Ecole d’Ho
mere.
rj 3 8' V O Y. A G E A \À £ E T A N T '$£ 4t
doivent donner par an au G r a nd: S ei g n e à r *
êc ce qui leur en refie , ils font obligez de le
vendre à un certain prix au Fermier qui en a
le Parti , fans qu’ ille ur foit perrnis deslen défaire
autrenient. On fe fert de ce- Maftic ;à.
plufieurs ufages Vk’e fl une efpece de. gommé
blanche ôc dont l’odeur n’efl pas defagréablei-
Les Grecs , 6c particulièrement les. femmes,.,
en ufent beaucoup fur-tout à le mâcher > 8c
pour l’ordinaire elles en font fi infatuées
-qu’elles en ont continuellement dans la bou“
che , ce .qui les fait beaucoup cra ch e r, 6c e lles
s’imaginent que cela fert â leur:blanchir
Les dents 6c à leur rendre l’haleine plus agréa-*
ble. « . ié
- A fis mitLeV de la V i l le , du eôté du :î^ord ^
on vo it les relies de l ’Ecole d’Homere. )
Elle efl taillée dans le ro c , elle a des fié g es
tout autour 6c au milieu un petit Autel , le
tout de pierre v iv e . Les murailles 6c la voûte
en font rompues, ôc le refie fort gâté.
= Du côté du C ouchant, à fept milles-de la V i l l
e i l y a un Cloître fameux nommé Nïafnonï,
que les gens du pais difent avoir été bâti p ar
Helene. Par-dehors il refTemble à. un Fort rev
ê tu
ilFJfag).On croit que c’eft-là I mais plufieurs autres Villes
où eft né cet ancien Poëte s difputent cët honneur à
& qu’il y a été enterré > | l’Iflë de Chio.
en ,.tE g y p i e , ‘i y R i i , ÿ r . fy#
vê tu de pie r r es v il n’a q u’une Po rte 6c une p
ïite lE g lifê ^mais quiieft trêfepropre, :6c'pref>'
que toute de, Pofphyre:, avec de fort belles
’Golomnes^ :
| L es; Latin s;on t c i n q ;E gli fes dans cette V ilT
le Vÿjfkvoir , il D am o^ efëoV4t o où l’Evêché k
no ni m é au tremen t U Madona délia T ra v e. L a ,C a r
.pella j o u i a Ch ap elle, qui reft l’Eglife des Car
pucins -y L a JS/îdÀondÀû Â çjario,, ou Notre-Dame
du R e fa ir e n om m é autrement $. Sebaflien b
n ’efl le trouvent des Jacobins o u jire te s Frer
eheurs y S- Nocolq * .qui eft l’Eglifg A ç s Socolanti
..©mCèrdeliesrs « 6ç S . \AntmiQ q u ied lé Couvent
deV j e fuites.*
$| Au refie cette Ifle produit toutes fortes de
v iv re s necéffaires, 6c entir’autres du bled 6c
de bons v in s , mais, qui font ;un peu gro s* 6c
c ’-efl la/eule chofe que le peu delUbetté qu’ils
ont fous la domination, des T ur es ait | o o Ur.
fe rv é .
On y trouve plufieursi.-familles çonfidérar *
bles^ don t quelques - unes fe vantent d’êrue >
ifTuës de la maifon de fuftmani> 6c le s habitants :
y .v iv en t avec affez de lib e r té , moyennant l.e •
tribut qu’ ils: payent au Grand Seigneur. Las ;B
fem mes y ion t fort helles^blanches, 6c la plu- -q
part avec des cheveux blopds’ y eilestifont fi ;
enjouées:.6c, fi pleines d'agréments , que je :
*i’en ay trouvé nulle part défi a g ré a b le s Q a >
Y y y ij les