ms Voyage au Levan
me t tr;ay fH ’on. NM i ypuifque j ’en rompis aufïf
un morceau que j-e garde pour en conferyer'
la mémoire. On v o it auffi à terre y près de
jcett# Statuëj celle de Diane:> ,& dans le mê+-
me état. Ges Statues ont été extrêmement
g ran d e s , comme on le vo it allez par ce qui
en relie..
Je trouvay aulïi fur le bord de la mer plu-
lîeurs colomnes j ' dans l’endroit ; ou a été autrefois
l’A rfenal.- Elles fervoient ■ a-âttaehet
les galères. Il y a auffi de grandes ruines de"
la maifon de Philippe Roi de Macédoinè ^ôs
trois corniches de marbre qui ont été peut-
être; à, l ’entrée , fur lefquelles omvpit enco-
re quelques lettres qui lignifient» Philippe Roi*
de Macédoine^
On rencontre dans la M ontagne une efpla-'
nade de raifonnable grandeur , autour de laquelle
on peut encore auj ourdrhuyréco:nnoî*
tre les traces, d’une muraille, ce qui fait voir;'
que ç'a é té autrefois ùn Amphi théâtre* Je
Snontay apres:cela fur une haute Montagne /,
où il y a eu autrefois un grand Château j
mais il, eft à prefent tout ruiné. On croit
qufil av^iti étùbbâti par la. République d’A -
thcnes. Entre toutes ces ruines &: eesréfteÿ
d’ antiquitez / on vo it encore une pierre d’une
grandeur extraordinaire y.elle relfemble
a peu près à une tombe, & l ’on me dit que ce
furent
E N t ‘R G* Y P T E > ^ T K T E / | r ; < fi
rùrent lés habitans de Nix ia qui > l ’envoyé -
rent comme un prefent à Apollon & a Diane*
Ely a auprès un fort grand vailTeau de pierre
a mettre de Peau*
° n vo it vis-à-vis de Délos', l’ïfle dre Thie-
no | ( a f qui aparcient à la République de Ve-
n ife ... II. y a la lur le fommet d’une M ontagne,'
une Eortereife affez g ra n d e | & pour ainii d i re
imprenable, a cëufèiqu on n’y .fçau-roit alle
r qn un a un. L ’Ifle eft allez peuplée, & elle
a une V ille & foixante-deux bourgsou- v illa-
ges. An r e l i e j e n’y defeendispoint, parce
qu’on n’y iaifte entrer perfonne qu’il n’ait
fait k pratique-, (c ’eft-à-dire, qu’il n’ait * *
meure dehors pour prendre l ’air pendant
fept jours.
' Pendant que nous étions à? M ico ile , nous
prîmes uvec nôtre e fq uif & nôtre, Chaloup-
Pe/> fans répandre de fan g , une Polacre Françoife
d environ foixante-dix tonneaux ^ mais
qui
. I C eft .celle quon ap-
pelloit autrefois^ ofhtufa ^
elle eft fort petite &■ pêlf
peuplée j-les Véftitie&s l’o n t
eonlèrvée cofitre les Turcs
jufqueg àfpes derniers ternsy
Scy ont entretenu un Évêque
Catholique. -ttettelftë ’
eft à douze railles de cette
de Aliçone qui- eft prefque’
defertè \ acàule dés delcen*
le s continuelles des Corfai-'
rès Turcs ;•i& ort n’etepar--
k r e i t point i c i , fans % Faible
qui difoit que cleft.dans
‘dette Ide que furent ,ènfe»
velis les 'Géants tuez par
Hercule,;
Thioaè*
Prife d’il*
ne Polacre»
Françoife*