üanfeufcs.-
43<? V o y a ge À i? L e v a n t ^.
eice eft rude y &: n'eft pas fans danger 4 ear fir
le dös > qui eft l’endroit o ù l ’on -vife y; n’eft
point frappé dé ia Zdgaie, a caufe. du dé to un
q u eT bn fait de tems en tems pour en év ite r
lé coup , c ’eft fouvent la tête qui en par te. la
pein éy & lé coup eftordinairementfort rude,,
parce que celui qui jette la Zagdie La pouffe de.
«ôute-fa iforee le-bout tourné , pour frapper le
dQS de celui qui court devant", ce qui fait fou-
v e n t une fcleffUÆeiconfidérahleu II n’eft pref-
que pas croyable combien ils peuvent je t t e r
loin ce bâton ; & fi je difois que je.l’ay, vu lancer
jufqu’à la longueur dé trois;à* quatre.ôents
piedsyj e rie parle rois point avec exaggeration:,
mais i f eft vray aufli que tour ne le font pas?
avec- cette force & cette adrêfle.. . Quand on
fe bat tout dé b o n ,l ’expérience.eft d’unrgrand
ufage dans cet e x e r c ic e , & alors on fe fert,,a!u
Heu de ’X^tgdies, de certaines petites lances que.
les j-euriç^ Hommes partent;;kv<eç eux lors;
qu’ils vo yag en t -r ils en ont ordinairement
trois qu’ils mettent L’uneiiur l ’^utte à: côté du
leur- cheval. Ces petites lances font d’ébeiney,
Ou de quelque autre forte de bois tare, & elles
ont au bout une pointe de fer qua rré e ,. ou.m|-
me platte-:
; Ceux qui ne fontpas d’une Humeur trop fé^
vére y peuvent fe divertir affez agréablement
avec une efpecede femmes que les Turcs appellent:
'
EN : E G Y P T E , S Y R r E 3 & c ; 4 y y
peMéht Singifiï Ce font des Danfeufes publiques
qui dont p a r tout où on les.demande J &
ce font ordinairement des Juifves j.de s Anrié-
nie riHteS'i 0 ü bien déS'ÆtiyaveSi>^ft«:'é.tie nn es y II.
y a-anfti de* jeunesigar çons. Juifs qui s’èn mêi-
ieht quelquefois & qui s hàbil 1 en ten femmes^
Ces Smgis font d’ordinaire fo rt agiles > en
danfant e Hes-joilent1 d’une : efpetefde Cafta-
,guettés dont le|bruit eft alfe^ agréable à ôç; qui
Y&à-la-cadence des mouvements 8c des poftu-
res de leur corps. Je me-fuis trouvé fouvent:
dans des lieux on l’on fe donnoit e;e di ver tiftè-:
i ment , & en tr’autres aulogis de. Moniteur Col*
Jers Ambafladeur de leurs Hautes Puifiances a.
la P o rte , lors qu’il traitoit l’Ambafladeur de-
Erance, ou celui de V'enife., Ce diverti,fle-
ment durdit quelquefpîs jufques bien avant
dans la nuit , mais fans y mêler de ces poftures«
l&fcives 8c déshonnêtes aufquelles les Tures.
p ren n en tfan t dé plaifir. La gravité n ’en croit,
pourtant pas fi grande, que Méflïeurs les Am-
bafladeurs ne s’épanoüiffent la ra tte de tems
en tems. Mais lors qu?on laiffe toute la liberté*
à ces Danfeufes 3 8c qu’on leur fait paroi tre
qu on prend plaifir à leur peu de retenue, elles:
font dés mouvements les plus déshonnêtes
qu’on fe puiife imaginer j car des. leur j eu-
nefle elles ont tellement accoutumé leurs-
membres à tout ce qu’elles v eu len t, qu’elles.
leu ri*
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