y O Y A GE AU t E V A N
mit le feu pour éternifer fa mémoire, ne j>ou*
yant autrement faire parler de lui apres fa
mort, Ce qui refto de ce Portail pft marqué,
dans la figure que je donne ici,
Au-d,edans de la porte , du côté du Nord ;
on vo it gr avé fur une p ierre un homme à che^
v a l avec un chien auprès de iui , 2c un ferpent
qui s’entortille autour d’un arbre,
Du côté du M id y , Ôc hors de la p o r te , on
v o it fur une grolfe pierre cês mots en lettre£
patines :
A C C j E N S O,
R ENS Î . E T . A S I A E ,
Et dedans la porte ces autres;
M. P. V EDI , N I C ER H.
* y E D I A E, P A V I L L I M X
M '
e i i a e y x q r i s p ,
Mais comme ponces ces lettres ne contiens
nent rien d’entier ? 2c que ces Infcription?
font fort mutilées les Sçavants fçrnt con^
craints d’avouer qu’ils n ÿ trouvent aucun
ienS’a & qu’ils ne peuvent même enimaginer.
un qui leur convienne,
f ........... : g*.
% N / E g y i? t e - ; S y r i e ; W t l
En haut, devant la porte, on vo it aufli une
pierre où font gravez ces mots V N I O R.
C A N T U S I U M , qui ne peuvent former
«i lie u n fens.
Auprès de l ’Amphithéâtre, dans fa Ion-
. gueur, il y a une grande Place quarrée, où
i ’on voit-beaucoup de morceaux de colomnes
rompues, de chapiteaux , de fr ife s , de pié-
d’eftaux, 8ec. qu’on Croit être pour la plupart
du Temple de Diane, j ’y ay trouvé des chapiteaux
qui avoient prés de dix: pieds de haut
,& plus de huit de large. Les redesdes colom-
nés quarïéés qu’on ÿ trouve aufli èn quantit
é a ne font pas moins gros. On voit encore
fur quelques-uns de ces pilliersdes'Arcades,
raillées d’une feule pierre d’une p rodigieufe
.grandeur. Daiis l’épaifleur du;ne de ces to -
jomnes on avoit fait un degré par où l ’on def-
cendoit for* avant fous terre. Quand quelqu’un
eft afiez hardy pour y defeendre, il faut
.qu’il prenne un flambeau , 2c d’ordinaire un
peloton de corde, qu’on attache â Pentrée de
la porte , 2c qtr on laiflè filer â mefure qu’on
.avance. Quand on n ’a point pris cette pré*-
»caution, on jette continuellement quelque
.çhpfe â terre , fo it de la paille hachée’ , ou
telle autre chofe qui fe puifle aifément reconnaître
2c à quoi on ne te puifle pas tromper,
.afin de ne courirpas,rifque de fe perdre dans ce
1, " La