul long-temps le lerram
aux Tu,-es; a plusienn, qjoqucs ils envoyèreul, pour repeuple,- la
Jroade, rlcs colonies rPEsclavons ct d’Ar.né-nie„s(3) , qn. ne ,,aroisscnl
p.ls y avoir prosper,,, car on n’y trouve aurnne trace ,1c leur srnou,--
a-motus quon n’ait.-,bue à l’une on a l’aulre de ces nations „ne
.nscr,p„on en caraclé,-es inconnus, gravée sur une gra.nle ,,ierre
eaelavee dans le mnr de la Mosquée de Bounai-Bacbi U ) . Ce pavs
passa eusmle aux Ottomans (3) ; ct s. l’on eu rroil les Aunafes
turques, a I époque o,', ces peuples fircut, pour la ],remière lois h
1,-averscc d Asie en J.urojie, vers l’an ,3 3 7 , Ilium offroit em-„.-e
d assez beaux restes <l’anliq„itès. Soliman, fils d’Or.-ban se trouvant
sur les rmucs de celle ville, qu’il p,-e„oit ,,our l’aucie.mc Troie
coutem],lo,l .avec ad.uiration les débris de ses immenses édifices h
quantité j>i-od,g,cusc des marbres qn’ellc renfei-moit , lorsrp.c ’ses
gcner.u,x bu hrcnt remarquer que de I,', on ponvoit liacilomenl passr-r
en Jlm-opc: ee qu, lut bicntôl exécuté (6).
TJcpuis, ce pays a été habité ¡,ar des Turcs el des Grecs, rtui v
ont elcve des villages, la plupart aujourd’hui déserts ,,a.- l’effet de la
peste dc 18,4 (7). ’
D’api-ès tout ce qui a été dit sur l'instoire d’ilium, on voit que le
_ _ CQ Miirakcscbi, daiibDe Guignes, II,si. des Iliins,
T. 'h ] '- 7GiR77-I^’ice|ibor.Gi cg.lIibt.Bvzam.Lib.Vn’
c. 1. Nülæ Ducimg. ail Niccpltor. Grog. ¿ùl.
(ï) LcmicInv.Onomaslicon prius ad, Ilist. .Alubulman.
col. 861. DTlcIiclül, Bibl. orienlale, verbo Cavaz-Ili.
Jùat mibitilrc de l'Empire Olloman, p. io 5.
Dgian-Niima ou Géogiapbie uirqne, d,a|i. 28.
(3j Lcbcaii, 111,1. du Ba,-Empiio, Livre LXTI, f
T .^X lll, p. Livre XCV, ÿ a x e i 56, T. X X l’
I'-o 5 , 8o ei 85. Mémoire de Villoison dans le T'ova-'c
d e laT ro ad e iloL eC b ev a lic r.T . i l , p. u , et sniv?.'’
{ . ) Onbois, lii,cri|n. maunsc., 11.“ 21.
(5 ) l-e,.nclavin,. AnualesTurcic;,o.25;IlUl..Mn,nIm.
1 4 , o i , 11,6 Cl scq. Deinelriiis Caiilemir, ilisl.
de lEnijiirc Olloman, Livre i , c. 3, n.» 6, i'onic il.
(6) Lenneiav., Annales Turcici, e. 20 ; nist. Mnsulm
Lib. IV, col. 206.
Lcdocienr Cbandier, qni a fail des reclicrclies inlé-
rcssonlc.s sur Ilium, dans un ouvrage imimlé TlUtory
oj Ihwn or Tn>r, etc., public .à Londres et, 3 8 o s , cn
nn vol. in-4.°, pense ( cbap. X X XV l, J 2, p. ,Gi ) ^ le
les ruines vues par Soliman éloicnl celles d’Alexandria-
Troas, apparemmenl p.vrco que les ruines qui exislent
encore d.ins cette ville sonl plus considérables qne celles
qnc 1 iiii reneonlre d.ins les villes dc i’IIeilcsponl; niais il
sc irompo, car élanl sur les ruines de Tro ie , les gcndraiix
deSobnian Ini (ircnl remari]iieiTc conlinenlde rEuropc
qni éloit à peu dc dislance cn face; ainsi ces ruines n j
peuveni èti-c que celles d’ilium ou d’Abvdos.
(7) Dubois, Noie uianuscriie.
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