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Tro is forte
s de femmes
«jae les
T urcs p eu v
e n t avoir-
V û v a g i a u L e v a n .tT
C h a p i t k e X V III.
Diverfes fortes de Mariages, qui font en ufdgeçhe% les
Turcs. Divorces trop légers des FJomnpes? dejàyant^z
ge de? Femmes ? grc.
*|T E s Turcs ont le même fentiment fur le
| | Mariage que les Çhrétiensi fçavoir, que
c ’eil une qjbofe honorable & fajnte , &c un
moyen inftitjié de Dieu pour la cpnfervatioij.
M pour faccroiiremçntdiagenre jbumain.Mai?
lis 4ïifere^.en'eè9|-j;qu*a]fi iiiéü que Jgs ChréT
tiens n’o n tq u ’une feule forte de f emme l e s
Turcs en peuvent avoir de trpis fo r te s , pre?
mierement une. légitime , feçondement une
pour Kebinyou, femme qu’on ne prend que poujf
un rems, & enfin leW&ÈfclaVes, ayeç fefquejr:
- les il leur eft permis de coucher.
jLors que quelqu'un v eu t prendre une fern*
me lé g itim e , il ne vo it point la fille devant^
que le Mariage foit arrêté. Il traite donc d’a?
bord avec le Pere & la M e fe , ou à leur défaut
avec les Freres ou les plus prochps Parents!
afin de régler avec eux ce qui regarde la Dot^
& cela fe fait pn prefence du Cadi, qui fait
dans cette ©ccafîon la fon&ion de Notaire, &
en prefçnçe d? deux réiuçfus. L’Epoufe n’âpr
porte
T N ; T fe y P T i , Y KTTE f ÿ & c t
forte rien,en Mariage queifes hahîts &c‘e quh
en dépend, & au jour qu'ils époufent,le Mar i,'
après les avoir premièrement; £mr bénir par
l Irnum , les expoiè à;la>yûç du monde dans ia
chambre., Mais ,au lieu que .les Chrétiens fe
font un honneur que leurs Epoufes !ay en 11 a H j
te découverte, àfin de faire voir leur beauté,
les T u r c s | m è nent
les leur bien cachées au logis dei’Epohxÿ*
& l’on mène devant elles leurs, habit s en para-,
de fur un Cheval .au fuir un C hameau ; enfuitej
il le faitnne(|èipfèC#;de Nô-ces :3 mais les deux
I fcxes fe; néÿo,üilïent;cli'kcu!Q)fà?»aî}t:^ dans, des?
;apartements féparez. :
:• S fl’honime vient à mourir^Mfemhie prend
la Dot dont on croit conv enu , & irien davair-i
.ta«ge y $tfi e’eft la femme quhmleur.tf la première
ôc qu’edlèilailFe des enîants , ceux-ci peuvent
demandera leur Pere le mariage de. leur
mefe,ôc même l’y contraindre eh hasdetefus,.
Au r e lie , .quoique plufiëurs a yent écrit que
tles TurcspeùVent avoir quatre femmes,?il efè
v ra y pourtant qu’ils n’en peuvent époufen
qu’une'3 de la maniéré que nous venons de le>
dire ; & q u an d illeu rp l411 ils 1 a peuvent quit-> Ditoxee
ter aufliy même fans raifan , & ils fo.ntobligezv
ieulemient d ’en donner connqiiTance. $u Çqdi:i
Mai s file maii n ’a point d sTaffo n va lahl e po u r ;
^envbyer femme > il f&ni qu’il lui don* *
îiTom.l. • B e î ne