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Mais il ne faut pais s’imaginer-que les JaiP-
dins du Serrail foient à comparer à ceux det
nos Maifons Royales-, ni même à- quelques
Maifons de P la ifa n c e d e plufieurs BarticuH
licVs en Europe ;*y (ap inS que leurs.iBâtiménts
ayent rien qui approche dé ceux qu’on v o it
ailleurs parmi les Chrétiens». Tout le dehors-
du Palais Impérial n ;arien de beau ni de ré-
: g u lie r , ôr s’il l’emporté furiesautres Palais,',
ce n’éft que. par la.vafte: étendue de. fon circuit
, &: par fa lîtuation qui le doit faire p a r le
r affûrethent pour un des plus; beaux, endroits
du môndéTï'!
Les Jardins y. fo n tp lan te z , fans^aucun ordre
, de quantité de Cyprès êc d’autres arbres-
toujours yerd sA afin que de Galata ni des aui\
très -
(fût É Ces Jardins, memes
ceux du Serrail du Grand
Seigneur,h’Qht rien, a quei-
quesFontàinesptèiyquîFont
ornées de marbres de differentes
couleurs , que des allées
fort étroites de grands
arbre4 qui en. cannent la
vûë aux Maifons qui y w l
minent J Le 'refie eft employé
à des.carrez de fruits
Serrail- foient; entretenus
par plus de deux mille Jardiniers,
& d’herbages,dont le Grand
Seigneur même tire du pro- j
Bt quoique les Jardins du J
if ne faut pas y chercher
la propreté qu’on
trouve dans eeux;d’Itdie &
de France. La Charge de
j Boftangi-Bachi, qui eft cel-
1 le de l’Intendant de ces Jar-
1 diris, eft une des plus con-
I fidérables de IjEnipire y 8e.
qui- appmehede. plus > celui
qui en eft revêtu, de-la
peffonne dû Grand Sèt-
gnéûr.. '
Ë G Y P f E rï SV r I B-, ^
fîtes endroits qui font plus élevez que le Ser-
I M on ne püifTe- pas voir les Sultanes lors
; qu’elles fe-proménent. (a)?
Pour ce qui regarde les bâtiments qui' com-
pofent le corps du Serrail „ on n’y ^ obferyé-
aucune* régularité d’architeéburê ^ni aucune
r fym me tr ie . Ce n’e lf qu’un fimple- amas 4 e
maifons in é g a lé s * toutes- féparées les unes
des autres en manier.e de Pavillonsyiappuyez
Pour I P plupart fur de grandes arcades -, a w
bas & â'çô.té font les Offices & les apparte-
mens-dos Officiers ,-le-haut étant uniquement
deftiné pour les Sultanes., •
-» A L’% ard des p remier^,qui'nefônt pas plu*
elevez que la terre , on y peut venir librement
fans rien b a zarder, parce qu’ils nefont
ÖCCUj
St il ne fortlt point du
^rdlot Intèrpf etc-de yeni- - j Jardin qufe, l ’execution ne
le i> com^ie il etoit logé à . hitfaite.-LesBoftangis-font
Conftantmople dans une | obligez dè.fortir lors qu’on
manon qui a-voit vûë fur les | fohne une cloche y'pour
’ Jardins du Serrail, & regar-- avertir que Sa Hauté/È va’
iv-dant ün gourde Grand- Sei- J fe promener avec quelque',
gneur & fes Sultanes avec i Sultane., & il y iroit de læ
une lunette de longue vüe, j Vie à y demeurer; Un Sul-
qu ü avoit fait paffet parle fan fit même un jour mou-
; trou d un chaffisyce Prihcèitrir un decesBoftahgisqubm
s en étant apperçû, donna: trduva endormi-ibustun-ar-
, erdre qu on alla pendre fur bre, quoi qu’il n’eâtnasen-
, fe champ à ta mimé fenê- tendu le, lignai qui lÇ b L
ÿre, ce Curieux quel qu’il J. geoit à l'or thr*