V o Y A G' E & U -L E V A N f f l
teurs d'u Sériai! 3 &c font in ftru its , chacun fe*
lün fa c a p a c ité , tan t à manier le« armes,.
qu’aux autres> exercices des Tuics i dc .i’bin e ^
choifk fouyenD dentr^enx que hbn éfeye jirf*
qu’à en faire des Miniftres d Etat. Mais o utre
qüèâ font pris du nombre
dès; Religieux , 8c font^ obligez
3 même après leur Ordination
3 à: l’obfervation des
v au x 'd e la vfe Rêligieufeÿ
c’eft-à-direYau célibat; &
il éft étrarigê que quelques
Auteurs âyeniéètit;que les
Eglifes d ’Orientayent des
Evêques mariez. Ce qui
p-ëft'vray, ni dès Grecs, ni
des autres ie&es d’Orièiit.
Oütfè le célibat, les Evêques
gardent encore l’abflti-
nence des viandes, dont ils
ne fe dilpehfent pas même
à la mort.
La'vie des Laïques eft en
plulieürs chofes peu differente
de celle des Re-IE
gfeûby car ils nVbferyent
pas moinsrégulièrement
qu’eux lesquatre Carèrnes,
•Si de plus le jeûne dû Mé-
crèdy & du Vendredy pendant
toute l’année ; mais ils
les imitent encore louvent
dans la longueur de leurs
Prières , 8c il f en a ü a fort
grand nombre qui l’eciî-
ten t le Bréviaire. Les Dimanches
8c les Têtes. les
hommes i8c lés tfemmèsffe-
trouvent à l’Eglifedas deux
heures après-minuit, 8c il#
y récitent des Hymnes ja f -
qu’au lever du Soleil, r auprès
quoy ftÿ .d b Yetkewf
dans leurs'; maifons jufqu’à-
neuf h eüt e s ■ f qü’ils' yon t â-
Tieree, 8cà4â Meffe j'& l’a-
prèsimidy à. y êptese-f e rap1«-
porte- ces marquer * ex térieures
de rele.&de ferveuy
quide voyent encore dans-
cette Ëglife, pour ûfcont-f 8'f
que ht iReligion n é d u fe ff
pas iftdiffcrente , 8c qurlæ
grande oppreiFion qu’elle-
fouffre fous te- tyrannie des
T u rc s , 8c qui porté queî-
l que fois plufieürs de fés
membres à des irrégularités
cbiidamnëès par les ; Ça*
i nous, n ’apaséteintlamoür
8c le zele pour faEoy, pùiE
q ü ll paroîr âû contraire
qu’elle eRtoûjoutsafttachée
en E g y p t e ^ 5 Y r i e § &c . 347
que leur'état eft alors ..fort g lilfan t, & que
quand il paroît être le plus.beau, c ’eft alôrs
qu'il eft plus près de fa ch u te , ils ra ch è ten t
^qgQié.irop ch e r , puifque c’eft par la perte de
Xx ij la
à fd Religion, 8c à fon an-
■cîérine Dilcipliné.
‘Les^apcfs ou Prêtres Grecs
fo n t toûjoür.^yétus de noir,
âyec lin bonnet de lamêiïib
côufeûr,,autour duquel il y
a une'bande de toile blanche
dés bonnets, ont une
autre pièce de'drap noir qui
pend; fur leur dos',: le tout
d ’une manière ïïmpïb, négligée
Sc conforme k Tétât;1
Wuqrable où il?'font ordinairement
réduits , par la
modicité de leurs revenus,
qüe'les Taxes’ 8c les ’Capitations
ont réduit prefque à ■
rien. Tous les Prêtres 8c les
Religieux mêmes, portent
les cheveux longs.’ Les Sé-â
cdMëfcFïbnt habillez de la 1
même maniéré que les j
Turcs, excepté qu’ils n’ôé ;
fent „porter, de certaines
couleurs ,;' entr’autres'r le[ i
v e rt, qui eft en grande ve- ;
peration parmi les Mâho- i
metarts., parce que c’eft la
couleur dont leur Prophète
faifoitie plus de cas.Iistfd1 ,
fent pas auffi porter leTuri
Mût6ut%ianc ; 8cfîoiiiiir-
prenoitun Chrétien qui en
portât y oii Ibbhgeroit à
opter enti*e la-mort 8c l’a-
poftafiè ; iès Turbans rouges
pu -jâun'es leur attire-
roiènt auffi quelque avanie
i dès; gens dé guerre qui en
t pOjèenî: - de des êéüÈr dou-
Les. Eglifes des Grecs
font dans le Levant comme
léâ nôtres, excepté que le
Maître-Au tel - eft déparé de
la Nef par-Une cloifon de
bois où il y a trois portes, 8c
qui1 forme çe que les Juifs
appelloient daris.le T emple
’de Jerufaléin, làSanfta San-
êïomm. Les Grecs ne fe
mettent point à genoux,
dans leurs Eglifes, pas m ême
quand 5n lève Nôtre-
Seigneur ; on ne donne parmi
eux l ’Ordre de la Prêtri-
fe qu’à trente ans, 8c ceux
qui font mariez avant qüe
dë prendre Cet Ordre peuvent
confervér leurs fem