■ %sg$ Y o y a g 0 r 4 %| ajst ? ; ■ ;
fleurs autres jeûn^qy$}fonr p ar toute
l’Eglife, Grecque, pendant leiqu£ls, n;i les
Laïques, ni,les fjçclefoaftiqups > foit enfanté.,
foit lorfquils font m^lgdeji^ même „dans, la
plus grande extrémité , ne mangent ni beur?-
r e , ni pojffon, ni oeufs. Les Arméniens-def-?.
fendent outre,celaencoi^ Lhuiie/ jEt il n'y; a
pas un deices C hrétiens qui.s’avide jamais d’en
demander d ifp en fe.com me o n i$ it d an sl’E?
glife, Latine f auflï ne Jegnieroit-eUe pas àtt.
ecurdée y à. moins qu’ils. n ’a p p o rta ffe n tp o u r
s’-en je rv ir9 jk pour l’obtenir une extrême
pfMràutfon i après l ’avoir bien payée, par une
aumône considérable qu’ils font obligez de
donner à l’Eglifey
: Au re lie , quoique i a quantité de jeûnes &
de; Carêmes , que des Chrétiens d’Qriçnt ôc
leurs Caloyers ôb-feryent, leur faffe faire mai^
gre pour J e moins les 4P
ils -nelailfent pasjes uns& les autres de fa*»
voir faire piufieurs aprêts pour un bon repas^.
quand ils yeulent tra ite r ceux qui les vonc
yifoter pendant ces jours dy jeûnes. Le Pro-*
verbe Italien qui d i t , Trovata la Legge, Trovatq
ÏInganno , çfoft-à-dire, en meme- tems qiïon a inventé
la Loi, on a inventé aujfi des expédients pqur fe difpenn
fer de lui obéir i ce Proverbe ,d is - je , a lieu dans
l’Orient tout de meme que dans l’Êurope. Car
jfo l’on y deffend le v in , on fe récompenfe par
oc a autres exesôent^ breuvage-, ^ e n x qui
tont tcrupule de manger du poilfon § font for-
Wr (* leu* takfaidas ta jirre ri,ù& fc 'ÿ rô é iS P
quillagês j du Caviar & d ’autres fombfafolés
•nietsj d*îoenfo.;&df laitian^ès dè;pôrifàfkpï>'ieii
plus delfoates- que le poiflon même y & où lés
arretés ne font point à craindre. Et fo ies Arméniens
n ’employent ni beurre ni hnile'dâés
leurs taulfes, ils fe fervent d’amandes, de pi-
Itadies^ de noi^yïôô | p i W
bfos qu ils pilent dans un mortier i & qui mil
enluite fu# le fëuÿifoiit un effet pareil Sctnlf
k s nerfàit ïiôtre
beurre, En un mat,- ceuxttiiiis'affujettif-
len rle p lu s a 1'óbfer.vatiöndB'ees jeûnfef; dé>
guifont fi bien cfette abftinenceqü'vq u5ilsin ?y
dont rie n iïte in s^ u è jfe& n e ïp u ü q itfiâ iftiriï
i mage dibfe & ab'ôftdànt d urie: autre! tûifli
bonne. «atiils,iSe:eroJ-fen£ pas que ce fe it pe-
eh e r , que de
en tre leurs repas, pourv&qü'ii n 'jM ÏM ie fe it
m poiilony nioéufs^ ni b e û ffe jd i Imiteri
Gêpêndant il y en a aüfft e n tre cés bWs'CW'-
loyets’y V^abites, P-apas-, & autres Ecclefîafti-
ques , aufoi - bien q u a t r e ' les Laïques mgft
Jj 01x I fqu’ils fc ëö iite iïfd n rd ö
manger