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jmoyen du qôffiritéfce- fo®* -de leur$
grains , fru its , co tton s , /toiles fines* & au-
tres niarckaridifes qu’ils tfyifporten< par Mer
à Conftantinople, qui n’én eft éloignée que
d’enyiron â ïH în g t m ille t d’Italie.
Entré le grand nombre dé Ville s qui ont
pôrtédénom J J pâmée î -il y en a Une qué ies
Montagoia. Turc-s' appel lent aUjourd’huy Montagnia, û l’on
n ’aimê mieux dire que -c’c ft l’ aneien&é N ^ -
polis. Mais j s’il en faut croire les vieilles'/
Infcriptions qu’on trouve fur le lie u , on peut
affurer que Montagnia n’eft autre chofe
qu’Apamée , ou du- ftioins qu’elle n’eft pas
fort éloiùnée du lieu ou cette V ille étoit au* ,0 ■ j . ■* * |î ,J • ' p ■ ■
trefois ütuee.’ •( af
Le Golpke ,• au bord duquel elle eft bâtie
tdans un très-bèl endroit,,- Vappé 1 loi t aut re *
fois Cianus Sinus, du nom de la V ille âc Cium,
dont o» yoit- encore quelques ruïn^;> mai?
au*
i{^)Moiitagniat éftuiiepé-
titè Ville fur la Cote de l’A-
fie Mineure à fe . milléàitet
Çonftantinople-, au qz. & \
aiiitefois Myriee ,dü ïiom
de Myrlus, ÊhëfdeS Colo-
phoniens fôn Fondàteur. :
Philippe Roy deMapedoinej
pere. de Perfée , etârit entré
pii Bithyidé là fâccctgëà >
& y iailFâ PrUfîatf, qui là ré*
bâtit & l a i t nommer Àpâ*
mée j| du nom de ià femmes
ôU deLa mejre. dparpi.tpaç
.îes Aûïnes^qû^on y rencon-?
1 tfo l ■
qüëp’etfè-Ville étoit autres
fois be ^uçoupp lus eonfidé ?
râble. qu’elle n’çft auiçp^
d’fiuy.
*E N E G Y P t : 1 y ■ jS Y.-R I m y
Srujourd’huy il n’ a point d’autre nom que ce*
dili de Montagnia.
vôCfoft par le moyen de en Golpke| que la
V i l l e , quoique petite j exerce un grand commerce
â Conftantinople , &c la proximité ou
• e lle eft. de Burfa lui apporte prefquetöut le
tiégoce de cettc grande V ille de toute la
iBitnynie dont elle eft la Capitale. Montagnia
n ’eft fê loign ée que? de- quatre milles de Burfà,
BruTça^:Bronza 3 ou ‘Burfia,-(• car on lui donne
•tous ces, noms ) & le okeminqu; y cond uitfe
fa it toujours par d’agréables campagnes &
* qui font bien cultivées. Le nonibre des ka-
•bitantS'va’bien rjufqu’â<ciriq /ou *fix milles ,
.qui font aufïi des Chrétiens Gr^çs , des Juifs
Sc desTuresi, prefque tous Marchands, & qui
„ne fubiîftent que par le trafic qn’il<s y font,
*T ous les. ,endr oi t s d’ale n t o ur abondenten tourtes
fortes de fruits qu’on porte vendre;a Çonantino
pie.
On poürroit difficilement trouver une.fi-
: tuat-ion plus .avantageufç que celle de Nico-
yrriedie, q u i après celle de Conftantinople., fur-
paffe. âflurément réelle de toutes dés; autres
V ille s . Elle eft au fond d’un Golpke auquel
j elle a donné fon no m , & elle Couvre to\ute
la pente d’une petite Colline qui eft.enrichie
;;de. quantité de Fontaines, d’arbres fruitiers.,
cde vignes ôc ïje graiusv On y v o it beaucoup
{ ' iBk -de
. Nicofilôt:
die., |