3 4 $ V o y a g e a u L e v a n t ,’ *t
la connoilfance de Dieu, en tantq.u,il a-voulu
devenir le D ieu des; pécheurs, en fon FÜs J e r
fus-Chrift *
mes s mais ils ne peuvent
plus fe remanier après leurs
voeux ,' en quoi ils different
des Religieux. - qui vivent ;
dans le célibat. Parmi les
ornemente de leurs Eglifes
on y remarque lur-tout des
Candélabres à tr-ois8tàdeux
branches, les premiers pour
marquer la Trinité, les autres
pour fignifiër-. les deux
Natures du Verb£ Incarné,
contre, l’erreur d’Eutiches 1
qui a été condamnée par un :
Concile GénéraL
Lorfque les Grecs fe marient
j dsvontcomme nous
devant le Prêtre St-, fe don- \
nent l’anneâucpnjugal ÿ 8c
çe qu’ils ont de particulier *
e’efequ:ilsprçnnent un Par-. 1
rain- St urte Marraine , qui
pendant-que Le £#!><**. recite
les Prières, tiennent le poêle
fur la tête des mariez,
avec une coü ronne; devefo
dure. Les Prières finies,. les;
deux épqüxife tenant par la,
main tournent- plufieurs
fois autour du Parrain & de
la, Marraine , enfmtçoq aPf
PQrteunverrede vin, dont
te marié St ta mariée boivent
l’un après l’autrè ; & le
Prêtre après avoir avalé'- le
relie caffe le ypfiéi* Il efe.
bon de remarquer aulïi quë“
les fjlies des Grecs, vivent,
jufqu’à leur Mariage dans:
une- grande retraité , St
quelles ne vont à .aucune?
Èéte ni Cérémonie, pasmê^
me au.. Mariage de leu rs."
foeurs,~ mais aufii quandel|-
les; pnt une,, fpl.s, prisl ua;
époux , elles îf donnent
beaucoup de liberté , fur-
tout enversies trançs^ëct
îefquels elles opt dès maniérés
très - libres St t r é engageantes
Pour dire maîhtenantuoe
mot d.e lcnt5 moeurs, i oiy
peut avancer que.l^s Grecs,
généralement parlant, fon t
, avares I?) perfides, traîtres,^
vindicatifs, fuperffitieux St
hypocrites-: Ils "fpnt plji§
grands ennemjs dés Catholiques
que les Mahomètâna
mêmes, Se ils férpïent très-
peu difpofez à favorifer lêsr
entreprises dès Princes;
dOccidentfur.l’Empire.dc
E N. , E , G : Y p T i ; | . S Y ] i r E ::j : :^ & 3 4 p
fus-Chrift, & par k défaut de fon véritable
fervicé^ "
Conftantihoplë. Lés Turcs ‘
les méprifent tellement,
qu’ils h’ën font âuèüh^èày^'
même lorfqü’ils ont em-..
brade leur Religion jv aufii
n’ont-ils retenu aucune de
ces bonnes qualitez qui les ]
ont fait autrefois ff eftimer.
Ori nlf remarque ■* en eux
qu’une vanité infupporta^
b le , avec une ü grande lâ-
cheté? qp’un feulpTurcj une
Baguette *à là main, en’fait ■
trembler une. douzaine.
C^oi que ^:jeq|s;; femme»
foient agréables. & belles *
elles.n’ont rien qui approche
l é la beauté lé è Cié&f--
fiennes ! St des Géorgiennes.