«Colomn
iitorique
m| i •' V o Y A (SE a u L e v a n t ,
Chaque corps de Marchands & là fa “placé
a (lignée, hors de laquelle perfonne n ’oieroit
vendre les mêmes march a nd i £e s,, nimême Les
expofér en Vente. Pour cet effet i l y a plu^
heurs compartiments en façon de ruë,s , com-
me dans nos Marchez ou Foiresi, &d ces rues
font éclairées par le moyen de certain.cs-o.u-»
verturés qui font au haut du to it 3 &c qui leur
donnent du jour autant qu’elles» en ont. he-
foin. D a n s i’ùiie de ces rues font le s Orfèvres
& Joüailliers y dans d’autres font les Mar-?
ehands dè D raps de Hollande;,: d’Angleterre^
g$ de France ; d’un autre cô téèeux q e in é gm
oient en foyc ôc en autres étoffes*, .plus loin
font les Cordonniers &c 1 es Frippiers $ & relies
autres g e n s fe n un mot on trouve dans ce
lieu toutes fortes de m ar ch an difes à vendre,.
Il y a encore un autre JBeziftan,' m ais plus pe-?
t i t , St où l ’on .ne trouve pas tant debonnes
marchandi fes..:i
OutxectsBe%ïftdns > i l y a ehcore plufteurs
Bavards ou Marchez’p ub lics, dans l ’un dejfo
m m §4 qui s’appelle 2vret-.B<st%d4'cnu Marché
dés €ernmes ,dl y a une Côlonasnej d’une hau-
: teu t extraordinaire. On 1 appelle l a .Colomne
bijiorique, à. caufe.que.de tous les cotez^depuis
lé haut ju fq u ’au hasL,;on'y vo it reprelèntez,
■ en divers morceaux ,d'e has re lieh, tplu^Ufra
expéditions, combats, Ôc autres é v é n em sw
îema.r-3
lE N 1 E G V P TE | S fijjjgl
Vernarquables/de l’Empire. d’Atcadiu§., tout
de même qu’on e|r yo ftllur la C§lom^.e; de
Traj a n q ui e ft.,4 R orneJj a-ntl--
pc»ur iafia^tenr, puifqp je
a 4 e f e ulsî la
mefure qu’en a donne^ fe^élébre p^rf^ Gyl-
linsj,iiqui a falÆ #g#s e^a^e
de_Conft antinop W ay]rieÿque celle de Ih a -
j an n’e n a q u e cent vingt^trojs*.
On, ne voir de.çette Colomne que ce qui
palfe au-d^lJUj? »des njaifon|;d°nt ell,ejeilàj>ree
lieu rqu’a^utrelgifij^lie
£t®it le ul e3 dan s le grand ^ e n
plaç;è decouverte. r Lés maifons j qui dont ,4
prefent a l’entour , f^ferrentde fi près, qu’elvo
ir aller vifiter-Je ba;s d la ife . & fans danger*
Je n’ay pii mêm^>a§oit.p^';l^;r .li^ | t^ h î
haç.çés nccefTaitfr.dans ^es ,qicp.fons pqu| la
eonfjdér<?r exa<ftqmenr. Le^habitans d^ÇJon-
ilantinople ^ les Tur.çs peu vent £ peg te n dre
r%ifon de ce qui; eft grayç fur .cette .par
t ie d e là Colomne quiNeft cachée par le$ mai-*
J®ns 3 qu’on n’en fauroit avoir aucune con-
en. Qçit pm apprendre
d avantage que m o i, ç ’eft ce que jpmè faypas-.
Il eft pourtant a croire qu’ii>y en a eu quel-
.qüepüns qui .ont. eu ce hônhdur p'pnifqu-âl y
M 4 e 5 :;À|it euts qui don n en t la defeription mê-
- 'T°m' f* i V' ? B mb