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leurs dévotions.. Ils font aufti allez fouvent
dans la bonne grace de leurs Maîtreffes a qui
par la compallïon, qui eft naturelle au fexe ,
adoucirent par quelques gratifications Sk. par
quelques p r e fifits i -la rigueur de la fervitu-*-
d e, A infi ce n’eft pas une condition fi mal-
jheureufe qu’on fe rim a g in e3qued e tr e fife la “
ve d’un Mahometan, On y en trouve rares»
ment qui forent contraints par leurs Maîtres
d ’abjurer leur Foy \ &c quoique Les bons Mu»
fulmansfie Fafient'une loy d'exhorter au moins
trois fois le jour ceux qu’ils ont en leur puifi*
fance i embrafler 1’Alcoran , il sf en trouve
pxès-peu pourtant qui les y forcent par de mauvais
traitements,
i II faut, que j ’ajoûte encore,- au lujet de la
C ir co n c ilio n , que le lieu de c e t te céiremonie
fanglante n’e fi point fixés, non plus que le
$ems}mi le choix de la* perfônne par qui eile
fe doit fa ire , ou aux bains, ou à la maifon ,
p a r un Imam, aulfi-bien que par unNCbirur gien*
q u a n d il y en a un. Car comme c ’eft Amplement
une marque du Mahometifme, & non
pas un Sacrement, on en trouve la célébra»-
tion bonne fans d iftin& io n , en tout terns |,;en
tous lieux & par toutes fortes de perfonnes.
O n n ’ attend pas cette Ceremonie pour don-
tier le nom aux en fans , car quoi qu’il y. a it
un Parain ou Compere , ce n’eft pas pout
don-
,1 H fi G Y P T E ,' S Y R I E z S y
donner le. nom,a l ’en fant, qui le reçoit dès
qu’il eft né j car alors fon P e re lep ren ant entre
le s bras , r é le vC e n haut pour l’offrir, à.
&c lui met tarte enfuit e quelques grains
de fe ld an s f abouche ,;ie nom me par fonnomv
en difant*. Dieu n^e'üilk N . N-. que Jon~$. ISIom
giùffe tQujouns être aujjiagredMefqye ce jè l quPejl çrt taiePchopsdela
Terre. Pour ce qui regarde ceux qurmeu^
rent jeunes ês avant que d’avoir reçuia. C ir -
©oncifton, .on eftime qu’ils lont fauvéz par.
©elle de leurs Pères* êc l ’on fe çontente d o
leur rompre, le perit doigt de.la main gauche,*
pour marque qu’ils n’ont point été circoncisv-
Enfin i s’il, arrive-qu’un Ju if fe v euille faire'
Mahomet an., on ne le circoncit p o in t, p a rc e
qu’il l ’elh déj a.. C a r quoique lâ Circoncilion.
des Juifs différé un peu de ce lle des Turcs ÿ
comme nous l’avons>remarqué., elle ne l a i f e
pas de.luffire. dans cette occafion, On fe contente
donc de lui fa ire re citer tout haut lak
Çonfeflîon de Foy des M ahomet ans., L ailU il-
lalla Mèhemet rejul allaf c ’ê f t - à - d i r eM n.y afoint
d'autre Dieu que Dieu, & Mahomet efî- fin Prophêteï
Pendant qu’il d it c e l a , il tient lé p rem ie r
doigt élevé en h a u t Sc- par-là il- eft réputé"
être Turc, ils n’ont pas befoin non plus de fe
faire Chrétiens auparavant jcomme plufieurs;:
fe font imaginez ; car il faudrôit, fi cela é toit*,
qu’ ils