- Ö i y Ó Y A G E A^Uc. L £ Y A N T 0 3
qü^u fcs -^h an treS 'm onte& t fur de petites
Tribunes ou Balcons & y chantent à diverfes
reprifes une efipece de Pfeaumes dont l ’air
n’eft p a sd ç fe g r£ a h le L e lundy -, f e : méeredy
Sx.
le premier* Les Mahome-
tans c roy eut auffi quequan d‘
quelqu’un eli mort fon
ârrie va rejoindrè fon corps:
dans, le tombeau, & qu’il y
vien t deux Anges horribles,
dont l’un eft appelle Mun-
f{iï , & l’autre Gmncimirp
qui prenants le mortpâr le
toupet de cheveux qu’dn lui
Iaiffe àeedelTein, l’obligent
de fe mettre k genoux,
font enfüite üm examen fë-
vëte de la vie , lui demandent
compte de fa croyance.
Quand ils le trouvent
ebüpàbîé'rils lèfrap-'
périt avec .une îriaflë de fer,
& aldrs la tefrë pù'il ell eri-
feveli fe refferre fi fort, que
le lait qifil reçût de fa.
riour riCe,lui fort par lé riez*:
Enfuite viennent deux au?-
tres Angésqrii lui amènent
une perforine monflrueufe
qui reprefente fes pçchez,
âvec: laquelle- il eft obligé
4e demeurer jüfqu’au jour
du Jugement ) qu?il ira en
Enfer , avec dette ^ même
( créature qui le tourmentera
éternellement^ Maiss’if
1 abieri vëéuf on• lui amène
une belle pèribnnërqûi rê*
r prel'eritè fes bonnes allions,
qüi le corifole jüfqu’au jour
: dû Jugements’' avec la*-
| quelle' il entrera alors en
l Paradis: D’autres- Auteur^
difent, que fi le mort répond
mal *: les deux mau-
1; vais Anges le frappent d’un
t coup de maffuë de fer 3 avée
j lequel ils le font rentrer en
; terre jufqu’à la profondeur
, de fept b ra fT é sq u ’un arir
trede retire avec un ctóèdë
■ fer ; manège qùi doit dtifcèr
jufqu’au dernier Jugement,
S’il répond bien, deux
ges blancs lui font compar
gnie- , jüîqii^ èè qu’fi fpit
reçu dans fP GIef, & on voit
par-là que les JMahometans
croyent qpe perfonne n’entrera
ni dàrixfé Paradis, ni
dans l’Enfer, ; jufqri’au Jiir
geriaerit uniyerfel, 1 ;;
i M É M i i3M
& le vendredy w un Prédicateur monte en
Chaire pour expliquer quelque p o in r de l ’A i-
coran, qu’i l entend ,& qu’ij expqfe à fa maniéré.
Chacun peut affilier $ ces Prédications*
auffi-hien
dâtis le Marche * & on les finit toujours par
quelques Prieures qui fe font pour, la prolperi—
té du Sultan;ac'|>wj;J^fue<|èsU«-.ff^
quoi le peuple |j qui eft ptefént * ne répond
rlén aurre choie a^xAme^.
V o ilà ce qui jfe fait i prefént dans fe T emple
de S:c.. Sophie &: dans toutes;,le^iautres Mof-'
quc.es-*, fl efe aife de s’imagine^ la douleur
qu ont les Crées de voir*a t o ut es 1 e s h e u re $, du
e u x . l è
gémi fient continuelkment;de,vpi^féurs Sâuéluaires
a ceux; qui ont une, aut^e /pé raftee
que ce lle qui ne
p uy éie que fur Jiefus-Çh ri ff, qui f ecpn u ©iffe^jt
une autre parole Div in e que,oellerd e < M*d& »,
dèsRtopkf«»
f te tw août .„ne ;gta»de ;ç .ra« la, tolérance
ou on leur accordc fondant qu'jl.s*«uennenfc
le ur Confie Ifion..
Maix comme if ne fera pas delagréah.fe ai®
Ledleur de trouver ic i quelque chofe de la R e -
liga.011 des GiecsM des particularftez de leu r
^ S lpdne-Ee çleÆaAi q ue j je vais de fâ$?fatr&
dans lè Chapi tre’fuivâut,.
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