1 4 V o | A gie; "a p L e v a n t ,
T a b le > eil d reifée, àç l ’on fa it un bqn repas,
dont le nouveau Confrçrç paye lesTrais
tomme de top.t le relie.
. Après avo ir p a ile ja nuit dans ces réjoüif-»
faneps ,.o n fe rend au point.du.jQur au T om beau
de Bacçlius, qui eil à une bonne fouç;
de la V ille .
in fQéT omb eaupild’un bp au Porphyre, ay ant
aux quatre coins une reprpfentation du Dieu
du V in . Près delà .eil u n e H ôte U et i e d ’o u
l ’on v o it les plus agréables vues de R om e ,,
&c l ’on ;;s | dlvurtit tout lp jour^ A l ’égard
de la dépenfe qu’on y f a i t , il eil à la liberté
du nouv.eau C o n fré red e p a y e r tout i t ott
de n?en payer ~que la moitié félon fa l ib e i
ralité ou fori pouvoir. -
On. croit que cette Société a commencé
dès le tèms du célébré Raph a ë l, &c qu’il en
a.pté le principal Fondateur. Ainfî il n’y a
gitçres moins de deux cens ans qu’elle dure^
puifque c f fameux Peintre naquit a Urb in
$’an 1483^; Il eil enterré a Rome dans i ’E*r
g life qu’on apelle la Rotonde j. ôt quoi qu’ il
n’éut qiie çrente-fept ans lorfqu’il motif u t ,
i l s?étoic acquis une h-gran de réputation
dans la Peinture , qu’elle durera dans tou§
lès fi é clés .
Le fçavant Pierre Bembe qui èxcelloit
dans la-Poëfie. Latine ôc Italienne , lit une
E N E ( j ' Y r t î i £ Y R I E Î f
Épitaphe (a) a. fon honneur, qui fe lit encore
aujourd’hui au-defTous d’une belle Statue de
marbre qu’on lui a érigée dans cette Eglife^
Au refte on né reçoit aujourd’hui pérfôn-
ne" dans cette Société^èà moins qu’il ne
parle la Langue Allemande ou 'Flamande.
Pour mieux in il ruire le Leéleur de tout
ce qu’On v ien t de dire ; j ’ai bien voulu àjou*
ter; ic i une Figure de cette Reprelentàdon*
a laquelle j ai affilié plus de cinquante fois*^
elfe eil marquée à la lettre
Pendant la même année je vis la Procef-
fo n qui v a de l ’Eglife de la M in e rv e à celle
de S. Pierre. Ce qui m’ y parut de plus ré’-;
mârquable 3 c e il qu’on y portoit piuiîeurs
belles F igu re s , qui rep re fen to ien t, autant
qu’il m’en- fouvient , la Naiifance de Tefus*
C h riil. J
/.[ On voyoit^enfuite une efpece de Pyrami-
de fo r t elcvée , toute couverte de cietg.eà
ardents,
; (*); t>. 0. Jjk
RaphacïliS antio foan.F. Vrbin.
'PiElon EmineniijJ'. Veteruriï-
oemulo cujus Jpiranteis-pvb^
fe imagirms f i çomemphre, net-
tMr* » at que artis foedus facile
'W k Ê r l È i i çÿ'i & Leonis
•À". Pont\, Max* Piöiurtßi ^7*
vdvchttetl. operibus gloriam
duxit ûi i f1/ ƒ<, ifitc?*
ger integŸos : Qup[ dienatus
feft , eo'efjf . Déftùit V l l l . i f
méprit* A4. JO. JsTAf»
Illehiceft Raphaël, timuit quo
fofpite Vinci
Rerum magna Parens, & mo-
viente mmru