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paï$ 4 e fo n obéi flan c e , de ne plus porter à
leurs pieds la couleur du Prophète, ajoutant
en même-tems qu’il étoit adjuré que dès qu’i l
ên auroit fa it publier l’Ordonnance, on ne
-Verroit plus porter de fouliers verts dans toute
la Perfe : niais qu’avant que de faire publier
acet Ordre , le Grand Seigneur qui paroilTo.it
avoir tant de zele-pour c e tte .couleur , ende-
v o it faire publier hn autre par toutiÇon .Enipi-
,re 3 fur le même fujet^ N e fàvez-%.9’üs pas>
dit ce Prince à l ’Ambafladeur, que vôtre M a ît
re vo it tous les jo u r s , fans s1’en mettre en
p e in e , qu o n des honore dans fe s États la couleur
de Mahomet plus qu’on ne fait en Perle,.
Dans les miens , on ne porte aux vêtements
8g. aux fouliers qu’un vert, mort v au
lie u qu’ed Turquie toutes' les bêtes décharg
en t impunément leu rv en t r e ,^ font leurs ordures
fur cette même .couleur viv an te que nôtre
Prophète aimoit. A lle z donc dire à vôtre
Maître qu’il empêche premièrement toutes
les bêtes de fon Empire de falir déformais de
leur d en te , &. de fouler à leurs pieds l’herbe
comme elles font continuellement, & après
cela je faurai bien empêcher m esfujets de porter
à l’avenir des fouliers verts. L ’ElcIpisPii Am*-
baffadeur T p re | remarquant bien qiï£ Çha**
Abbas le mbcqupit fle la folie de fa dem and e,
fprtit du TaUroy qui eft le lieu oh les «Blois Ode
_ e:n>. L t n c r T ï , ? SrYa;x e ~x- ;& :c .
Perfe; donnent ordinairement Audience aux
Ambafladeur$,& allareprendré fes Papouches
jiaunes qu’il aiyôitjlaiffées'à IWportejCommeort.
fa it à l ’en tré e des Mofqtiées &-des autres- lie ux
aufquels on doit durefpecfl.J
, Il feroit àïfouhà«er que tous les Chrétiens*
qui-n’ont.pas rdlez dëirefpeéfc pour» les T em ples,&
qui n’ont« aucune attention aux Prieresi
q u i s y foht.yeuflen t quel que mo ye n d’obferverdeqütelle
m aniéré lésTurcsv&açquit ton tdo
P é tr o i tteob 1 i ga tio mou fon t t ous des b om mes
d’ adorer Dieu ave e humili té &,j avec iapplicarr
tion d’efprit : fans doute qu’ils apprendroient
d’eux à n’entrer,p as dans l ’E g life a v e cu n e amé
fo iiillé e ‘de crimesi, Lorfqu’ iLs v e r to ie ilt que les*
Mahomecan^ ont- tan td eTora de^ fieiavet des
moindres faletez dont leurs corps ou.leurs ha*
b itsp euve ntê tre t achez. Il s lai fferoient aufli à
Exporte de. leurs Temples toutéMes aïfairesidu
monde,& ils n ’emparîeroient point,comme il
n?y en a que trop qui le font,dans les lieux qui
font-deif i ne z a la P rie te , s ?ils f aifoien t réfléî-
xionnfur ce que les-Turcs nen.tre.nt/jamais
daitsTeurs» Mbfqué.és^ fans‘. quitter leurs;:fou?
liè r sM a porte, & qué pendant la-.Priere ils g a r dent
un Alence- gr ave, &; m e , contenance - m e r
defte qu’on ne fauroit affez eftimer. :
C e f t aufli en g on fidér a t ion d e c e 11 e P r i e re
£ fouvent répétée, &: avec tant de-gravité,que
lès
Continuation
des-ac-
tes extérieurs
de la
dévotion '
des Turcs.