Fontaine
Sa in te.
%l% j P v a G E A u ; L .E r y A n i t , v ;
contraint j pour ne pas mourik de faim , de
pendremn petit fac au bout d’un bâton au travers
d’une £enDtrè:|î ôt de .crier aux palfants,
Dôto'fte%., s’ilrvmsplati^une o bole au pauWe Beti^aire^
que $ envie mn àucun crime qu'il ait commis 3 a, rè~
duit àü trijfoétdtoù njous le woye^. :
.P r é s id e l’endroit ou. eft -cette T o u r , il y
avoir autrefois un-.Port pour les G a lè re s , où
les Empereurs T b e od o fe , Arcadius , & plu»
fleurs autres qui leu r ont fuocedé f ténoient
leurs îVaifleaux i mais aujourd'iiuy il n^afr re*
fie r ien qui puilîè faire-juger qu’il :y ait ja^
mais eu la un P or t-, non plus qu’en tirant un
peu; plus loinfv®efsieiSerrail, o à ^ u l i ln l ’A -
poftat emavoit fait faire un autre qu’il nom»
ma Julien, de fon nom, ôc qui depuis fut nom*
me Pore de Ste. Sophie, p ar ce qu’ il étoit vis-â»vis
de l ’endroit où cette Eglife elï bâtie, I
Directement dèrriere U© Port des Galer.es /
on voit,par-defTus les,autres bâtimentsfjlà.Co-:
brune Mijhrique dont nous ayons deja parlé. ~
En continuant toujours fon chemin yers le
P o r t ,, le long des murailles de la Propontide*
on ne trouve rien qui mérite qu’on arrête
fa.Caïq ue, fi ce n ’eft lors qu’on approche des
Jardins du Serraihy dont pourtant je ne fau-
rois dire que peu de ch o fe , parce qu’on ne les
peut vo ir que par-dehors.
Un peu plus loin on vo it une Fontaine ,
pour
e $ E g v .f t e | S y R r > b ; | M é
pour laquelle les Grecs ontCrte grande Véne-^
ration pe n dan t tou t e l’a n n é e 5. mais fur- tout
Je-jqur de la T rans figuration. Alorsids fe rendent
en fpule - a 3çette bontainer, qu’i l s iappeflent
iyiatSytnc >• c ’eft- à - dire x Sainteté 3 afin de faire
boire de fes eànx â. leurs malades, qu’ils enterrent
julqu au col dans,^e}fable qui eÆ autour...
Ils difent des mer-veilles de la-vertu de
ces eaux , & dés que le & m al a des e n Ont bû ils?
les déterrent.. La plupart de ceux qui Reportent
bien font çomme les .malades 3 prennent
apparemment cette précaution contré
les maux a venir. >■ fy$ 9§
Les-Grecs ont une infinité de ces Fontaine#
miraculeufes-v & il n’y aprefque pas une V i l le
, ni un Bourg * où l’on n’en trouve quelqu’une
q u i, foit par une ve rtu furnaturelle „
{bit par une qualité métallique ou minérale
ne produife réellement de bons effets-,.
On dit que le Grand Seigneur,, qui fe div
e r tit :a voir le fpebtacle que donne cette
grande affluence de peuple, fé tien t ordinairement
ce jour-sla]a fa fenêtre , fans pourtant
que perfonne le puiffle vbir^
On vo it auprès de c e t endroit' une grande
fen ê tre , par où l ’on jette dé nuit dans la Mer,
ceux qu’on étrangle dans le Serrai!, & l ’on tiré
en même-tems autant de coups de Canon qu’il
y a de ces malheureux qui finiffent ainfi leur
«fe* AfTéz
Fenêtre par- où l ’on jette:
ceux qu'ons
a étranglez*;