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une niahi proteclricc, à m'accorder un asylc; ils m'ont rendu des fovors,
une patrie; ils ont étendu leurs bienfaits, ct impose des obligations sans
cesse renaissantes, à ma postérité la plus reculée. Tous ceux que le ciel a
fait naître sous leur empire, ont partagé ces généreux scnlimcns. Sous la
tente du Cosaque, comme dans les palais les plus somptueux; avec la
simplicité des moeurs patriarchalcs, ainsi qu’avec les formes les plus délicates
dc la civilisation, le malheur, en d'autres pays traité comme uu
crime, fut là toujours accueilli, respecté, secouru. Oli ! que l’aspect de
cette bienA’eillancc générale est doux au coeur du proscrit ! Quels souvenirs
y restent gi’avés ! Et qui voudroit restreindre sa rcconnoissancc,
ou lui en mesurer l'expression, lorsqu'il ajoutera que sur cette terre hospitalière,
il a joui dc l'inappréciable bonheur de ne voir jamais un seul
dc scs compatriotes délaissé, ni méconnu dans son honorable indigence?
Nos voix reconnoissanlcs ne se lasseront donc point de célébrer les
mânes révérés de nos bienfaiteurs, ct d’appeler d’intarissables b('nédic-
tions sur l’héritier magnanime de leur puissance, ainsi que sur sou
auguste mère, modèle de tant dc vertus, et dispensatrice des bienfaits
du pouvoir suprême dans ce vaste empire.
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P L A N C I I E V I I I .
Carte du golfe d'Jdramytti, et de Vile de Lesbos.
L o r s q u e je m’éloignai de Pergame ct de ses environs, ce f u t avec le
regret dc ne pouvoir y prolonger mon séjour. ].c peintre ct l’ingénieur qui
m’accompagnoieiit, avoient été attaqués en mémo temps d’une violente
fièvre. J’avois c.xpédié directement aux Dardanelles mon bagage cl ma
caisse de médicamcns, dont jusque-la je ne m’étois jamais séparé : je
me désolois dc n’avoir aucuns secours dc ce genre à donner à mes
compagnons de voyage : je me liâtai de gagner l’ile dc Lcsbos ; je les
transportai sur des cliariots à Dikcli-Kcui, que je crois être l’ancieimc
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