6$6 . V otage a.o L e v a n r," •
^eodnnoî tre aujourd’h u y , parce qu’c 1 Ica font
fort ruinées : -cependant c a n e laifthpasde jii~
g e r
neceflàitement changé de
pofition.On yçiitalîez combien
il e ft important de s’af-
Jfurer, ou dé la variation ou
.de d’invariabilité des Pôles
de laTerre & desMéridjens.
M, de Chafelles i étant allé
quelques années après en
Egypte, mefura les Pyramides
;6c trouva que les quatre
j les anciens Egyptiens • fi
I grofiiers, du moins en cette
j matière, auraient bien tiré
la leur? Mais cette réflexion
| .n eft-elle pas une fuite du
I préjugé, que. cet habile hom-
I me a toujours fait paraître
en, faveur- des Modernes au
t mépris des An cie'ns;& n’au-
J roit-il pas été plus julle.de
conclure que, pujfque Ti-
| cho ou M. Picart. s’étoiènt
J trompez fur la Méridienne
d’Uranibourg , & que les
I Egyptiens non - feulement
| ne s’étoient pas trompez
I dans la-leur , mais même
qu’ils l-’avoienualïurée contre
cotez de la plus grande,
croient expofez précifé-
ment aux quatre régions du
monde. Or , comme cette
.expofition fi Julie doit, fè-
iIon toutes, les apparences
polfibles, avoir été affrétée
par ceux qui élevoient cette
grande maflé de pierres il
y a plus de trois mille ans^
il s'enfuit que pendant un fi j
.long efpace de tem s rien I
n’a changé dans le Ciel à cet I
égard ,.o u , ce qui revient !
.au même, dans les Pôles de I
la T erre., nidans les Meri- j
diens.;% feroit-on imaginé, J
dit M. de Fontenelles ,:dans J
l'Éloge de-M. de Chafelles, j
.queTiçho^fiexaâ: & fi ha- I
bile observateur,aur.oit mal |
tiré fa Méridienne, $e que j’
toutes les variations que
le tems peutcaufcr à la lu r-
façe- dé la terre, il falloit
qu’ils fuflent du moins dans
cette matière plus habiles
que nous & fi-l’Obfèrva^
tion5de M. de" Chafelles eft
jufle , combien ce Monument
ell-ilpréFërable, àcet
égard, à tout ce que nous
avons de plus beau & de
plus grand dans ce genre-
là , puifque la Méridienne
de S. Perrones de Boulogne»
e n - E g y p t e S y r i e , , M y , <r$7
ger encore..qu’il y en a éus environ un cent ,
tan t de grand esquedep etk es ; Si Me 1 ton. le sa:
vû'ëS jdl faut qu’elles ayefrt été depuis couvertes
de fable ^car cm n’y vo it à prefent rien du
tout que ce qui paroît dans ma ta-ille-douce^
v III. Qu’elles font toutes» bâtieffofcuâe-liauteur,
qui eft une Roche fort folide cachée fous
un fable blanc. Ce que l ’on peut remarquer
évidemment à dejsifoffes & àdes eavitéz qu’on
v o it ça & là autour des Py ramides y de même
qu’à ; une,ouverture qui eft au coin'-entre le
Levant & le Nord auprès de la grande Pyramide
; par cette ouverture on voicfo-rt aifé-
ment la Roche. Ce qui*rend aufli fort-probable
que les pierres ,, donc les Pyramides font bâties
, on t été p r ifes fur le lieu même , au lien
d’y avoir été apportées de loin , comme l ’ont
écrit quelques voyageurs & quelques anciens».
: En effet , il faut que les Pyramides fo-ient
enfénéees bieftRvânt dans le fable j car quand
on
tracée par M. Caffini, 6t I nous* avions des obferva-
que toute l’Europe a admi- étions Élites dans des tems fi
rée avec raifbn, eutrbefôin 1 éloignez fur cette farrieufe
trente,,ans après d’être ré- i Pyramide 3 elle ferait dève-
parëe ,‘ pendant queceîlé j huëpàrîf a .l’arbitré, oü plu-
d?Egypte a duré peut-être J tôt le juge de 1-a jufteftè dès
•plus de trois,mille ans , fans j obfèrvations qui ont été
qu’il y foit arrivé le moin- | faites depuis par tous les AC-
dre changement.Quel bon- j ftronômes du monde-
heur pour FAftrondmîe j fl J '