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Celte ville fu t , trois siècles après, pillée par les Romains, clans la
giiciTO contre Philippe ( j) , mais elle ne fut pas détruite ; elle cxistmt
sous les empereurs, puiscpfon la trouve nommée par Pomponius Mcla,
par Pline cl Ploléméc (2). La notice dTliia'Oclcs la désigne comme un
évcché dépendant dc Thcssaloiiiquc ; ct dans Conslanlin Poriihyrogé-
nètc, elle flit partie de la préfecture dc Macédoine (3). Dcjinis cette
éiioqnc, son nom nc sc présente plus dans l'histoire. Le bourg élevé
sur le même emplacement s’appelle aujourd’hui lliérissos. C’est le siège
d’un évêque suflfagant dc Tlicssaloniquc, ct qui étend sa juridiction
sur toute la presqu’île du moiU Atlios (4).
La médaille cf Acanthos, gravée près dc celle d’üranopolis, offre nn
lion dévorant un taureau, ct au-dessous le mot AAESIOS , cpilhètc du
dieu protecteur do la ville ; au revers, une aire carrée, au milieu do
laquelle sont quatre élévations dc forme pyrainitlalo : on lit autour , lo
mot AKAN0ION, pour A K A N e inN . L’oméga, et sans doute aussi les autres
lettres longues, n’étoient donc pas encore admises dans celte ville, à
fcpoque où cette médaille fut frappée ; on sait qu’elles u’cxistoicnt point
dans f ancien alpliabcl grec, et cju’ellcs nc furent iiiirocluilcs à Albènes,
au moins clans les monumcns jiublics, que sons l’arclioiilat d'Euclidc,
fan 4 o3 avant J .-C . 11 paroit que déjà depuis plusieurs années, ces
doubles lettres, dont le besoin sc faisoit sentir, avoicnl été adoptées dans
l’écriture courante, et pcnl-êlrc même dans quelques inscriptions gravées
pour des particuliers (5); mais elles nc furent employées dans les décrets
ct les monumens,qu’après l’expulsion des treille tyrans, lorsque Arcliiniis,
l’un des auteurs de celle noble et glorieuse révolution, rendit à sa patrie
son gouvernement ct scs anciennes lois : cependant il est possible que
la ville d’Acanthos ait conservé qiickpio temps encore l’ancienne ortlio-
Irofipcs cainpoient en plein air. L'heure du repa.s
venue, ceux qui régaloieiil so donnoieiU beaucoup de
soins, el les conviés, après avoir bion soui>é, pas-
soieiit la nuit cn cet endroit. Le lendemain ils arra-
choicnl la tente, pilloient la vaisselle el les meubies,
elcmportüientlonlsans rien laisser.»
» On applaudit à ce sujet nn jtropos de Mégacréon
d'.AixIèrcs. 11 coiKsoitla aux Abdcrilos de s'a.s.sembler
tous dans leurs temples, homnies cl femmes, pour
supplier les dieux de détourner de dessus letir lèle la
nioilié des maux prêts à y fondre; cpi'à l'égard de ceux
qu'ils avoicnl déjà souffcrl.s, iLs devoienl les remercier
dc ce (me le roi Xcrxcs n'avoil pas coutume dc faire
er semblable au souper, il
;c du priimCjOU être ruinés
deux repas p;u-jour; xd'.Vbdcresa’
l'ordre de préparer un
leur auroit fallu fuir l'ai
de fond en comble. »
llEitonoT. Lib. VU, cap. 119. Traduc. Ue M. Larcher.
( 11 Tit. Liv. Lib. XXXI, cap. 45.
(2) l'omp. Mcla, Lil). U , cap. 2. Plin. Lib. IV, cap.
lo .I’ lolem. Geogr. Lib. III, p. 82.
(3 ) Xotil. Ilieroc)., pag. 614. Constantin. Porphy-
rogcn. dcTIicm, Lib. II, Thcm. 2.
(4) Oriens Christ. Tom. I I , eol. 99— 102.
(.5) Alhen. Lib. X , p. 454.
Di.sscrtalion de l'abhé Itarlhélcray sur le marbre de
Clioiseul, p;igcs 79 et suiv.
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