r o i *ÿ'0 YÀGE AU 1 tf V A N T J '
D’ici on a une vûë très-agréablelur toutç
|a Plaine de fur la Riyiere de Méandre, qu iy
ferrie
Grand vint au monde. Ce
qui1 donna lieu a une plaisanterie
affez froide à un
bel éfprit de ce tems-lé ,: en
lui faifant dire qu’il n e fa l-
loit pas s’étonner que Diane
eut laiffé confumer fon
Temple par les fiâmes,puii-
qu’elle étoit alors occupée
Aux couches d’Olympias,.
Comme Herofîrate déclara
le motif qui favoit porté à
ce facrilége, on fit un Édit
par lequel il étoit deffendu
de proférer ïon nom ; mais
.cela n’a pas empêché qu’fi
n e foit venu jyfques à nous.
Comme les jEphefiens • é-
toien.t extrêmement, attachez.
au culte de Diane » Us
firent rebâtir un autrëTem?
pie, qui, fi nous en croyons
Strabon, 1» 14, étoit encore
plus magnifique quefe premier
i c’eft .de ce dernier
dont il effparlé dans les Actes
des Apôtres, ch. 19. On
fçait que S. Paul, prêchant
l’Evangile dans cette Ville,
les Orfèvres, qui gagnoient
leur vie â vendre de petites
Statues dp cette D éd ie , excitèrent
une fédition , en
criant par la Ville1, ta grande
Diane d'Ephefe. Et étant entrez
tumultuairement dan$
lè Théâtre, ils en enlevér
?eh*da$u$.&Arifiàrqùe Mar
cédoniens, Compagnons de
$. Paul. On trouye dans‘la
plupart des Cabinets des cur
rieux des figures an tiques
de là Diane d’Éphefe, qui
reffemblent allez à Plfis des
Egyptiens, comme on peut
le voir dans l ’Antiq. expli*
quée du Père Montfaucon,.
Je ne faurois oublier ici un
trak de la fiiperifition des
Ephefiens, qui eft rapporté
par JUerodote, 1. i> Lorfque
Cr.éfus fut prêt de mettre le
Siège devant cette Ville,le$
habitants, pour empêche?
Diane de paffer au camp des
Ennemis, attachèrent fon
Temple , qui étoit hors de
la Ville , avec une grofi|-
corde, bien differents en cela
des Cauniens,qui fe troué
van ts furchargez de Divini-
tez étrangères dont le cul,-
te les fatiguoit, firent une'
célèbre chafle, ou ils lancé-'
É N E G Y P T E J 1| Y R I E *. Voy
fe rp en te , de y fait une infinité de tours de
de retours, ce qui a donné lieu à; quelques-
uns de dire que les L ab y r in th e s , fi renommez
autrefois x avoieiit été pris fur ce modèle.
Au moins eft-ce lapenfée d’O v id e , qui
parlant du Labyrinthe de Déd a le , dit;au 8.
de fe s Mét am o rphofe qu’il Lavait fai t à l’i--
m i t at i o n de- c e. F le uy e .-
Non ficus de liquidas Phrygtis Àfoeandros in <m>is:
Ludkj (§jr ambiguo lapju refluitqae fluitque:
O ccurrenjque fibi \-eHturas afpicit undas :
Et nunc ad fontes, mne ad mare'nier fus apertunr*
facertas exerces aquas t ita Dadalus impies ■
ïnnumeras errore ajias. Vixque ip.Je reversé
Ad limen pornit : tanta, efifallada teêh*
éx > ,C ’e fi:-a -d ir e , e om m e le F le u v e d e M é a n -
ÿ, d re y q u i a r r o f e la P h r y g i e ^ l e jo u e d a n s les-
Si c e rc le s q u i l f a i t d e fes e a u x > de to u r n e eiv
sy u n e in f in i té d e m a n ié r é s p r e n a n t u n c o u r s
>i i n c e r t a i n * ta n tô t d u c ô té d e la m e r ,< de t a n -
A tô t
refit' dans l’air uri grand 1' Chrifiianifme5&:dèv.intune
nombre de flèches & de ja- I des fèpt Eglifes de l’Afie, fi
Telotts, croyant; les obliger célébrés dans l’Àpoçalypfê,
par-la a fortir de leur pars, j & mérita cette belle Epîtreç
Enfin la d’Ephefe, ■ que S. Paul, adrefîa aux,
malgré fon attachement au Ephefiens.-
euite de Diane|embraifa le .